Chapitre 23 Petite visite matinale

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Quinze jours plus tard.

Je suis en train de me préparer depuis vingt bonnes minutes pour un entretien d'embauche auquel j'ai postulé il y a trois jours. Le stress est en train de monter à point que je me sens devenir folle. Depuis six heures du matin je suis debout et tourne en rond cherchant à apaiser ma peur. Fannie a repris le travail depuis plusieurs jours à la maison de retraite de Béziers. Je me retrouve seule une partie de la journée et malgré tous les gâteaux qu'elle m'a préparé avec toutes les bonnes intentions possibles, je n'arrive pas à déstresser. Les entretiens m'ont toujours rendu malades tout comme les rentrées scolaires ! A chaque fois je me transforme en une véritable boule de nerfs et ne tiens plus en place.

Pour m'occuper l'esprit se matin j'ai entreprit de finir une commande venant de notre voisine, Mme Carole, une vieille dame super gentille qui m'a demandé de lui faire une table basse en bois. Mais j'étais tellement sur les nerfs j'ai dû arrêtée au risque de me blesser avec ma scie sauteuse ! Au comble de l'agacement, j'ai même entrepris de nettoyer la maison et décaper ma chambre ! Ce qui n'a pas servi à grand-chose car à peine une heure après j'avais refait un boxon pas possible en vidant mon armoire pour essayant des tenues différentes pour l'entretien de cette après-midi. Si je décroche ce boulot, cela me permettra de me remettre financièrement à flot et renflouer mon compte bancaire après des semaines sans bosser. J'ai pu tenir grâce à la vente de certaines de mes créations mais je ne pourrais pas tenir très longtemps. Je dois avouer que j'ai déprimé un moment à cause aussi de Samuel et de notre histoire avorter. Je refuse de devenir une charge de plus pour Fannie qui a été si gentille en m'acceptant sous son toit alors je me suis poussé au cul et j'ai postuler à différents jobs dans l'espoir de retrouver un travail pour l'aider à payer les factures diverses de la vie quotidienne.

Miraculeusement après seulement une semaine de recherche, une entreprise m'a contacté. Il s'agissait de "Carl et fils" une entreprise familial dans le bâtiment qui recruter pour un poste de secrétaire. Nous avons déjà eu un entretien par téléphone qui m'avais déjà fait suer puis le patron a convenu qu'il serait plus facile de se voir pour se faire une idée et ainsi me donner une réponse rapidement.

Si je suis prise pour se job je travaillerai seulement à mi-temps mais cela me permettra de continuer ma passion et d'être indépendante financièrement. Je ne veux plus pleurer les hommes qui m'ont fait du mal du mal comme Thomas où ceux qui ont préféré m'ignorer et m'effacer de leur vie si facilement comme Samuel. Dire que l'un refuse de me lâcher alors que l'autre m'a zapper totale sans savoir que j'étais casi croque love de lui si rapidement, cela m'a grave saoulé mais hors de question de l'avouer à qui ce soit !!!!

Décidant qu'un quatrième mug de café ne suffira pas et que je ferais mieux de me changer une nouvelle fois. Je décide d'aller dans ma chambre pour enlever ce tailleur immonde que j'ai sur le dos trouvant qu'il ne me correspond pas du tout mais quelqu'un frappe à la porte d'entrée au même moment.

Je rebrousse chemin en pestant et part en direction de l'entrée pour ouvrir à l'importun. Comme d'habitude je ne vérifie pas dans le judas et j'ouvre la porte en grand pour tomber sur Samuel plus beau que jamais sur mon paillasson. Je reste un moment sans rien dire la bouche ouverte ne sachant pas trop comment réagir face à lui. Une partie de moi veut lui claquer la porte au nez pour se venger du mal qu'il m'a fait en m'ignorant et l'autre veux l'embrasser comme une damner pour retrouver le gout de ses lèvres !

Comprenant qu'il ne partira pas de là et qu'il ne fera pas le premier pas pour se décider à parler, je me lance et prend la parole d'une voix froide, je lui demande ce qu'il fait ici !

- Tu m'a clairement dit que s'était fini entre nous après avoir détruit mon téléphone bien sûr !!

- Je suis désolé ma belle de m'être emporté, cela n'aurait jamais dû arriver. Ce jour-là, ton téléphone n'arrêter pas de sonner. Je sais bien que je n'aurais pas dû répondre mais j'ai d'abord cru que s'était des démarcheurs puis plusieurs messages assez explicites sur toi se sont afficher et j'ai craquer en répondant ! Je sais que je n'aurais pas dû et que ma jalousie m'a poussé à faire des conneries ! Mais quand se connard a dit que tu étais sa fiancée et que par peur tu t'étais enfuit, j'étais blessé, mon orgueil en a pris un sacré coup !!!! Tu m'avais accusé de voir une autre femme en même temps que toi quand tu as rencontré Maëva et j'ai pensé que tu t'étais foutu de moi sur toute la ligne ! Peux-tu acceptais mes excuses s'il te plaît ! je te promets que ça ne se reproduira pas. Dit-il en baissant les yeux le dos voûter.

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