Partie 23

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Villa Calabria - Patti - Sicile - Italie
48 heures après le braquage de la boutique Cartier

Le plan établi par Fiorella s'était déroulé à merveille, Don Rosario avait accepté le marché, et même accordé sa bénédiction

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Le plan établi par Fiorella s'était déroulé à merveille, Don Rosario avait accepté le marché, et même accordé sa bénédiction. Une belle réussite, voilà à quoi pensait Andrés de Fonollosa en descendant les escaliers en marbre de la maison principale des Calabria, pour rejoindre Fiorella dans le jardin. Et pour fêter cette réussite, il n'aurait pas été contre un verre de champagne français millésimé. Une récompense élégante et raffinée, qu'il pourrait savourer en affichant un sourire de satisfaction.

En arrivant en bas des escaliers, l'Espagnol remarqua que la double porte en vieux bois avait été ouverte en grand. Laissant ainsi rentrer dans le hall d'entrée les rayons du soleil qui commençait à décliner. Une large ouverture qui devait surtout profiter aux enfants. Leur permettant ainsi d'aller et venir entre leur grand terrain de jeu qu'était le jardin, et la maison de leurs grands-parents qui servait aussi en quelque sorte de siège social à l'entreprise familiale, dans laquelle travaillait tous - ou presque –les membres du clan Calabria. Une demeure dans laquelle passait certainement beaucoup de temps leurs parents.

Depuis l'encadrement de la porte d'entrée, où il se trouvait désormais, Andrés repéra rapidement Fiorella, assise en tailleur au milieu du carré d'herbe, situé près de la piscine à débordement

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Depuis l'encadrement de la porte d'entrée, où il se trouvait désormais, Andrés repéra rapidement Fiorella, assise en tailleur au milieu du carré d'herbe, situé près de la piscine à débordement. Elle jouait, comme promis, avec ses neveux et sa nièce aux dominos. La bande qui avait été élargie de deux nouveaux membres. Deux autres petits garçons de 8 et 3 ans, aux cheveux aussi sombres que ceux de leur cousin. Le plus jeune qui, installé sur les jambes de sa tante, semblait faire équipe avec elle. Tous les six riaient, se chahutaient, en bref, ils s'amusaient. Une vision attendrissante, qui donnait de plus en plus envie à Andrés de faire des enfants à Fiorella. Ne serait-ce que pour reproduire ce tableau qui se dessinait devant ses yeux, et dans laquelle elle semblait si heureuse et épanouie. Et il en était maintenant convaincu, elle ferait une mère merveilleuse.

Tout à coup, Andrés sentit une présence, ce qui le fit sortir de ses songes. Un individu qui s'était positionné à sa gauche. En portant son attention sur celui-ci, Andrés reconnu le visage de Jacopo, le cadet de la famille, âgé de 5 ans de plus que sa sœur. Comme lui, il avait le regard porté au loin sur Fiorella et les enfants.

Andrés & Fiorella de Fonollosa [EN PAUSE] | La Casa de PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant