Partie 19

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154 avenue des Champs-Elysées - Paris - Ile-de-France - France
3 heures après avoir quitté Marseille

En tout début de matinée, à deux pas de l'Arc de Triomphe, une Mercedes-Benz noire aux vitres teintées venait de se garer devant l'une des plus anciennes et grandes entreprises du secteur du luxe ; qui conçoit, fabrique, distribue et vend des mont...

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En tout début de matinée, à deux pas de l'Arc de Triomphe, une Mercedes-Benz noire aux vitres teintées venait de se garer devant l'une des plus anciennes et grandes entreprises du secteur du luxe ; qui conçoit, fabrique, distribue et vend des montres, des lunettes, des parfums, des sacs, des portefeuilles et surtout des bijoux.

-  Wow, alors c'est ça ton gros coup ? Cartier ? S'étonna Fiorella installée sur la banquette arrière de la Mercedes, le regard porté sur le bâtiment qui lui faisait face.

-  Tu trouves ça trop prétentieux ? Répliqua d'un air hautain Andrés assis à sa gauche.

-  Non, je dirais plutôt qu'il faut avoir une sacrée paire de couilles pour faire un coup pareil.

-  Et tu sais de quoi tu parles, s'enjoua-t-il d'un regard plein de sous-entendu.

Fiorella se contenta de lever les yeux au ciel, tandis qu'à l'avant du véhicule, il muto [le muet] esquissait un bref sourire amusé, que la Sicilienne perçue dans le rétroviseur.

-  Explique-moi plutôt comment vous comptez écouler les diamants ? Demanda-t-elle pour recentrer le sujet de conversation. Je serai vraiment curieuse d'entendre ça.

C'est alors que s'ouvrirent simultanément la porte du passager et celle du côté de Fiorella.

La première dévoila un homme barbu, aux cheveux sombres et au physique de boxeur, qui semblait en apparence bourru comme un orso [un ours].

-  Bonjour, grogna-t-il d'une voix rauque à l'ensemble des occupants, en s'installant lourdement sur le siège libre à côté du chauffeur moustachu

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-  Bonjour, grogna-t-il d'une voix rauque à l'ensemble des occupants, en s'installant lourdement sur le siège libre à côté du chauffeur moustachu.

-  Tout est prêt ? Le questionna Andrés.

-  Encore quelques détails à régler et on sera bon.

La seconde portière s'ouvrit sur un homme brun au visage rectangulaire, vêtu d'un costume cravate noire.

L'un comme l'autre avait le regard cerné, comme s'ils avaient passé la nuit a travaillé. Sans doute, cherchaient-ils à présent à fuir au plus vite les lieux, avant l'arrivée des premiers employés de l'entreprise qu'ils avaient prévu de braquer.

Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant