Chapitre 14

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Point de vue de Rosa

La porte s'ouvre, deux hommes toujours armés rentrent, un d'eux dépose un sac et ils s'en vont. Je vois toutes les filles se dépêcher d'aller près du sac, elles prennent tous une boite. Deux filles se bagarrent même, je fronce les sourcils en voyant d'autres les séparer.

Elles vont chacune à leurs places et mangent. Je les regarde toutes faire, la fille qui me tient compagnie mange également. Je regarde sa boite et fais un visage de dégout en me déplaçant un peu. C'est de la pâté pour chien, putain de merde. Elles osent manger ça?

J'ai envie de vomir à cause de l'odeur qu'il y a dans la pièce, c'est horrible. Ils apportent pas tous les jours à manger, ça fait deux jours que je suis ici et ils apportent seulement à manger. Je comprends pourquoi elles sont si maigres, mais je préfère mourir que manger ça.

- Tu devrais manger, Me dit la fille.

- Non, je n'ai pas faim.

Elle me regarde inquiète mais ne dit rien.

J'inspecte la pièce comme tous les jours, je me dis qu'il y a un endroit où il doit y avoir quelque chose, ce n'est pas possible que ça soit si fermé. Je remarque une caméra dans un coin au plafond, il nous surveille en plus ce connard.

La porte s'ouvre, les deux hommes entrent, celui qui a déposé le sac se dirige vers moi, je recule par peur. Putain, il va me faire quoi? Il attrape ma jambe pour que j'arrête de reculer et d'un seul coup, il me lève.

- Avance, Il tient mon bras.

Nous avançons dans le couloir, je regarde autour de moi. Nous montons, putain, non, pas ça. Je me débats comme je peux. Mon poing s'abattit dans les côtes de l'homme qui me lâche. Je fais demi-tour et cours. Il suffit de deux coups de feux pour que je m'écroule et hurle de douleur.

Je regarde ma jambe qui est touchée et mon épaule. Putain, il aurait pu juste tirer une balle dans la tête.

Celui que j'ai frappé me porte, nous entrons dans une pièce, il me dépose sur le lit avant d'attacher mes bras et mes jambes. Chacun de mes membres est attaché à un coin du lit, ils vont me faire quoi ?

- Si vous osez me toucher, je vous tuerai, Crachai-je entre mes dents.

Je ne suis pas très sûre de ce que je dis. Je n'ai pas peur d'eux, mais de ce qu'ils pourront me faire.

L'homme qui m'a tiré dessus, va dans une armoire et sort quelques trucs, je plisse les yeux et essaie de regarder pour mieux voir. Il y a des lames, des couteaux. Il va me torturer ? Non, putain, non ! Il m'a déjà tiré dessus ce connard.

- On te l'as pas dit? Il prend un couteau et se dirige vers moi en touchant le couteau. Chaque fois que tu ne manges pas, tu seras torturé, Il sourit en me regardant.

J'avale difficilement ma salive mais ne perds pas confiance en moi.

- Alors, vous allez souvent me torturer parce que si vous pensez que je suis une chienne, vous vous trompez très fort, Je lui lance un regard noir.

Les deux hommes se regardent avant de rigoler. J'ai vraiment envie de planter ce couteau dans leurs corps à tous les deux.

- Mais tu es une chienne, chérie, Il grimpe sur le lit pour venir à califourchon sur moi. Alors, prête?

Je ne le lâche pas du regard avant que la lame touche mon bras et me fasse une entaille. Je hurle de douleur, je hurle à m'en perdre la voix, je hurle comme si quelqu'un pouvait m'entendre. Personne ne pourra m'entendre sauf ceux de la maison, personne ne saura ce qu'il se passe ici.

Aucune larme a coulé, je sais qu'il ne faut jamais montrer sa faiblesse, jamais montrer qu'on est au plus mal aux gens parce qu'ils vont en profiter. Rafaël me l'a assez répété durant toute ma vie.

Les hommes me remettent dans la pièce, je tombe, comme la première fois, par terre mais cette fois-ci à cause de ma jambe. La fille qui me tient compagnie depuis ces deux jours vient vers moi.

- Bordel, ça va ? Elle met sa main sur mon épaule qui n'a rien.

- Ne me touche pas! Je retire ses mains. Tu aurais dû me le dire ! Casse toi putain ! J'ai pas besoin de toi !

Les autres filles regardent mais ne disent rien. La fille recule, elle semble triste et va plus loin. C'est pas de sa faute, je le sais, parce que même si elle me l'aurait dit, je n'aurai pas manger mais je suis tellement en colère que je n'y peux rien. J'ai besoin d'évacuer ma colère sur des gens.

Je me traîne jusqu'à un mur et souffle quand je suis contre. Une fille me donne sa chemise, je la remercie en hochant la tête et déchire sa chemise pour enrouler le bout du tissu contre ma blessure à la jambe. J'enroule aussi le tissu autour de mes bras puisque je perds du sang.

Je n'ai malheureusement rien pour mon épaule, à vrai dire, je m'en fous. Si je dois rester ici jusqu'à la fin de ma vie, je préfère me vider de mon sang et mourir. Je n'aurai pas à supporter ces tortures de ses hommes.

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Salut !
Nous voici de bon matin, bon fin de matinée je suis d'accord 😂
Voici un chapitre ! Qui j'espère vous plaît autant que les autres.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à votez,
Bisous !

Destinée [ Tome 2 en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant