Une fois arrivée dans le salon mes yeux se sont écarquillés quand ils se sont posés sur les visiteurs que nous recevions. Yvan, Romain et leur mère m'attendaient dans mon salon. J'ai fixé avec de mes yeux surpris Yvan, me posant tout un tas de questions. Je me demandais ce qu'il faisait là, comment il allait réagir à la présence de Robin et tout un tas d'autres questions. Il me fixait dans les yeux sans ne rien me dire. Oui, j'ai beau le haïr tout ce qu'il peut penser m'importe. Cela à duré quelques secondes. Quand mon amoureux m'a sauté dans les bras. (faites pas des yeux de choqués ahah).
Rom: Mais qu'est-ce qu'il t'es arrivé Johan (me faisant un énorme câlin). J'ai eu tellement peur! (Me tapant l'épaule) Plus jamais tu me fais ça toi.
J'ai souris, il était trop mignon! Je l'ai serré dans mes bras, ce qui l'a beaucoup surpris.
M: Désolée, mon chaton, plus jamais promis.
Élise (Mère d'Yvan et Romain) Ben alors ma belle qu'est-ce qu'il t'es arrivé?
M: J'ai fais une grosse crise d'anémie. Pourquoi vous êtes là tous les trois? (posant mon regard sur lui.
E: J'ai aperçu ton père quand il a appris, on a donc foncé chez vous.
M: Ah, d'accord! Euh...Robin, je te présente Romain, mon petit bébé (lui tenant la main.) , mon meill...Yvan et leur maman Élise.
Yvan a baissé la tête à cette phrase.
Rob: Enchanté.
On a tous un peu discuté. Puis robin est parti.
Rob: Merci pour le verre et toi (me pointant du doigt), tu manges hein!
Je me suis levée et ai embrassé sa joue. Non ce n'était pas pour rendre Yvan jaloux, c'est juste que j'ai beaucoup appris de Robin et il m'a beaucoup aidé ce jour là, ça m'a vraiment fait changer d'avis sur lui. J'ai donc voulu le remercier de la manière la plus douce qui soit. Il m'a regardé surpris puis m'a embrassé le front pour me montrer qu'il voulait me protéger dorénavant. Une fois qu'il fût parti on a tous discuté.
E: Yvan tu devrais peut-être resté avec Johan cette nuit. Elle doit avoir besoin d'une présence ce soir.
Y: Je...Je ne peux pas ce soir...j'ai pleins de trucs à faire demain. (Baissant la tête).
Sans pouvoir le contrôler, un petit rire est sorti dans un de mes souffles. J'ai ensuite baissé la tête avec un sourire sarcastique et méprisant plaqué sur mes lèvres.
R: Moi je pourrais peut-être resté avec elle cette nuit!
M: Ça me ferais très plaisir mon trésor.
Yvan m'a regardé dans les yeux et j'ai soutenu son regard.
E: Oui c'est une bonne idée. Je serais rassurée qu'un des garçons soit avec toi.
Je ne vous l'ai peut-être jamais dis mais la famille d'Yvan et la mienne sont très proche. Quand j'ai voulu dormir avec lui pour la première fois mes parents ont tenu à rencontrer sa maman et ils sont devenus amis. Les Noël, on les passe ensemble comme tout un tas de fêtes. C'est pour ça que je considère Romain comme mon frère. Élise c'est comme ma tante! C'est pour cela qu'elle s'inquiète tant!
Bref, au bout d'une longue discussion avec Élise et mes parents qui n'ont cessé de me dire à quel point c'est important de manger, Élise et Yvan étaient prêts à partir. Élise m'a pris dans ses bras en me demandant, non, en m'implorant de faire attention à moi. Je lui ai promis sinon elle n'allait pas dormir de la nuit la pauvre. Je l'aime beaucoup. Même si je la vouvoie, elle fait parti de ma famille. Yvan s'apprêtait à partir, sans me dire au revoir. Il s'est dirigé vers la porte sous mon regard impassible et celui un peu ahurit de son frère. Il s'est stoppé sans que je ne comprenne pourquoi, a regardé ma porte quelques secondes puis s'est tourné vers moi. Il s'est approché de moi, a glissé ses mains sur mes hanches me forçant ainsi à me mettre sur la pointe des pieds, il a collé son front au mien et a dit:
Y: Plus jamais tu me fais ça...Promets le moi!
M: Je..euh...
Y: Johan! Promets-le moi!
J: Je te le promets!
Pourquoi je lui promets quoi-que ce soit moi? Je vais pas bien? Et bien si, je sais qu'il s'inquiète malgré tout et même si lui faire du mal m'a effleuré l'esprit, je ne pourrais jamais me rendre malade pour faire du mal à quelqu'un, c'est bien trop affreux, même venant de moi. Et surtout je serais incapable de le faire souffrir de cette manière, lui, Yvan.
Y: (me fixant de ses yeux clairs) Sûre?
J: Je ne pourrais pas rigoler avec ça Yvan!
Y: (chuchotant) : Merci!
Il a ensuite plaqué ses mains sur mes joues pour attiré mon visage vers le sien. Il a finit par déposer ses lèvres sur mon front brulant.
Y (chuchotant) : Je ne pourrais pas le supporter si il t'arrivais malheur.
Puis il est parti sans que je ne puisse lui répondre quoi que ce soit. J'étais perplexe par cette confrontation. C'était loin de s'être passé comme dans mon imagination, où je m'imaginais le frapper comme une folle.
Mes parents et Romain m'ont ensuite forcés à manger...
Avec Romain, on est ensuite parti nous coucher. Enfin, nous coucher c'est un bien grand mot! On s'est posé dans mon lit et on a parlé toute la nuit!
R: C'était qui le mec qui t'as raccompagné?
