Chapitre 20

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Point de vue de Ricardo

- Putain ! Je balance la chaise où était assise Rosa.

J'inspire profondément, il faut que je me calme et ne pète aucun câble parce que ça n'iras pas du tout. Elle me teste, elle veut voir jusqu'où je peux aller.

Veut-elle vraiment voir jusqu'où je vais ?

Ma patience ne tiendras pas longtemps, soit elle se calme, soit je vais la calmer. C'est aussi simple que ça, elle devrait le comprendre, cette fille semble pas si conne, son cerveau doit avoir de l'intelligence.

Leandro rentre dans la maison, il arrive près de moi et regarde la chaise avant de porter son regard sur moi.

- Je demanderais pas pourquoi.

- Elle était mieux endormie.

Leandro rigole avant de monter. Il comprendra sûrement, sauf si elle décide d'être hyper sage avec lui. Si c'est le cas, je ne comprends pas pourquoi ça ne serait pas le cas avec moi. Je ne lui ai rien fais, j'ai toujours été respectueux.

Et en plus, je lui ai sauvé la vie, elle devrait me remercier au lieu de me tester comme ça. Ses hormones se sont touchées durant sa période de sommeil parce que sinon je ne vois pas la raison, surtout qu'avant, elle n'agissait pas de cette manière. Les femmes sont compliquées ou elle seule, j'en sais rien. Non, ma sœur est tout aussi chiante finalement, elles devraient bien s'entendre.

J'entre dans mon bureau, à peine assis que je regarde les messages que j'ai eu. Mes hommes sont toujours à la recherche de ce vieux pervers, il est introuvable comme s' il avait changé de ville. Mais certaines villes m'appartiennent, si il y est, je le retrouverais. Il pense avoir un point d'avance mais il se fait avoir, il ne sait pas que j'ai des yeux partout dans ce pays.

Ce n'est question que de temps pour mettre la main dessus et il va souffrir quand il seras près de moi, ses supplices seront pas entendus. Il a fait souffrir tant de femmes et surtout Rosa, faut bien qu'il paie.

En parlant des femmes dans la pièce qu'on cherchait après Rosa, elles ont toutes retrouvées leur famille, certaines avaient oublié comment ressemblait leur famille tellement elles étaient enfermées depuis un moment. Ça m'étonne que personne n'ait fait de recherche et que personne n'ait trouvé cette maison.

Il est vrai qu'on pensait tous qu'il les tuait mais finalement non, elles étaient là plus pour des jouets de ses hommes après que lui soit passer. Un sentiment de dégoût passe dans tout mon corps.

Comment peut-on violer des femmes?

Je sais que ce que j'ai fais dans ma vie est cruelle mais jamais je n'irais penser à violer une femme, à l'obliger de coucher avec moi. J'ai acheté Rosa, certes. Mais jamais, je l'obligerais à coucher avec moi, elle seras juste avec moi jusqu'à sa mort, ou la mienne.

- Salut ! Sourie ma sœur en rentrant dans la pièce.

- T'es pas sérieuse? Je la regarde.

- Oui ça va très bien et toi? Oh je vois, tu n'es pas d'humeur.

- Cataleya, c'est dangereux de te montrer ici, papa te l'as déjà dit.

- Je ne suis plus une enfant et j'aimerais souvent te voir parce que je te vois jamais. On était proche avant, Elle va s'asseoir sur le fauteuil, toute triste.

Je soupire et vais m'asseoir à côté d'elle, je passe mon bras derrière ses épaules, sa tête se dépose sur mon épaule.

- Je suis désolé.

Je suis seulement tactile avec ma sœur, nous avons un lien très fort, depuis que notre mère est partie et que notre père s'occupait de ce gang, je restais près d'elle, je la surveillais tout le temps et j'étais près à me battre pour elle. Personne n'était là à s'occuper d'elle sauf moi et des domestiques mais jamais la même alors nous n'avions aucun lien avec elles.

- Je sais, Dit-elle en chuchotant.

J'embrasse son crâne avant qu'elle se remette correctement pour me regarder.

- Papa m'a dit que tu allais bientôt venir à la maison.

- Oui, dès que je trouve le temps.

- Ne fait pas genre, tu as toujours le temps, tu fais juste semblant.

- Et tes études toi? Je frotte ses cheveux dans tous les sens.

Elle râle en retirant ma main ce qui me fait sourire.

- Ca va comme d'habitude, les profs sont toujours aussi chiant.

- Ca ne changera pas hein.

- Malheureusement.

- Un petit copain? Un crush? Un mec que je dois frapper? Je la regarde en haussant les sourcils.

- Alors là, je ne te dirais rien du tout !

- Quoi? Et pourquoi? TU AS UN COPAIN? Je crie en réalisant.

- Ricardo, tais-toi et c'est sûrement pas avec toi que j'en parlerais, t'es un gros malade sur ça.

- Non, c'est faux.

Cataleya rigole en secouant négativement sa tête.

- Je te jure que je n'irais pas le frapper si tu me le dis, tu sais très bien que j'irais faire mes recherches si tu ne me le dis pas.

Cataleya plisse les yeux en me regardant mais ne semble pas changer d'avis. Ah qu'elle me saoule ! Je ne suis pas une personne tendre mais je peux l'être parfois.

- Invite-le au dîner ! Je souris.

- T'es complètement malade mon vieux. Toi, papa et lui dans la même pièce? C'est pour faire un meurtre.

Je rigole, elle nous connaît trop bien. Mais si elle est heureuse, je ne vois pas pourquoi on irait le tuer, on veut juste son bonheur.

Destinée [ Tome 2 en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant