El Dragón ( En Correction )

Crise

Nous nous sommes tous installés sur le canapé géant en cuir noir, Diego et Alec ont déjà pris les deux meilleures places c'est-à-dire la droite et la gauche là où on peut allonger ses jambes, alors j'attend un peu de voir où se met Armaàn avant de m'assoir à mon tour.

Ce qui s'est passé tout à l'heure m'a un peu secouée et j'aimerais prendre un peu mes distances mais manque de chance, ils m'ont laissé la place du milieu entre Bastián et Armaàn. Je m'y installe en repliant mes jambes, pour poser mon menton sur mes genoux. Diego lance Fast and Furious 7 le meilleur et on regardera le 8 pour finir la soirée. Mais j'oubliais mes mousses au chocolat alors je dit aux garçons :

- Il y a de la mousse au chocolat au frigo.

Ils se lèvent tous et courent direction la cuisine sauf Armaàn je lui demande :

- Tu n'aimes pas le chocolat ?

- Non ça ne m'attire pas.

Il me répond laconiquement et sans me regarder. Je ne suis pas étonnée ce qu'il s'est passé tout à l'heure n'était qu'un moment de faiblesse qu'il ne compte pas reproduire.

Je crie aux garçons :

- Ramenez-moi en une, s'il vous plaît !

- Okay ! Me hurle de là-bas Alec.

Ils reviennent avec les dessert et Bastián me donne le mien, je le remercie et nous continuons le film. Bastián est celui qui parle le moins. Il est souvent en retrait. Mais je sens quelqu'un de gentil en dessous.

C'est hilarant, Roman est vraiment un des meilleurs personnages de l'équipe.

- « Je délégue comme tout grand leader. »

Je dis la réplique en même temps :

- Tu l'as vu combien de fois, Angie ? Me demande Diego.

- Trop pour que je n'ai pu les compter.

- Tu m'étonnes. Mais en tout cas je tenais à te remercier pour nous avoir nourrit ce soir, c'était excellent et ça nous change du surgelé.

- Oui c'est vrai, c'était cool comme j'étais petit.

- Recommence autant que tu veux.

- Je suis contente que ça vous ai fait plaisir, j'adore cuisiner.

J'ai des frissons.

- Vous avez un plaid j'ai un peu froid.

Alec se lève et soulève le côté du canapé ou il était allongé et il ressort un plaid gris qu'il me tend.

- Tiens, Crevette.

- Merci,

Au milieu du deuxième film, mes paupières se ferment toutes seules, j'essaye de résister mais la fatigue est plus forte et je m'endors sur l'épaule de je ne sais qui.

C'est une ambiance étrange tout de même. Je passe d'être enfermée et torturée dans une cave à avoir l'impression d'être leur amie. Ce qui m'arrive n'a vraiment aucun sens. Je n'ai aucune notion de normalité depuis des années de toute façon.

Je me réveille en étant en mouvement, je me sens portée et lorsque j'ouvre les yeux je vois un cou tatoué et mes bras pendent autour. C'est sans aucun doute Armaàn. Il est si grand que j'ai presque le vertige.
Je rigole vaguement, et il me regarde et me dit encore une fois distant :

- Je te ramène dans ta chambre.

- Mmh.

Il me porte jusqu'à la porte de ma chambre et me pose doucement sur mes pieds, je lui dis en chuchotant :