M: Robin. Il m'a vu m'évanouir, il m'a rattrapé avant que je me fracasse le crâne contre le sol et m'a ensuite emmené à l'hôpital.
R : Vous avez l'air proche.
M: (riant) Ah non pas du tout! Ça fait 6 semaines qu'il essaie de me faire manger mais je l'envoyait toujours bouler. On ne se parle que depuis tout à l'heure.
R: Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis?
Quelle fouine ce petit.
M: (riant encore): Il m'a expliqué pourquoi il essayait de m'aider et j'ai compris que c'était pas un mec qui voulait me mettre dans son lit.
R: Fais attention quand-même!
M: Promis.
Il m'a serré dans ses bras et a chuchoté au creux de mon oreille.
R: Tu sais, il est mal lui aussi.
J'ai tout de suite compris de qui il parlait.
M: Ton frère a pris sa décision, je ne l'approuve pas mais je la respecte. Il ne veut pas de moi, il n'est pas amoureux de moi et ne me considère plus comme sa meilleure amie, je dois faire avec, même si c'est dur.
R: Crois-moi, jamais il n'a aimé comme ça. Jamais il n'a été amoureux comme ça. Et tu restera à jamais, que vous soyez en couple ou que ne vous vous parliez plus, sa meilleure amis, la fille qu'il aura aimé plus fort que n'importe quoi ou n'importe qui, à n'importe quelle échelle (amitié, amour, fraternité...). Tu es et restera à jamais son bijou.
Un larme salée a roulée sur ma joue. Romain la immédiatement essuyée de son pouce et a déposé un tendre baisé sur la joue où roulait la larme quelques secondes auparavant.
M: Heureusement que je t'ai toi! Tu ne m'abandonneras jamais toi, hein?
R: T'es malade? Jamais je ne serais aussi stupide que mon frère pour laisser une fille comme toi, aussi géniale, ma grande sœur, seule. Jamais je ne pourrais t'abandonner. Ne pas avoir de réponse de ta part pendant tant de temps a été si douloureux.
J'ai baissé la tête à cette dernière phrase...
M: Désolée...
Il a relevé mon menton de ses deux doigts doux et agiles.
R: Hey, si tu me promets de ne plus jamais le refaire, j'oublie tout!
M: Je te le promets.
R: Tu n'as pas de vue sur ce Robin?
M: (Riant encore) Non! Il est gentil c'est tout! Je ne veux plus de copain pour le moment!
R: Je serais le seul homme de ta vie alors?
Il m'a dit ça avec une petite tête, des yeux grands ouverts et avec un air enfantin, le plus drôle c'est qu'il ne rigolait pas. Il était absolument trop mignon. Je ne pouvais pas résister à cette bouille d'ange. Je lui ai souris de toutes mes dents.
M: Bien évidemment, mon amour. T'es le seul à qui je pensais quand je ne parlais à plus personne, je m'en voulais de ne plus te parler, j'avais peur que tu ailles mal.
R: Mais je vais bien maintenant.
Je lui ai fait un gros bisou sur la joue et l'ai pris dans mes bras. Il m'a serré très fort. J'étais trop bien. J'avais retrouvé mon amour de petit frère. Alors vous allez vous dire, cette meuf elle est grave tactile, elle fait des câlins à tout le monde et elle aime tout le monde. Non je suis comme ça qu'avec les garçons que j'aime le plus. Mais oui, je suis très tactile, c'est pour ça qu'il y a de l'ambiguïté dans mes amitié mais vous savez vivre à fond une amitié et de toucher, dire des choses touchantes (qu'on pense) à cet ami, c'est tellement bon et tellement mieux. C'est comme ça que tu te rend compte que l'amitié est aussi forte que l'amitié mais se vit juste différemment, c'est là que tu ressent des sentiments puissants mais qui ne sont pas passionnels. Alors certes des fois tu n'arrives plus à faire la différence entre l'amour et l'amitié et des fois l'amitié devient tellement puissante que tu tombes amoureuse mais ça n'arrive pas à chaque fois. Romain c'est mon petit frère, mon bout de chou, celui qui ne blesserais jamais.
R: Bon raconte-moi, tu l'as fait galéré Robin?
M: (explosant de rire, oui je ris tout le temps.) Oh tu n'imagines même pas à quel point. Le pauvre je l'ai fait souffrir!
R: Ça ne m'étonne pas de toi (souriant sournoisement).
Je lui ai mis une petite tape sur le torse.
M: Mais c'est qu'il s'entraîne le petit. Ça muscle, ça muscle.
R: Ah ah très drôle!
M: Toujours!
R: Ça fait trop plaisir de te voir sourire, de te voir tout court!
M: J'ai appris grâce à Robin, que il y a plus grave que mon histoire dans la vie, j'ai surmonté tant d'épreuves avant. Bien plus dure que celle-là.
R: Oui mais, il était là pour t'aider à les surmonter.
M: Oui! C'était mon pilier. Quand il est parti, tout s'est effondré. Je me suis effondrée.
R: C'est compréhensible.
On a ensuite continué à parler toute la nuit, de tout et de rien, je n'ai fait que rire, c'était trop bon. C'est tellement bon cette sensation de chaleur dans la poitrine, la joie. Et il y avait une autre sensation que je n'avais pas ressentie depuis longtemps qu'était plus qu'agréable, me sentir aimée, me sentir en confiance avec quelqu'un qui m'aime et que j'aime moi aussi. Le lendemain, il est parti en cours, mes parents ont dû travailler aussi, c'était trop important ce que j'ai tout à fait compris, ils jouaient leur carrière pour le coup. J'ai donc passé la journée comme une larve sur mon lit à regarder des films et a manger ...un peu. Le soir, vers 18 heure, ça a sonné à la porte.