Destinée [ Tome 2 en pause ]

Chapitre 16

Point de vue de Ricardo

- Laissez lui le temps de se remettre, elle a perdu beaucoup de sang. Elle ne devrait pas être en vie, Nous dit Leandro, notre médecin.

- Oui enfin, ça fait deux jours, Dit Rafaël en se rapprochant de sa soeur toujours coucher sur le lit endormie.

- Perds autant de sang avec autant de blessures, on verra combien de temps tu dormiras, Dit Leandro.

Rafaël soupire, il caresse la joue de sa petite sœur avant de sortir de la pièce. Nous le suivons, je ferme doucement la porte derrière moi.

- Tu l'as retrouvé ? Ce fils de pute ? Me demande Rafaël en prenant un verre d'alcool.

- Non, toujours pas, c'est comme si il a disparu de la surface.

- Putain ! Hurle-t-il en lançant le verre contre le mur.

- Eh ! Je m'approche de lui. Tu te calmes immédiatement.

Nous regardons une domestique venir ramasser les bouts de verre par terre. Mon regard se dirige vers Rafaël qui ne dit plus rien, je voulais justement cette réaction.

- Elle est vivante, c'est le principal, ok?

- Heureusement qu'elle est en vie sinon je t'aurai tuer et tuer lui-même et sa famille qu'il abandonne pour ces femmes enfermées, Crache le brun devant moi.

- Tu me menaces ? Je hausse un sourcil.

- Je te préviens que si elle meurs, tu meurs également, Il retourne en haut rejoindre sa soeur.

- Il est inquiet, faut le comprendre.

- Leandro, pas maintenant, Un soupire sort de ma bouche.

- Je n'allai rien te dire, je reviens demain pour Rosa voir son état.

- Au bout de combien de jours ? Je le regarde.

- Quoi? Il se retourne vers moi.

- Après combien de jours, faudra s'inquiéter pour elle, si elle ne se réveille pas ?

Leandro regarde le couloir avant de me regarder.

- Je ne lui dirai rien.

Il finit par hocher la tête avant de parler.

- Dans cinq jours, ça fera une semaine, si elle dépasse ce délai, elle sera dans un coma. Elle devra aller à l'hôpital Ricardo.

C'est moi qui hoche la tête, il ne dit rien et s'en va de la maison.

- Vous voulez quelque chose monsieur ? Me demande une domestique.

- Non.

Elle s'en va aussi rapidement qu'elle est venue. Tout ce que je veux, c'est du calme et que Rosa se réveille. Depuis que je l'ai déposé dans la voiture, elle s'est endormie et ne s'est plus réveillée.

- Je viens demain matin, si il se passe quelque chose ce soir, appelle moi, Dit le frère de l'endormie.

- Très bien.

Il s'en va comme Leandro un peu plus tôt. Je vais en haut et rentre dans la chambre de Rosa, Octavia sort de la chambre.

Je sais qu'elle est heureuse d'avoir retrouver sa petite protégée mais elle aurait aimé la voir dans un autre état, comme tout le monde.
En tout cas, elle est en vie, c'est le principal.

Mais en vie jusqu'à quand ? Est-ce qu'elle va se réveiller ?

- Je ne suis pas venu te chercher pour que tu meurs, Je caresse sa joue après m'être assis près d'elle. Tu as intérêt à te réveiller, Rosa. Je sais que tu en es capable sinon tu n'aurais pas survécue.

Je me lève et sors de sa chambre en laissant la porte ouverte, si jamais elle a un problème, je l'entendrai, de toute façon, j'ai un garde devant sa chambre par précaution.

Après m'être déshabillé, je me couche sur mon lit en soufflant. Du repos me ferait du bien, tout me fatigue en ce moment.
Mes yeux se ferment petit à petit tout en gardant l'oreille à l'écoute pour être sûr de tout entendre.

Je me réveille en sursaut, instinctivement je me relève du lit et cours dans la chambre de Rosa. Elle hurle et se relève avant de tout arracher qui étaient sur ses bras.

- Rosa ! Arrête ! Je m'approche d'elle pour la tenir.

- Non ! Lâche moi ! C'est de ta faute sale connard ! Ses mains tapent mon torse avec rage.

Je fronce les sourcils en la tenant, tout d'un coup, elle s'arrête pour me regarder droit dans les yeux.

- Tu mérites de mourir autant que moi.

- Quoi?

Elle prends mon arme et tire sur la gâchette pour me tuer.

Je sursaute et souffle. Putain.
Depuis quand je fais des cauchemars de meufs ? C'est absurde !

Je sors de mon lit pour sortir de la chambre, le gars qui reste devant la chambre de Rosa me salue, je descends pour me servir un verre.
Le liquide descend dans ma gorge et la brûle à cause de l'alcool.

Je me sers un autre verre avant de monter avec celui-ci. Je regarde le garde avant de rentrer dans ma chambre pour me reposer.

Espérant ne pas avoir un deuxième cauchemar, du moins, comme celui-là. J'ai l'habitude des cauchemars mais pas de ce genre, je ne vois même pas pourquoi ça me vient en esprit.

Un soupir sort de mes lèvres en me couchant sur le lit après avoir fini mon deuxième verre.
Je sais, je sens, que les heures passent et que le sommeil ne veut absolument pas venir.

Comme si mon cerveau ne voulait pas que je me rendorme pour ne pas faire encore une fois le même cauchemar.
Je ne réfléchis plus, ouvre le tiroir à côté de moi et prend un somnifère, ça m'aidera beaucoup mieux pour dormir. J'ai besoin de dormir pour oublier cette histoire merdique.