𝐃𝐀𝐑𝐊 𝐋𝐎𝐕𝐄 ; jenlisa

Violence, passivité et impuissance

" 𝑆𝑒𝑝𝑡 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑎𝑟𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟𝑒...
𝑆𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒.
𝐿𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑛. "

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PDV Lisa :

• 2 ans plus tôt •

Il faisait froid, les nuages gris présents dans le ciel annonçaient de la pluie très bientôt et comme tous les jours, je prenais le chemin du retour du collège à pied, avec un mal de ventre terrible.

Pourquoi j'avais mal au ventre ? Tout simplement parce que j'avais une peur de bleue de rentrer chez moi et que passer la porte d'entrée était une angoisse terrible...

Je rentrais de six heures de cours et il était presque dix-neuf-heures. J'étais épuisée, j'avais des cernes noirs jusqu'au milieu des joues et mon bras droit me faisait encore mal à cause d'hier...

Mais je savais que ce n'était pas fini, et que le plus dur restait à venir.

Alors, je suis arrivée devant chez moi et j'ai ouvert doucement la porte, sentant mon mal de ventre s'accentuer. Dès que je fis un pas à l'intérieur, je vis ma mère dans la cuisine, et quand elle me vit rentrer, elle se tourna vers moi et me dit avec un sourire :
« Salut ! Alors ta journée ?
- Bien, bien... répondis-je brièvement en enlevant mes chaussures et en déposant mon sac dans l'entrée. ».

À ce moment précis, je n'avais qu'une préoccupation : m'enfermer dans ma chambre, sans croiser mon père.
J'allais monter à toute vitesse les escaliers quand ma mère m'arrêta :
« Lisa ! Tu peux m'aider à mettre la table pour le  dîner pendant que je cuisines ? Tu feras tes devoirs après. ».

Sentant mon coeur s'accélérer et à contre-coeur, j'acceptai et aidai ma mère.
Alors que je posai les assiettes sur la table, je le vis sortir de sa chambre du rez-de-chaussée : mon père.

C'est vrai que je ne vous l'ai jamais décrit d'ailleurs... Il est grand. Très grand. Du genre un mètre quatre-vingt-dix. Il a des cheveux châtains mi-longs et de grands yeux noirs. Des yeux sévères et extrêmement sombres, dont j'ai malheureusement hérité et qu'on ne manque pas de me rappeler chaque jour au collège...

Alors, pendant que je mettais la table, il sortit de sa chambre, sur son téléphone et il me vit du coin de l'oeil mais ne vint pas me parler.
Il se dirigea vers le frigo de la cuisine et prit une bière qu'il décapsula devant ma mère qui lui dit d'un ton de reproche :
« C'est la cinquième que tu bois dans la journée. Il faut que tu arrêtes et que tu te nourrisse d'autre chose.
- Je fais ce que je veux. répondit celui-ci en buvant sa bière et en sortant de sa cuisine. ».

Comme mes yeux étaient focalisés sur la scène dans la cuisine en face de moi, je ne regardais pas ce que je faisais en mettant la table et, dans un bruit d'éclat assourdissant, je vis un verre tomber au sol.
Mon père le vit presque plus tôt que moi, et, réalisant ce que je venais de faire, mon coeur se mit à battre comme un fou. Je savais que j'étais morte...

Alors, mon père posa brutalement sa bière sur la table et se dirigea à pas lourds vers moi, semblant hors de lui.

Alors que j'allais me pencher pour ramasser les bouts de verre au sol, je ressentis la douleur la plus intense que je n'ai jamais ressentie au visage et ça me fit perdre l'équilibre, me faisant tomber par-terre sur les bouts de verre : mon père venait de me frapper.

Sentant un liquide tiède couler le long de la paume de ma main gauche, je vis des gouttes de sang tâcher le sol et je devinai que les bouts de verre m'avaient écorchée :
« T'as vu ce que tu as fait ? cria-t-il en montrant le verre cassé par-terre. T'es contente ? ».

Paralysée, la joue en feu et la main trempée de sang, je sentis les larmes monter et mon regard croisa celui de ma mère dans la cuisine qui faisait comme si il ne s'était rien passé :
« Je... Je suis désolée... bégayai-je en reniflant. J'ai pas fait exprès, je suis désolée... ».

Alors mon père agrippa violemment le col de mon t-shirt pour me relever et me cria de nouveau dessus :
« Tu fais tout le temps des conneries ! Tu sers à rien Lisa ! On dirait qu'on t'as jamais éduquée ! ».

Et à ces mots, avant même de me laisser réaliser ce qu'il venait de me dire, mon père me frappa de nouveau au visage, me donnant l'impression que ma mâchoire se cassait.

Je tombai de nouveau sur les bouts de verre, laissant une trace de sang sur le sol blanc carrelé.
Tentant de reprendre mes esprits, légèrement sonnée, je vis mon père aller reprendre sa bière sur la table, me laissant seule, assise par-terre, la main sur ma joue en feu.

J'ai vu que ma mère m'a regardée puis à détourné les yeux et a continué à cuisiner sans me prêter attention.

Ce n'est même pas la violence de mon père ou la douleur que je ressentais à ce moment précis qui me fit fondre en larmes...

C'était la passivité de ma mère et à quel point elle s'en fichait complètement de moi, et de ce qui pouvait m'arriver à cause de mon père...

Le goût salé du sang dans ma bouche, le bruit que faisait mon père en buvant sa bière dans la cuisine, les larmes qui coulaient sur mes joues et la douleur que je ressentais à la mâchoire et à la main gauche, je ne les oublierai jamais...

La violence de mon père, la passivité de ma mère...

Et mon impuissance...

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Hey ! 👁👄👁
Merci d'avoir lu le 40ème chapitre de ma fanfic, ça passe si vite ! Juste un petit mot à propos du chapitre d'ailleurs.

Je vous rappelle juste que cette histoire et une pure fiction ( rassemblant pour l'instant quatre personnages existants dans la réalité : Lisa, Jennie, Rosé et Jisoo ), donc les parents de Lisa ne sont pas du tout les mêmes que dans la vraie vie.
Je pense que vous le savez mais je vous rappelle qu'en vrai, ce sont des parents vraiment sympathiques et aimants envers leur fille, alors je voulais vous dire simplement que le père violent de Lisa dans la fanfic n'a aucun rapport avec son père dans la réalité...
Ça me fait mal d'écrire qu'il battait sa fille sans expliquer que c'est un personnage inventé, et que dans la vraie vie, c'est quelqu'un d'aimant et de généreux...

Voilà, je voulais juste vous parler rapidement de ça... Je me disais que je devais vous en parler au moins une seule fois, parce que je ne veux pas que les lecteurs qui ne savent rien sur les parents de Lisa s'imaginent des choses ou pensent qu'ils sont comme dans la fic ou que je m'en suis inspirée pour les décrire d'une manière péjorative...
Voilà, c'est tout, je ne vous embête pas plus et je vous dis à demain pour un nouveau chapitre !

Bonne aprem ou soirée ! ( ͡° ͜ʖ ͡°)

구레무