El Dragón ( En Correction )

La géolocalisation

Pdv d'Armaán :

C'est le moment de prévenir ma taupe, j'attrape mon téléphone et compose son numéro :

- Aiden, nous sommes prêt. Tout est en place ?

- J'accède bientôt à la salle des commandes. J'ai déjà tués trois gardes sur mon passage, personne ne m'a encore remarqué...
C'est bon j'y suis. J'ouvre. Faites attention ils sont sur le pied de guerre.

- Ça tombe bien. Nous aussi.

Je raccroche. Mes hommes et moi traversons le reste de forêt, et nous arrivons devant les immenses portes qui s'ouvrent à nous.

- Tout le monde se rappelle ce qu'il a à faire ?

Tout le monde acquiesce.

Nous entrons, on a le temps de commencer à se disperser légèrement en l'intérieur mais déjà une pluie de balles nous accueillent. Si les comptes d'Aiden sont bons il reste dix-huit hommes encore sur la propriété après ceux que l'on vient d'éliminer. Nous sommes quinze cela devrait suffire. Je vois déjà des corps tombés mais je ne m'en occupe pas, mon rôle est de trouver ce fils de pute de Velasquez, Carlos m'accompagne étant son fils. Nous montons à l'étage, Aiden m'a indiqué le bureau hautement sécurisé où il devrait se planquer.

Nous arrivons devant et je rappelle Aiden pour le lui signaler il le donne le code d'accès :

- 9357809,

- Et pour l'emprunte ?

- Je t'ai envoyé un scan sur ton téléphone à l'instant.

La porte en acier s'ouvre sauf qu'au même moment j'entends dans mon oreillette la voix de Bastian qui est resté à l'extérieur pour surveiller, c'est notre petit génie et il capte la moindre onde.

- On a un problème. J'ai l'impression que des renforts arrivent.

Et devant Carlos et moi nous voyons Velasquez et Cortez armé jusqu'aux dents. Mais nous aussi nous sommes face à face aucun de nous n'est prêt à rendre les armes. Mais ce que vient de nous dire Bastian m'inquiète plus que je ne le laisse paraître. Je dis entre mes dents :

- Vous êtes pris au piège. La propriété est encerclé. On est en surnombre. Ça nous ferait gagner du temps si vous abandonniez maintenant.

Velasquez me regarde dans les yeux en me disant sur de lui :

- Vous pensiez sincèrement que nous n'avions pas prévu cette éventualité. Vous avez déjà peut-être été prévenu mais l'autre équipe est déjà en route. Vous finirez par vous rendre ou on vous tuera jusqu'au dernier. Toi, mon fils, en s'adressant à Carlos, je ne pensais pas que tu tomberais si bas. Je t'ai tout offert tout. Tu avais l'argent, le pouvoir, un royaume mais tu me l'as renvoyé d'un revers de main à la gueule. Les gosses, quelle perte de temps, tu es un ingrat. De même que toi Armaàn, je t'ai reçu je t'ai tout donné mais tu as décidé aussi décidé de me tourner le dos...

- Arrête tes conneries ! Tu savais très bien qui j'étais en réalité ! C'est seulement pour ça que tu m'as pris sous ton aile, tu as voulus te servir de moi. Alors cesse de nous déblatérer tes mensonges.

Carlos enchaine :

- Ça fait bien longtemps qu'on voit clair dans ton jeu. La seule chose qui compte pour toi c'est toi-même. Après nous avoir pourrit la vie tu voudrais continuer à nous faire chier et de surcroît tu t'en prend à ma petite sœur...

- Mais ce n'est même pas ta soeur !

- Si elle est ! Le sang ne compte pas pour moi.

- Cette garce que tu appelles ta sœur à foutu tous mes plans en l'air ! Elle doit payer !