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"𝘖𝘯 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘩𝘢𝘪𝘯𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳."

Jennie

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Jennie

Depuis que nous sommes arrivées chez Lisa pour une raison inconnue, mon coeur ne fait que battre de plus en plus vite.

Lisa m'expliqua que ses parents étaient en déplacement et seraient donc absents pendant une semaine.
Rosé devait déjà être au courant vu que Lisa et elle sont meilleures amies depuis longtemps...

La première chose qui me surpris en pénétrant dans la maison de Lisa fut la superficie.
Elle devait avoir une maison supérieure en longueur et en largeur deux fois à la mienne.
Elle comportait au moins plus d'une douzaine de pièces. Toutes spacieuses.
Comment sa famille pouvait-elle avoir autant d'argent après avoir été contraints de déménager sans le vouloir ?

Lisa nous proposa de nous installer dans le canapé et commença à nous expliquer ce que lui avait dit la proviseure :
« Elle m'a dit qu'elle ne préviendrai pas mes parents et s'occuperai de la famille de Yong-Lee et des trois filles pour qu'elles n'aillent pas porter plainte.
- Pourquoi elle a fait ça ? demanda Rosé.
- Elle a dit, poursuivit Lisa, que j'avais un joker et que je venais de l'utiliser. La prochaine fois que je venait à porter atteinte à quelqu'un, là elle ne le laissera pas passer.
- Et elle est au courant que c'est Yong-Lee qui a commencé en te frappant ? demandais-je.
- Oui. Elle est aussi au courant que c'est elle qui te harcelait et m'a dit qu'elle en parlerait avec elle. ».

À ces mots, je soufflai de soulagement. Plus pour Lisa que pour moi...

Sans nous en rendre compte, on discuta longtemps toutes les trois, un peu de tout et de rien, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive qu'il était presque vingt et une heures et qu'on avait pas fait nos devoirs pour le lendemain.
En même temps on avait fini les cours tard, et on avait pas vu le temps passer...

Alors on décida de s'y mettre et on ne les termina qu'à vingt-deux heures, sans avoir mangé.
J'avais prévenue Lisa que je vivais seule chez moi et que, de toute façon, mes parents ne s'inquièteraient pas de ne pas me voir rentrer, mais je ne lui avais pas parler de mon père... J'avais inventé une histoire du genre : mes parents sont partis en voyage d'affaire, ou un truc dans le genre, et les parents de Rosé connaissaient très bien Lisa et sa famille, donc ils ne s'inquiétaient pas que leur fille reste tard chez elle. Du moment qu'elle les prévienne...

Aux alentours de vingt-deux heures, ayant fini nos devoirs, Lisa proposa qu'on commande des pizzas et qu'on se les mange devant un film, malgré le fait qu'il y ai cours le lendemain.

N'ayant jamais pris du plaisir dans la vie en enfreignant les règles et en passant du temps avec mes amis, que je n'avais jamais eu d'ailleurs, je décidai de profiter un maximum de mes nouvelles amies.
Je n'avais jamais passé d'aussi bons moments de ma vie.
Sans m'en rendre compte, Rosé et Lisa étaient devenues mes deux meilleures amies, en seulement un jour.
Entre mon père et mes journées interminables et horribles au lycée, rigoler, voir même juste sourire, étaient devenues des choses impossible pour moi.
Jusqu'à ce que je rencontre Lisa...

On commanda donc des pizzas qui arrivèrent aux alentours de vingt-deux heures trente et on se regarda un film d'horreur.

Je n'avais jamais été très horreur. J'étais le genre de fille à paniquer et sursauter pour un rien...
Mais je savais que Lisa et Rosé aimaient ce genre de films. Lisa en particulier. Ça se voyait.

Le film dura deux longues heures pendant lesquelles je n'ai fait que fermer les yeux, sursauter et crier, ce qui a fait rire Lisa et Rosé.
Et je me suis rendue compte que pour la première fois depuis très longtemps, on ne rigolait pas de moi pour se moquer avec méchanceté...

Vers la fin du film, alors qu'il faisait nuit noire dehors, je sentis mes yeux me piquer et mes paupières se fermer lentement, sans que je puisse lutter et, au bout de peut-être cinq minutes, alors que j'entendais la musique du générique de fin et Rosé parler à Lisa, mes yeux se fermèrent, me plongeant dans un sommeil que je crois bien être le plus tranquille et le plus agréable depuis un bon bout de temps...

Vers la fin du film, alors qu'il faisait nuit noire dehors, je sentis mes yeux me piquer et mes paupières se fermer lentement, sans que je puisse lutter et, au bout de peut-être cinq minutes, alors que j'entendais la musique du générique de fin et...

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dark love
J
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𝐃𝐀𝐑𝐊 𝐋𝐎𝐕𝐄    ;    jenlisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant