Le bar Kléber – Hôtel The Peninsula – Paris – France
20 heures avant le braquage de la boutique CartierAprès un dîner somptueux, Andrés et Fiorella étaient allés prendre le dessert et boire un dernier verre de champagne, au comptoir du bar jouxtant la salle de restaurant. Et alors qu'ils déguisaient de délicieuses douceurs, débarqua dans le bar un homme barbu plutôt très copulant, qui remarqua dès son entrée dans la pièce la pulpeuse silhouette de Fiorella assise au comptoir. Lorsqu'il passa près d'eux, Andrés nota le regard un peu trop insistant que cet homme portait sur les jambes de la Sicilienne, dévoilées en partie par la fente dans sa jupe de sequins noirs. Fiorella, elle, ne semblait avoir rien remarqué.
Le voyeur avait ensuite rejoint un groupe d'ami à une table dernière eux. Une fois installé le mufle s'était même permis d'indiquer à sa bande de sauvages la présence de la belle créature, d'un mouvement de tête dans sa direction. Et comme un seul homme les goujats s'étaient empressés d'exprimer leurs sentiments de manière offensante.
Andrés, qui n'avait pas perdu une miette de leur manège, sentit sa frustration s'accumuler au point qu'il ressentait désormais une réelle colère. Sa frustration était telle qu'elle se manifestait maintenant physiologiquement. Il pouvait sentir son cœur battre plus vite et son corps tout entier s'échauffer. Mais pourtant, il ne laissait rien transparaître de ce qu'il éprouvait au fond de lui.
Au bout de plusieurs minutes, les énergumènes n'avaient toujours pas décroché leur attention de Fiorella. Et plus le temps passait, plus Andrés sentait la colère monter en lui, mais il n'en avait pas pour autant encore perdu le contrôle, du moins, pour l'instant. Oui, pour l'instant, il était encore lucide et capable de contrôler ses actions, mais plus pour très longtemps, si ces hommes ne cessaient pas immédiatement de reluquer la femme qui l'accompagnait. Encore un autre regard d'obsédé pointé sur elle et il était prêt à tout casser.
C'est à cet instant que le gros barbu s'avança vers le bar, pour commander deux bières auprès du barman. Mais au cours de son approche, il ne manqua pas de laisser traîner une nouvelle fois son regard de pervers, cette fois-ci sur le décolleté de la robe, dont les plis en soie à imprimé tulipe laissaient entrevoir la naissance de la poitrine de la belle brune.
Cependant, cette fois-ci, Fiorella avait senti ses yeux baladeurs sur elle. Et Andrés avait vu les muscles de cette dernière se crisper et son regard devenir plus sombre. L'enfoiré avait réveillé l'Etna et qui sait les dégâts qu'il pourrait générer. Lui-même s'y était frotté récemment et il avait vu en partie la rage que le volcan pouvait déverser. Ses doutes se confirmèrent, lorsqu'il vit la Sicilienne, par instinct ou par réflexe, glisser une main, là même où la fente de sa jupe dévoilait un couteau, accroché à une sorte jarretière noire, placée au milieu de sa cuisse.
- Pas ici, la recadra Andrés d'un chuchotement, tout en stoppant sa main vengeasse. Laisse-moi gérer ça, lui assura-t-il avant d'embrasser sa tempe.
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Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de Papel
FanfictionQue se serait-il passé si Berlin s'était échappé de la fabrique de la monnaie et du timbre, avec le reste de la bande ? Imaginons qu'il ait une famille qui l'attende à la sortie ? Son épouse n°6 par exemple. Et si cette femme était non seulement une...