Partie 25

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Marseille – France
2 semaines après le casse de Copenhague

Deux mois plus tôt, lorsque Fiorella avait débarqué à Marseille pour rejoindre Andrés, celui-ci lui avait promis un dîner fabuleux dans un magnifique restaurant au soleil couchant. Mais cette promesse c'était vue bousculée par le braquage de Paris, les obligeant à remettre ce moment romantique à plus tard. Puis, d'autres casses s'étaient rajoutés aux impératifs, Madrid, Berlin, Milan, Copenhague, Malmö... Les obligeants une fois encore à reporter plus loin dans le calendrier cet instant. Alors évidemment, au cours de leur voyage à travers l'Europe, ils s'étaient octroyé du temps rien qu'à eux, durant lequel ils avaient apprécié prendre des repas en tête-à-tête. Mais pour Andrés, ce dîner-ci, devait se démarquer des autres.

Depuis des semaines, il attendait cet instant. Depuis des semaines, il mourrait d'envie de lui poser cette question. Mais Andrés voulait attendre le bon moment. Et ce moment idéal, c'était ce soir. C'est pour cela qu'il avait emmené Fiorella dans l'un des restaurants les plus luxueux du bord de mer, dans la périphérie de la ville phocéenne. Un établissement duquel les clients pouvaient admirer l'éblouissant coucher du soleil, tout en savourant leur dîner. Lors de la réservation, Andrés avait expressément demandé une table un peu à l'écart, dans un coin tranquille, pour qu'ils puissent avoir toute l'intimité dont ils avaient besoin, mais d'où ils pourraient observer la descente de l'astre.

Pour l'occasion, l'Espagnol avait sorti sa plus belle veste de costume, en velours vert émeraude. Leur veste préférée, à lui, comme à elle. Parce que c'était cette veste qui avait permis leur rencontre, dans cette boutique de haute couture à Palerme. Sans elle, Andrés n'aurait jamais rencontré la femme de sa vie. Le sixième certes, mais la bonne ! Andrés l'avait enfilé par-dessus une chemise blanche, et assortir d'un pantalon noir. Et au moment de se préparer, il avait pris soin de cacher dans l'une des poches, un objet précieux datant 1950. Un écrin refermant un délicat et élégant solitaire en or blanc de 18 carats, formé de deux anneaux plats qui se rejoignaient à la base, et qui étaient surmonté d'une corbeille ajourée à quatre griffes, sur lesquelles reposait un diamant de forme ronde de 3,20 carats.

Pour cette sortie, qu'elle ne savait pas encore inoubliable, Fiorella avait revêtu un élégant chemisier noir qu'elle avait rentré dans une jupe crayon rose pastel, et avait chaussé une paire de talons assortie à la couleur de son haut.

Comme à leur habitude, une fois installé, le couple avait commandé du champagne. Une boisson sophistiquée et raffiné, digne de leur image, et qui les accompagnait toujours partout où ils allaient.

Le repas s'était extrêmement bien passé. Ils avaient, comme à chacun de leur séjour en France, dégusté les meilleurs mets de la gastronomie locale, avec en dessert, un délice sucré à base de fraises, de glace aux herbes et de mousse au chocolat blanc. Puis, au moment de savourer une dernière coupe de champagne, Andrés s'empara amoureusement des mains de Fiorella, et plongea intensément son regard sombre dans les iris verts de celle-ci.

 Puis, au moment de savourer une dernière coupe de champagne, Andrés s'empara amoureusement des mains de Fiorella, et plongea intensément son regard sombre dans les iris verts de celle-ci

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Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant