Recherche un câlin pour une grincheuse

Chapitre 15 Dispute en entrée

L'Embassade, restaurant chic et gastronomique est face à nous. Il faut avouer que ça m'a l'air pas trop mal vu de l'extérieure. Mais bon on juge pas un resto à sa façade ! Pendant que Fannie est partie garé sa voiture, Katrine et moi attendons devant le restaurant depuis quelques minutes et je remarque qu'elle tourne sans arrêt la tête vers moi comme si elle cherchait à me parler. Mais quand je vais pour lui demander, Fannie rapplique et nous pousse vers l'entrée!

Un maître d'hôtel nous guide à une table pour quatre dans le fond de la salle. Nous passons devant une assemblé de personnes toute plus chic les unes que les autres. Et moi qui arrive en jean converses, je fait limite tâche au milieu de tout ça ! On nous fait assoir à une table, dresser pour quatre sur une magnifique nappe blanche. Manque plus que les chandelier pour mettre l'ambiance ! Le maître d'hôtel fait appel à un serveur pour débarrasser le couvert en trop et nous donne des menus. Puis il nous laisse tranquille le temps de se décidées. Après avoir regarder le menu, nous arrêtons notre choix sur une joues de Raie et Calamar à la plancha avec des fleur de courgette pour Katrine, une pièce de filet de charolais et un pressé de pomme et cèpes pour Fannie. Quand à moi j'ai choisie un rizotto girolles et crevettes de Sète en blanquette de petits légumes. J'avoue avoir choisie légèrement au pif face au serveur mais arriver à la dégustation des plats, c'est divin. Mon assiette est dévoré en l'espace de quelques minutes. Niveaux bonnes manières, on repassera mais impossible de me retenir face à un plat si délicieux. Le chef peut voir ça comme un compliment !

La discussion à table est bon enfant et malgré l'endroit guindé. Il faut dire que durant le repas, on bois plusieurs bouteilles de vin blanc, je me sens alaise et détendu. Malheureusement se sera te courte durée ! Car à peine les desserts fini et débarrasser, les hostilités commence :

- Alors Fannie m'a racontée que Thomas t'avais harcelée ! Raconte Katrine tout en hélant un serveur pour le café.

Je ne veux rien laisser voir au malaise qu'elle vient d'instauré et essaie de reprendre contenance face aux filles. Manque de bol pour moi, elle rattaque de plus belle :

- Tu ne devrais pas te laisser intimider par ce type d'homme. Pour le peut que j'ai pu voir de lui, c'est un sale con prétentieux et arrogant qui croit que tout lui est dû ! Il ne t'aimait pas à ta juste valeur.

- Je ne veux pas en parler. c'est du passé. Répondis-je calmement

Fannie reste en retrait dans cette conversation. Elle est mal à l'aise à l'idée de s'interposée entre sa tante et moi. Je peux le comprendre et ne souhaite pas me disputée avec elles. Il faut désamorcé la bombe rapidement.

- J'ai passée une super journée ! Ce dîner était délicieux , merci beaucoup !

Malgré ma tentative de changer de sujet, Katrine n'y prête même pas attention et relance la conversation se qui commence vraiment à m'agacer :

- Tu devrais appeler la gendarmerie et porter plainte. Tu baisse les bras trop facilement et tu te fait marchée dessus. Je t'ai connu plus combative.

- Pour la dernière fois chère Tatie, je te demande d'arrêtée d'en parler où la conversation va mal finir. . .

Bien sûre cela ne change rien, Katrine continue comme si je n'avais rien dit. Le malaise enfle en moi et la colère bouillonne.

- Toi qui a un caractère de cochon, tu fait ta chiffe molle et le laisse continuer alors qu'il pourrait être puni !! Tu mérite bien mieux comme se beau jeune homme en photo ! Je suis persuader que tu va laisser tomber avec lui aussi par peur de l'autre connard !!!!

Là s'en ai trop, je craque et me lève d'un coup sec en renversant ma chaise et lui balance mon verre de vin blanc en pleine figure. Je regrette que sa ne soit pas du rouge pour bien marquer le coup. Je lui hurle dessus devant tout le restaurant :

- STOP FERME LA !! JE N'EN PEUX PLUS !! Fout moi la paix et oublie moi, repart en Italie et lâche moi la grappe, PIGER !!

Après avoir déversée ma colère, j'attrape mon sac et ma veste prête à partir quand Fannie m'attrape par le bras pour essayer de me retenir. Je me retiens de justesse de l'insultée. Je tire un coup sec sur mon bras pour me dégager. Malgré tout je lui en veux de ne pas être intervenue pour calmer sa tante. Fannie a toujours été frileuse dès qu'il s'agit d'exprimer ses sentiments, que se soit la colère, la peur ou l'amour. Elle refuse catégoriquement de se mêler d'une dispute mais j'aurais aimée qu'elle me soutienne.

Après avoir récupérer mes affaires, je rejoint l'entrée en essayant d'oublier les regards des clients. J'avoue que je n'avais pas penser à toutes ces personnes autours de nous lorsque je me suis énervée. Leurs regards réprobateurs de petit bourgeois me suis et me mette mal à l'aise.

Lorsqu'enfin je me retrouve sur le trottoir, je me sens sur le point d'hyperventiler. J'essaye de reprendre mon souffle calmement en inspirant et expirant comme ma mère me la apprit par le passé. Bien trop nerveuse à l'adolescence, il m'est arriver bien trop souvent de me retrouver dans ce même cas de figure. Ma mère m'a alors appris des exercices de respiration pour m'aider à retrouver mon calme. Quand enfin ma respiration retrouve son rythme normale je me rend compte que je n'ai pas ma voiture pour rentrer à la maison. Bien sûre, je n'avais pas prévus une telle dispute qui m'obligerais à rentrer à pieds.

Je décide donc de commencer à marcher le temps d'appeler un taxi. J e ne souhaite pas rester dans les parages lorsque les filles sortirons du restaurant. Toujours en colère, je ne souhaite pas renouveler la dispute. Cela ne m'avancerais à rien !

Après avoir fouiller cinq bonnes minutes dans mon sac à main après mon téléphone ( je vais vraiment finir par acheter des sacs plus petit ) Je met enfin la main dessus et découvre un appel en absence de mon beau géant. Son appel date tout juste dix minutes, sûrement lorsque j'ai pousser ma gueulante. Pas très malin je l'avoue de m'être énerver ainsi mais trop tard pour y changer quelque chose. Je décide donc de rappeler le beau gosse pour me changer les idées.