Nouvel Ennemi

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           Je suis restée des heures dans cette cabane à réfléchir, j'ai honte de voir à quel point Armaàn a réussit à m'atteindre. Je n'ai plus non plus envie de voir les garçons après tout c'est leur chef et ils n'ont jamais osé s'opposer à lui malgré tout ce qu'il m'a fait ils ne sont jamais intervenu. J'en ai assez de souffrir et assez d'être déçu par les personnes qui m'entourent.

Un jour j'ai cru que mon père était venu à la maison pour moi, j'avais neuf ans et quand j'ai ouvert la porte en entendant Carlos dire que je ne devais pas ouvrir la porte sans savoir qui c'était. J'ai découvert mon père avec un cadeau il m'a sourit et me l'a tendu, il m'a dit :

- C'est pour toi, chérie.

- Mais ce n'est pas mon anniversaire.

- Il n'y a jamais besoin d'occasion pour faire un cadeau à sa fille. Je peux entrer ?

J'ai fait un grand sourire pour le laisser passer, c'était la première fois qu'il était aussi gentil avec moi. J'ai cru qu'il voulait enfin apprendre à me connaître donc je lui ai demandé avec énormément d'espoir s'il voulait voir ma chambre est comme ça je pourrais ouvrir mon cadeau. Il m'a répondu qu'il venait voir Carlos. J'étais déçu donc j'ai déposé le cadeau dans un coin et je lui ai montré le bureau de Carlos et quand j'ai voulut entrer, il m'a dit que ce n'était pas une conversation pour les enfants mais je suis restée écouter et ce que j'ai entendu m'a brisé le cœur.

- Tu dois te débarrasser de cette enfant. Elle prend trop sur ton temps, tu n'es pas assez concentrer. Envoie-la dans un pensionnat !

- Il n'en ai pas question ! Jamais je ne ferais ça à Angelica.

J'avais finis en pleure dans les bras de mon frère comme à chaque fois qu'on recevait la visite de l'un de nos parents. Au final dans ce cadeau il y a avait une robe de couleur rose beaucoup trop grande pour moi. Je déteste le rose et j'ai toujours fait une taille de moins pour mon âge mais il ne le savait pas puisqu'il ne me connaissait pas.
J'ai fini par arrêté d'espérer et je l'ai ignoré.

Malgré ma décision de me tenir à l'écart je vais tout de même continuer à travailler avec eux, ça me changera les idées et ça m'occupera l'esprit et malgré tout Armaàn a raison sur ce point je me sentirais utile.

J'ai fini par m'endormir à la cabane après des heures de réflexion et de lecture je me suis endormie quand il a fait trop sombre pour lire. J'ai bien dormi malgré qu'il ait fait un peu frais je me suis bien emmitouflée dans les plaids et ça a été, il faut que je pense à mettre quelques chose au sol pour qu'il soit moins dur, peut-être des coussins spéciaux pour le sol, je regarderais sur internet. J'y passe tellement de temps il faut que je sois confortablement installée. Je rentre à la maison au petit matin, je me prépare un bol de céréales et je m'assoie devant la télévision. L'un des premiers épisodes de Grey's Anatomy vient de commencer, c'est l'une de mes séries préférées. Je m'enfile quatre épisodes à la suite avant que je ne vois Bastián se lever. Il me regarde encore à moitié endormit et s'assoie à côté de moi.

- On t'a attendu une bonne partie de la soirée et de la nuit hier. Mais on a vite compris que tu ne rentrerais pas. Tu étais encore à la cabane n'est-ce pas ?

- Effectivement. Ma réponse est brève et distante.

- Tu n'es pas d'humeur à parler et ça tombe bien moi aussi et tu as de la chance j'adore Grey's Anatomy.

Malgré moi je souris discrètement, au final je n'ai pas envie de leur en vouloir. Armaàn est leur chef et je comprend quelque part, Armaàn est sacrément intimidant et je ne doute pas de ses capacités de tyran. Alors quand Bastián revient avec un bol de céréales dans les mains et qu'il se rassoie à côté de moi. Je pose ma tête sur ses genoux et je sais que lui et moi on a pas besoin de se parler pour se comprendre. On a tout les deux ce côté de nous renfermé et je le devine blessé par la vie. J'ai remarqué par exemple que personne ne le touchait jamais, il ne se bat pas avec les autres. Avec Diego et Alec c'est une relation amicale que j'ai noué mais avec Bastián je ressens la même connexion que j'avais avec Carlos. C'est peut-être lui qui me l'envoie.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant