Chapitre 10

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Belle est un mot qu'on aurait dit inventé pour elle.

Ce qu'il vit le laissa sans voix, une femme à la beauté si pure, si envoûtante qu'il en perdu temporairement l'usage de la parole .

Cette femme devant lui n'avait rien à voir avec celle qu'il avait connu les précédentes semaines. 

Si il ne faisait pas100% confiance à Nino, il aurait facilement pu croire que cette femme n'était pas là même que celle avec qui il avait partagé sa vie les précédentes semaines.

Elle n'était plus la même, son carré lisse fut remplacé pas de longs cheveux ondulés, bruns à la limite du noir qui descendaient en cascades sur ces fines épaules. Ses yeux qui étaient d'un bleu perçant furent remplacé par des  yeux noisettes mélangés à la couleur du miel qui transperçaient Julio . Ses lèvres pulpeuses et naturellement bien dessinées étaient misent à nu, ne donnant que pour seule envie à Julio, y goûter.

Son visage qui à présent ne brillait, maintenant, que par sa naturalité était un délice pour les yeux.

Cette douce créature était simplement la plus belle chose qui lui était donnée de voir un jour.

À elle seule, elle était la définition même du désir, un désir fiévreux qui coulait dans les veines de Julio comme un poison près à le tuer à chaque secondes de sa contemplation.

La dévisageant d'un regard dardant ,Julio en oublia presque son objectif.

Elle crut rêver ,il était là devant elle , dans embrasure de sa minable chambre d'hôtel plus beau que jamais la regardant comme si il allait la dévorer là, sur la plancher de son entrée.

Allait-il la tuer ?

Probablement.

Après tout elle lui avait menti et c'était ensuite enfuie.

« Julio »bafouilla t-elle.

« Tatiana, enfin non Cassandra» Dit-il d'un rire amer, la mâchoire et les poings contractés.

«Je ne sais pas quoi vous dire pour être honnête » Dit-elle honnêtement.

« Si vous commenciez par me faire entrer déjà.»

« Oh oui oui bien sûr excusez moi»

«Alors mademoiselle, quand contiez, vous m'annoncer la vérité? Vous pensiez réellement pouvoir, vous cachez pendant un an ? En vivant sous le même toit que moi?»

« Aussi fou que cela puisse paraître, à vrai dire oui »

« Effectivement, c'est fou et complètement insensé. Nous habitons dans la même maison enfin!»

« Dis comme ça oui...»

«Vous m'avez menti, je devrais vous tuer»

«Faites le, qu'est ce qui vous en empêche? Entre nous monsieur Gabrieli je n'est plus rien à perdre alors faîtes comme bon vous semble»

«Je ne sais pas ce qui m'en empêche, je ne peux, c'est tout»

Il lui disait vrai, il ne savait pas ce qu'il l'en empêchait il ressentait une force inexplicable qui l'interdisait de l'exécuter là, maintenant.

Quant à sa vengeance, il l'avait complètement oubliée au moment où ses yeux ont rencontré les siens, il avait pu y déceler une certaine peur mélangée au sentiment proche de l'abandon signe qu'elle disait vrai quand elle lui avait fait part de n'avoir plus rien à perdre.

«Qu'allons-nous faire alors ?» Lui demanda-t-elle timidement

« Nous rentrons en Italie, une femme aussi belle, ne devrait pas séjourner dans un endroit pareil.»

Une note  d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant