Partie 22

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Villa Calabria - Patti - Sicile - Italie
46 heures après le braquage de la boutique Cartier

Au nord de la Sicile, sur l'autoroute A20 entre Palerme et Messine, une Rang Rover Sport couleur bleu nuit venait d'emprunter la brettelle de sortie, à hauteur de la zone industrielle de la petite ville de Patti. Le véhicule prit ensuite la direction du sud sur la Strada Provinciale 119, puis, à l'intersection s'engagea à l'Est sur la SP113. Une route qui conduisit ses occupants à traverser un petit hameau tranquille sur les hauteurs de la ville. Andrés assit sur le siège conducteur suivait avec attention les indications que lui donnait Fiorella, installée sur la place voisine.

Et alors qu'il continuait leur assertion sur cette petite route au milieu des citronniers. En observant attentivement les environs, l'Espagnol remarqua qu'ils avaient maintenant suffisamment de hauteur pour dominer la mer. Leur offrant un contraste éblouissant entre le vert de la nature, le jaune des fruits et le bleu du ciel et de la mer. La mer tyrrhénienne qui au loin laissait deviner les courbes volcaniques des Îles Éoliennes.

Andrés s'imagina ainsi sans mal que la villa des parents des Fiorella, qui se dressait plus haut sur la colline, devait offrir une vue aussi spectaculaire que celle-ci, sur la baie et ses horizons

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Andrés s'imagina ainsi sans mal que la villa des parents des Fiorella, qui se dressait plus haut sur la colline, devait offrir une vue aussi spectaculaire que celle-ci, sur la baie et ses horizons.

Après quelques kilomètres, la silhouette de l'imposante demeure commença à se détacher progressivement à travers les arbres. Fiorella lui ordonna alors de tourner à droite et ils se retrouvèrent face à un élégant portail en métal fermant un mur en grès blanc d'environ deux mètres de haut, qui courrait autour de la propriété. De part et d'autre de l'entrée, se dressaient deux colonnes surmontées chacune de caméras. Un imposant dispositif protégeant ainsi ses habitants, et faisait de ce lieu une véritable forteresse.

Derrière le portail, trois gardes vêtus de costume sombre firent leur apparition. L'un d'eux passa le portail et s'avança prudemment vers le véhicule, une main dans le dos. Comme pour être prêt à dégainer, en cas de danger, son arme cachée à la ceinture de son pantalon. Car bien qu'il connaisse la propriétaire du Rang Rover Sport bleu-nuit, les vitres tintées l'empêchaient de s'assurer de l'identité des occupants. Quand l'homme d'environ une trentaine d'année, aux cheveux ébène et aux yeux sombres qui affichait un visage fermé, arriva à la hauteur du conducteur, Fiorella demanda à Andrés d'abaisser la vitre. Et lorsque le garde reconnu le visage de la jeune Calabria sur le siège passager, celui-ci se détendit un peu.

-  Buongiorno signorina Fiorella [Bonjour mademoiselle].

Buongiorno Tomma, s'enjoua la jeune femme en se penchant du côté conducteur pour mieux se montrer. Je suis contente de te voir. Comment va ta famille ?

-  Ils se portent tous très bien, merci de demander, sourit brièvement l'homme.

-  Je suis ravie de l'entendre. On ne manquera pas de vous faire parvenir un cadeau pour la naissance du petit.

Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant