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" 𝑆𝑖 𝑗𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒... 𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑚𝑜𝑖.
𝑆𝑖 𝑗'𝑎𝑖 𝑝𝑒𝑢𝑟... 𝑟𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑖.
𝑆𝑖 𝑗𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒... 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑖.
𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑖 𝑗𝑒 𝑚𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑗𝑒 𝑡'𝑒𝑛 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑙𝑖𝑒...
... 𝑛𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠. "

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PDV Lisa :

Me rendant compte qu'il était presque minuit et que j'avais erré dehors presque trois heures, j'ai fait demi-tour vers le chemin de ma maison.

Ça faisait trois heures que je marchais. Vers où, je n'en avais aucune idée, mais j'avais besoin de marcher pour évacuer ce que je ressentais, vider mes émotions...

Pendant un peu moins d'une heure, vers vingt deux heures, je m'étais assise sur un banc quelque part et je m'étais mise à pleurer, trop en colère et bouleversée par ce que m'avait dit Rosé.
J'avais la désagréable impression que Jennie m'avait trahie en dévoilant le secret que je lui avais demandé de garder...

Il faisait nuit noire désormais, mais ça ne me posait aucun problème pour marcher.
Je sentais que j'avais encore les yeux rouges d'avoir pleuré, sur un banc, mais je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'était rentrer chez moi...

Alors, après dix minutes de marche, je suis arrivée dans ma rue et j'ai pris mon téléphone pour la première fois depuis que j'étais sortie.
Dès que je l'ai allumé, j'ai vu trois notifications sur l'écran qui indiquaient : Jisoo : 6 appels manqués, Rosé : 10 appels manqués, et en dessous : Jennie : 19 appels manqués.
Mon coeur se serra, me rendant compte que mes amies s'étaient inquiétées pour moi.

J'arrivai, au bout de quelques minutes, devant chez moi et ouvris doucement la porte, de sorte à faire le moins de bruit possible.
À l'intérieur, tout était éteint et silencieux. Je regardai mon téléphone et vis qu'il était vingt-trois heures dix.
Alors je refermai la porte, enlevai mon manteau et mes chaussure avant d'apercevoir Rosé et Jisoo, allongées sur le canapé du salon, qui semblaient dormir profondément.
J'ai alors traversé le rez-de-chaussée, je suis montée discrètement à l'étage en essayant d'être silencieuse, et je suis entrée dans ma chambre.

À l'intérieur, tout était éteint et silencieux, mais même dans le noir, j'ai pu apercevoir Jennie, allongée dans mon lit, qui semblait dormir profondément.
Je m'approchai et vit que son téléphone était posé à côté d'elle, encore allumé, sur ma fiche de contact où figurait le bouton : Appeler Lisa.
Mon coeur se brisa. Jennie s'était endormie à force de m'appeler au téléphone parce qu'elle s'inquiétait...
Alors j'ai pris son téléphone et je l'ai éteint en le posant avec le mien sur le bureau avant de venir me glisser dans le lit sous la couverture aux côtés de mon amie. Ça l'a réveillée, et elle commença à s'agiter et à se retourner dans le lit.

Au bout de quelques secondes, le coeur battant, je la vis ouvrir les yeux, tournée vers moi, et elle mit du temps à comprendre que j'étais rentrée :
« L... Lisa ? demanda-t-elle soudainement la voix tremblante.
- Hmm...
- C'est toi ?
- Oui. ».

À ces mots, je la vis se redresser dans le lit, presque brutalement. Je m'attendais à ce qu'elle me crie dessus parce qu'elle s'était inquiétée pour moi et que j'étais sortie toute seule dehors jusqu'à vingt-trois heures passées, mais au lieu de ça, je la vis fondre en larmes sous mes yeux.

Vous ne savez pas comme ça m'a fait mal au coeur de la voir pleurer. J'avais l'impression que tout était de ma faute, et le mince reste de colère qui restait encore en moi, se dissipait presque complètement...

Alors je me suis redressée dans le lit, et j'ai doucement pris Jennie dans mes bras en lui chuchotant :
« Hey... Jennie... Hey... ».
Je passai ma main dans ses cheveux et elle recula doucement.
Ses yeux se plongèrent dans les miens et la voir aussi triste me faisait mal au coeur :
« Je suis désolée de... De m'être énervée pour ce que Rosé m'a dit tout à l'heure... commençai-je. Et pour... Pour être partie tout seule... Je... Je ne voulais pas t'inquiéter, je suis désolée... ».
Jennie renifla et essuya les dernières larmes sur ses joues :
« Quand... Quand Rosé m'a dit que tu étais partie, j'étais terriblement inquiète et ça m'a rendue malade. m'expliqua-t-elle. J'avais... J'avais peur que tu ne reviennes pas et... Je me suis sentie seule et tellement coupable... ».

Sa voix se brisa et elle se remit à pleurer :
« Hey... Jennie, je suis là maintenant... murmurai-je en la prenant dans mes bras. Je suis là... J'aurais jamais dû m'en aller, j'aurais dû rester avec toi... Je suis désolée... ».

Au bout de quelques secondes, Jennie arrêta de pleurer et je la sentis se détendre dans mes bras.
Alors, je passai une main dans son dos et l'embrassai sur la joue :
« Tu peux te détendre maintenant... lui murmurai-je. Je suis là... ».
Au bout d'une ou deux minutes, je sentis qu'elle s'était endormie. Alors, je reculai doucement et l'allongeai dans le lit près de moi.

Je me suis allongée sous la couverture aux côtés d'elle, désormais profondément endormie.
Pas un seul instant je ne m'étais imaginée qu'elle s'était autant inquiétée pour moi au point de s'en rendre malade... Je n'avais pensé qu'à moi en sortant dehors seule pendant presque trois heures...

J'ai pris la main de Jennie sous la couverture et j'ai fermé les yeux, sentant que la fatigue était entrain de me rattraper. Et au bout de quelques secondes, je sombrai dans un profond sommeil...

구레무

𝐃𝐀𝐑𝐊 𝐋𝐎𝐕𝐄    ;    jenlisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant