Villa Calabria – Patti – Sicile – Italie
4 ans avant le braquage de la Fabrique de la monnaie et du timbre.La famille étant un aspect très important dans la vie Fiorella Calabria, la jeune femme ne pouvait donc pas envisager son mariage sans les siens, et encore moins de ne pas le célébrer sur son île. C'est pourquoi Andrés avait accepté que leur union soit fêtée sur la terre de ses ancêtres, chez elle, en Sicile. La cérémonie devait se dérouler dans le jardin de la demeure familiale, au coucher du soleil. Un cadre idyllique parfaitement romantique qui leur convenait à tous les deux.
En temps normal, les préparatifs entourant un mariage sicilien s'étendaient sur une très longue période de minimum 2 ans. Tout commençait par la demande en mariage qui se faisait officiellement devant les parents, suivit par les fiançailles qui duraient au moins 6 mois. Ensuite, pour les noces, environ 400 à 500 invitées étaient conviés. Sachant que parmi eux, habituellement trois quarts des personnes n'étaient pas des proches des mariés, mais de leurs parents. En bref, pour qu'il soit fait dans les règles de l'art, le mariage sicilien prenait beaucoup de temps, des sommes astronomiques étaient dépensées et dans tout ce procédé la famille était omniprésente.
Pour leur union, Andrés et Fiorella avaient quelque peu bousculé les traditions. Pour commencer, la demande en mariage ne s'était pas déroulée devant les parents de la futur mariée, mais en France, au coucher du soleil, dans l'un des restaurants les plus luxueux du bord de mer près de Marseille. Et entre la demande et le jour du mariage, seulement 4 mois s'était écoulé. Pour ce qui était du nombre d'invités, il avait été réduit à son minium, autrement dit, uniquement la famille proche et quelques amis avaient été conviés. Fiorella avait donc fait plusieurs allers-retours entre Florence et Catane, entre deux braquages pour peaufiner les préparations avec l'aide de sa mère et de ses belles-sœurs.
Ce mariage express avait d'abord totalement affolé Ornella, la mère de la jeune femme. Cette dernière s'imaginait que les raisons de cette accélération étaient le résultat d'une grossesse. Que Dieu l'en préserve, Fiorella était tout sauf prête à devenir mère dans l'immédiat. Elle était encore jeune et souhaitait avant tout profiter de son futur mari, des plaisirs de la vie et des nombreux braquages qui les attendaient encore. De plus, au cours d'une discussion sur l'oreiller, Andrés avait émis ses réserves quant à ce bouleversement dans la vie d'un couple.
Le père de Fiorella, Rosario, haut placé sur l'échelle de la mafia, n'avait pas non plus vu d'un très bon œil l'union de sa fille unique avec un non-sicilien. Bien que sa descendance soit assurée par ses trois fils aînés, Fiorella n'en restait pas moins sa petite princesse. Et ce sont justement ces deux statuts particuliers : de femme et de dernière de la famille, qui lui avait parmi d'épouser l'homme qu'elle souhaitait, aussi courte soit la période de leur fiançailles. L'autre atout dont disposait la jeune femme était que son futur mari, bien qu'espagnol, était l'archétype même du mâle sicilien : sûr de lui, beau parleur et macho. Pour Rosario, Andrés remplissait les conditions, en plus de rendre sa fille heureuse, il accorda donc sa bénédiction.
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Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de Papel
FanficQue se serait-il passé si Berlin s'était échappé de la fabrique de la monnaie et du timbre, avec le reste de la bande ? Imaginons qu'il ait une famille qui l'attende à la sortie ? Son épouse n°6 par exemple. Et si cette femme était non seulement une...