El Dragón ( En Correction )

Tu ne comprend rien

Le visage d'un homme qui travaille pour Armaàn se positionne devant moi.

Il écarquille les yeux avant de crier :

- Pourquoi y a t-il une foutue gonzesse dans le coffre ?!

Et j'entends la voix sourde d'Armaán qui se rapproche à grands pas :

- Qu'est ce que tu viens de dire ?

Il apparaît devant le coffre tandis que je suis toujours figée, allongée dans ce coffre :

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!

Il attrape mon bras, le visage tendue pas la colère. Il me sors de la voiture assez violemment :

- Tu te fous vraiment de ma gueule, Angelica ?!

J'atterris sur mes pieds brutalement. Je vois Diego et Dimitri apparaître autour de nous. Mais ils n'ont pas le temps de dire un mot qu'Armaán m'entraîne en tirant toujours sur  mon bras à l'intérieur d'une maison. Il me pousse dans une pièce au hasard, un bureau en lâchant enfin mon bras. Je me recule un peu dans la pièce pendant qu'il ferme la porte à clé.

Il passe une main rageuse dans ses cheveux avant de se tourner vers moi. Il pointe son doigt sur moi :

- Dis moi que tu n'es pas pas vraiment là !

J'acquiesce doucement.

- Tu te fous de ma gueule, Angelica ! Qu'est-ce qui t'a pris de te faufiler dans le coffre !

Je retrouve enfin mes mots :

- Tu ne m'as pas vraiment laisser le choix !

- Tu plaisantes ! Bien sûr que je ne  t'ai pas laissé le choix ! C'est la putain de décision. Tu n'avais pas ton mot à dire !

- Et au nom de quoi ?!

- Tu le sais très bien. Les ordres que je donne font loi et ça vaut aussi pour toit. De plus j'ai vraiment essayé de t'expliquer les choses. De ne pas te brusquer ! Ça ne t'a pas suffit.

- Je t'ai entendu au téléphone.

- Et alors ? Quel est le putain de rapport ?!

- Tu parlais de moi ! Tu disais à Diego de ne rien dire à Lucia ! J'ai bien compris que quelqu'un...

Il me coupe violemment :

- On en a rien foutre de ça ! Tu comprend vraiment rien !

Je reste coite en le regardant ouvrir la fenêtre et sortir un paquet de cigarettes d'un tiroir. Il l'allume avant de dire plus calmement :

- Ta vraiment rien compris.

Je le laisse se calmer après quelques bouffées de tabac :

- Alors explique-moi.

Ses yeux se posent enfin calmement sur moi :

- Il y a en effet des menaces contre toi. Des mêmes personnes qui ont tués Erina. Ce n'est qu'un détail que je ne voulais pas que tu saches. Ce n'est pas que pour ça que je t'ai interdit de venir.