- Qui est responsable de ce bordel, et sur le retard qu'on prend ?
J'échange un regard avec Bastián qui est à deux doigts de se tordre de rire, avant de me dénoncer.
- C'est moi.
Il me regarde pas étonné le moins du monde apparemment,
- Oui, ça m'aurait étonné de la part de Bastián. Qu'est-ce que tu as fait pour provoquer ça ?
- Il est possible que j'ai renversé un sot d'eau froide sur Alec parce qu'il n'arrête pas de m'appeler Crevette.
- Et c'est pour ça que tu as fait ça ?! Réveiller quelqu'un à cinq heure du mat parce qu'il se moque de toi ?
Je hoche la tête, un petit peu honteuse, peut-être que c'était disproportionné. Mais j'entends un court rire moqueur provenant de sa bouche, c'est une hallucination qui se produit devant moi, même si ça n'a duré qu'une demi seconde j'aperçois il a une fossette sur la joue gauche.
- Il l'a mérité.
Il reprend son sérieux en détournant :
- On y va.
Il ouvre la porte d'entrée et la première chose que je vois ce sont deux hommes armés qui se tiennent de chaque côté de la porte, puis je tombe sur une allée magnifique avec une fontaine entourée de graviers comme un petit rond point et une cinquantaine de mètre plus loin un immense portail noir barre la route aux curieux éventuels. La route est bordée d'une pelouse impeccable et de quelques arbres fruitiers. Devant nous, il y a deux Range Rover noires. Nous nous dirigeons vers une des deux. Armaàn et Bastián mettent quatre sacs de sport noirs dans le coffre et nous montons en voiture moi à l'arrière, Armaàn au volant et Bastián sur la place passager. Armaàn se penche du côté de Bastián et lui murmure à l'oreille je ne sais quoi auquel il répond d'un simple hochement de tête en me jetant un coup d'œil. Je me demande ce qui se trame. Je pensais aussi après les derniers événements que j'aurais eu à un peu plus de confiance mais apparemment non. Après tout je ne dois pas oublier qu'il est, c'est-à-dire un trafiquant mais surtout un meurtrier et je ne dois pas oublier ce qu'il m'a fait subir alors je suis la petite sœur de son meilleur ami il n'a pas hésiter à me torturer, à m'affamer et à me frapper. Il a peut-être été sympathique ses dernières heures mais je ne dois pas non plus tout effacer et lui accorder ma confiance. Je ferais mieux aussi de prendre mes distances et qu'est-ce qui m'a pris hier de lui demander de rester dormir avec moi. Après tout moi, je me suis confiée à lui, je me suis ouverte à lui mais en échange je n'ai rien eu. Mais lui il a eu ce qu'il voulait, l'endroit de la clé, enfin je suppose qu'elle y est.
Lorsque l'on passe l'immense clôture, je vois aussi deux soldats prêt à assurer la sécurité de leur tour de contrôle, une à droite du portail et l'autre à gauche, ainsi que des hommes patrouillant autour de la zone. En tout cas sur ce domaine j'ai vu aussi des hommes se balader dans la propriété, cet endroit est vraiment extrêmement protégé. Je pose ma tête sur le siège en cuir et je profite du paysage, et je crois que nous ne sommes pas en Amérique alors je demande :
- Où sommes nous ? Je veux dire au moins est ce que je peux savoir dans quel pays ?
Ils se regardent comme s'il se demandait si je pouvais savoir où on était et manifestement vu le regard que porte Armaàn j'en déduis que je n'aurais pas de réponse.
Alors je reste à observer, le paysage de ce pays dont je ne sais rien, mais après avoir passé la forêt car la maison était réellement isolée de tout, nous arrivons sur l'autoroute et Bastián se retourne vers moi et me tend un bout de tissus noir.
Je lui demande d'un regard perplexe ce que je dois en faire :
- Bande-toi les yeux, s'il te plaît.
VOUS LISEZ
El Dragón ( En Correction )
Roman d'amourAvertissement : Dark Romance Je suis un atout pour lui, Mais je suis aussi sa seule faiblesse. Il est aussi détestable que captivant. Je suis aussi frêle qu'audacieuse Lui, Il tue sans pitié Mais il connaissait mon frère Angelica X Armaàn