Chapitre 13

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Point de vue de Ricardo

Ça fait déjà une journée que Rosa est chez ce vieux porc, je n'ai pas su retrouver le mec a temps mais je ne désespère pas, je le retrouverai et lui demanderai d'arranger ce petit problème. Sinon je le tue lui et ce vieux mec.

J'ai pensé à aller la rechercher mais ce n'est pas dans les règles du contrat, je dois d'abord m'arranger avec le mec de la soirée avant d'aller buter l'autre. J'en ai rien à foutre des règles du contrat puisque je ne fais déjà pas celles de la loi mais je tiens à la vie de Rosa alors je respecte.

- On a trouvé ce petit connard ! Sourit Rafaël en arrivant dans la pièce.

- Où est-il? Je me retourne vers lui.

- Dans la voiture de Elio, ils vont à l'entrepôt.

- Allons-y, je veux le voir arriver.

Rafaël tape dans ses mains tout content tel un gamin qui à hâte d'ouvrir ses cadeaux de noël. Nous entrons dans la voiture et allons à l'entrepôt, c'est l'endroit où chaque personne est torturée avant d'être tuée.

La voiture de Elio arrive peu après moi, je regarde mes hommes sortir le type du coffre, ses mains liées, sa bouche couverte d'un ruban et ses yeux recouverts par un tissu. Je croise mes bras en le regardant arriver, cette distance semble longue et à la fois courte.

Quand il est devant moi, je lui enlève le ruban d'un coup ce qui vaut un cri de sa part. Il peut crier, personne ne l'entendra ici. Je fais un signe de tête et mes hommes vont le mettre sur la chaise, un d'eux lui retire le tissu sur ses yeux.

- On va discuter, Je me mets devant lui.

- Ricardo, écoute, je suis désolé d'accord mais -

- La ferme! Je cri. Tu vas juste répondre à mes questions et seulement à mes questions. On est bien clair?

Il hoche la tête.

- Bien, pourquoi il la prise? Rien n'est dit dans le contrat qu'un homme peut récupérer la fille d'un autre.

- C'est un arrangement.

- Un arrangement? Sans mon accord? Je ne suis pas forcément d'accord. Je veux la récupérer.

- Impossible.

Rafaël abat son poing sur le visage de l'homme assit.

- J'ai pas été assez clair, j'en ai rien à foutre si c'est possible ou non, si tu es d'accord ou non. Je veux la récupérer et tu feras tout pour. Si il t'a menacé pour l'avoir, j'hésiterai pas moi à passer à l'action et de tuer ta femme et ta mère, Je me rapproche de lui.

Ses yeux montrent de la peur. Je suis sûr qu'il va coopérer, je le sens bien.

- Ouais, je sais ta vie, ça ne servira à rien de fuir puisque je te retrouverai peu importe où tu seras. Donc, maintenant tu vas tout faire pour me la rendre et si tu échoues, j'irai moi-même chez lui récupérer ce qui m'appartient tout en te tuant, je n'aime pas garder les merdes dans mes contacts.

Il hoche la tête.

- Bien, Je recule.

Je fais signe à mes hommes pour qu'ils le remettre où ils l'ont choper.

- Surveillez-le, Dis-je à Elio qui suit les hommes.

Il acquiesce avant de rentrer dans sa voiture et de partir.

Nous rentrons avec Rafaël, il semble assez inquiet.

- On la récupérera, J'essaie de le rassurer.

Je suis une vrai merde pour rassurer les gens, j'ai plus l'habitue de faire l'inverse justement.

- Je sais.

- Alors pourquoi tu flippes comme une tapette ?

- J'ai peur de ce qu'il lui a fait et dans quel état on la retrouverait

Je serre mes mains sur mon volant, j'y pense tout le temps mais je lui ai bien dit de ne rien lui faire sinon je le tuerai et je n'ai qu'une parole. Si je ne le tue pas tout de suite, il mourra à un moment donné ou un autre dans tous les cas. Ce ne sera pas à cause d'une crise cardiaque mais bien de moi, fait par mes soins. Il ne mourra pas si facilement, ça je peux l'assurer.

- Il mourra s' il lui a fait du mal. Et peu importe qui lui ferait du mal, la personne mourras.

Je regarde la route, son regard est dirigé vers moi, je le sens mais je ne le regarderai pas.

- Je sais, Confirme-t-il.

Nous arrivons à la villa, nous entrons dans la maison et une tête aux cheveux bruns me saute dans les bras. Je fronce les sourcils en la serrant à mon tour avant qu'elle ne recule toute joyeuse.

- Qu'est-ce que tu fabriques ici ? Je la regarde.

- Je voulais faire un petit salut à mon frère ! Sourit ma sœur.

- Tu ne peux pas venir ici, tu le sais bien.

- Arrête un peu, tu as beaucoup d'hommes qui surveillent, il ne pourrait rien m'arriver.

Je soupire.

- Alors raconte moi tout ! Qu'est-ce qu'il s'est passé?

- Je ne te dirai rien, d'ailleurs tu devrais rien savoir.

Ma sœur lève les yeux au ciel et va dans la même pièce que Rafaël.

- Tu es trop petite pour ça, Ricane Rafaël.

- J'ai dix huit ans, Râle-t-elle.

- Justement, tu n'as que dix huit ans, Continue Rafaël.

- Cataleya, vaut mieux pas que tu saches quoique ce soit.

- Papa, lui, me disait tout.

- Je ne suis pas papa !

Cataleya ne dit rien et préfère râler entre ses dents.

- Bon, je vais te raccompagner chez toi puisque c'est sûr ma route, Dit Rafaël en se levant du fauteuil.

- Ouais, puisque mon frère ne veut pas me voir.

Je lève les yeux au ciel et je les salue. J'adore ma sœur, je tuerai pour elle mais elle est chiante.

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Salut ! On se retrouve pour un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous a plu comme tous les autres ?

Joyeux Noël ! J'espère que vous avez reçus vos cadeaux que vous vouliez pour ceux qui le fêtent.

Je vous dis à mercredi,
Bye !

Destinée [ Tome 2 en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant