Chapitre 30 Rivalité et crépage de chignon

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Le mois d'Août a défilé à grande vitesse et l'été s'achève bientôt, offrant des températures moins caniculaire.

Ma relation avec Samuel est au beau fixe, nous essayons de passer du temps ensemble mais ayant encore du mal à faire confiance vis à vis de mon passé, je garde une certaine distance émotionnelle avec lui ne voulant pas trop m'impliquer au risque de souffrir à nouveau.

Une routine s'est installée mine de rien dans ma vie, j'alterne entre mon travail et ma passion pour fabriquer des meubles. Mes créations se font connaître de plus en plus grâce aux bouches à oreilles et les commandes afflues ce qui me permet de gagner un peu plus d'argent pour vivre correctement.

Mon patron m'a proposé de faire des heures supplémentaires mais j'ai refusée pour me consacrer à ma passion ne voulant pas baisser les bras et garder le rythme. Même si j'avoue que mon job de secrétaire me plaît ainsi que l'ambiance de la boîte, il m'arrive de ne pas être motivée à cause d'un point négatif très important !

Ma collègue Christine alias la pouffiasse !

Malgré ses absences régulières elle arrive à me pourrir la vie durant mon temps de travail. Elle est sans arrêt sur mon dos jouant de sa soi-disant ancienneté pour me rabaisser et me lancée des piques allant même jusqu'à draguer sous mon nez Samuel qui heureusement pour ma santé mentale, l'ignore complètement malgré son insistance lourdingue. Cela dure depuis un mois mais je garde espoir qu'elle se lasse et finisse me lâcher la grappe alors je ne parle à personne de son harcèlement quotidien faisant comme si de rien n'été.

Ce matin change un peu de l'ordinaire car Sam m'emmène au boulot et c'est Fannie qui me récupèrera car ma voiture est en panne sèche ayant oublié la veille de refaire le plein ! Espérons que ce n'est pas le signe d'une journée pourri car je suis à deux doigts de craquer à l'idée de revoir la peste de Christine dans les locaux.

Arriver devant les bureaux, la voiture s'arrête et après avoir embrassé mon géant je descends en m'armant de courage pour le travail qui m'attends. Mais à peine ai-je mis un pied dans mon bureau que Christine alias "pot-de-peinture-ambulant" vient lancer les hostilités en critiquant ma tenue du jour.

Je regarde de plus près ma tenue ne voyant rien qui puisse subir une attaque. Ma tenue est composée d'un chemisier couleur crème et d'un jean slim foncé agrémenter d'une paire de nu-pied argenté dégoté pendant les soldes avec Fannie.

Je ne suis pas maquillé à cause de la chaleur déjà étouffante qu'il faisait se matin. Ce qui n'a pas empêcher ma collègue de se tartiner le visage mais avec le peu de vêtement qu'elle porte cela compense ! Aujourd'hui elle est fagotée d'un mini short blanc et d'un haut rose pailleté très échancré avec des talons d'au moins quinze centimètres ! Je n'ai rien contre cela mais pas au travail et je fini par rire car c'est belle et bien l'hôpital qui se fout de la charité !!

Décidant d'ignorer Christine je pars me servir un café vu que j'ai un peu d'avance ainsi je pourrais prendre des nouvelles de Lucie à l'accueil. Elle revient de ses congés et ma promis de me montrer des photos de son séjours en Espagne. Mais il semblerait que le deuxième round vient de commencer car "pot-de-peinture-ambulant" me rattrape dans le hall et reprenne de plus belle :

- Je me demande comment fait Samuel pour te supporter ? Commente-elle avec une voix nasillarde. Tu ne ressembles à rien, une fille totalement quelconque et inutile !! C'est vrai quoi !!! Tu ne sers à rien dans l'entreprise, c'est moi qui fais tout le travail !! Je ne comprends pas pourquoi le patron t'a embauché ? Dit-elle se tournant vers Lucie la prenant à partie.

Lucie qui vient de me rejoindre au distributeur de café est horrifier et s'apprête à répondre quand je lui fais signe de ne rien dire et réplique face à mon assaillante :

Recherche un câlin  pour une grincheuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant