Partie 18

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Aéroport Marseille-Provence – France.
Quelques heures plus tard.

Quelques heures plus tard

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-  Ciao, bello straniero. [Salut, bel étranger.]

Andrés leva la tête en entendant la voix de Fiorella. Il était appuyé à une BMW noire, garée parmi les premières places du parking minute du terminal 2. Il était habillé de son long manteau sombre ouvert sur un costume trois-pièces sur-mesure en lin taupe, avec une cravate bleu roi et une chemise blanche.

Tandis qu'elle, vêtue d'un manteau camel sur une blouse cache-cœur noir et une jupe crayon en cuir assorti, venait tout juste d'arrivée par le premier vol en provenance de Catane, et tirait derrière elle une grosse valise à roulette.

Lorsque leurs regards se croisèrent, après plus d'une semaine de séparation, Fiorella sentit comme un courant électrique lui parcourir le corps. Une sensation totalement enivrante qui lui donnait envie de déplacer des montagnes. Et malgré tous les sentiments contradictoires que lui inspirait la situation familiale complexe dans laquelle elle s'était mis toute seule, elle ne put s'empêcher de sourire comme une petite fille naïve et folle de joie, en voyant cet homme qu'elle ne pourrait certainement jamais avoir. Du moins, pas pour le moment en tout cas. Mais avec un peu de chance, les documents qu'elle avait étudiés dans l'avion l'aideraient peut-être à convaincre son père, à voir à quel point Andrés était fait pour elle.

Quand elle fut suffisamment proche de lui, Andrés enroula un bras autour de sa taille et vint nicher son nez dans le creux de son cou, pour y déposer un tendre baiser et s'enivrer de son parfum fleuri.

-  Buongiorno bellezza, come stai ? [Bonjour beauté, comment vas-tu ?] Lui demanda-t-il d'un sourire ravageur et d'un regard de braise qui balaya son corps de haut en bas, faisant oublier à Fiorella tout ce qui la tracassait.

-  Molto, molto bene ora ! [Très, très bien maintenant !]

-  Bienvenue en France, le pays de l'amour et de la liberté, lui lança Andrés dans la langue de Molière. Aller, viens ! Poursuivit-il en espagnol d'un grand sourire amusé en l'invitant à prendre place dans le véhicule.

C'est alors que se matérialisa, comme sortie de nul part, un homme qui s'empara de sa valise pour la ranger dans le coffre de l'auto. Cet homme avait un visage aux traits carrés, encadré de cheveux mi-long châtain, un regard doux et sa bouche était habillée d'une moustache. Il portait un trench beige sur une chemise blanche, une cravate verte olive et un pantalon noir.

 Il portait un trench beige sur une chemise blanche, une cravate verte olive et un pantalon noir

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Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant