La Demande

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Pdv d'Armaán :

La journée est sur la fin et tous les préparatifs sont en place. J'ai demandé à Maria d'occuper Angelica toute la journée et de ne pas revenir avant vingt heure et il est dix-neuf heure trente. Autrement dit une part de moi commence à stresser. Je tiens Sofia dans les bras qui gigote tandis que je lui fait des bisous dans le cou. Je sais que quand elle gigote et quand elle sert ses petits poings comme ça c'est qu'elle est contente. Alors je continue en la regardant toujours émerveillé de voir ce qu'Angelica et moi avons créé. Sofia s'est réveillé et je l'ai vite éloigné de Selia pour ne pas la réveiller aussi.

Apparemment Sofia désirait juste un peu d'attention. Car après avoir passé un peu de temps avec moi elle se rendort doucement. Après l'avoir reposé dans son berceau, je repars me préparer avant qu'Angelica arrive.

Je prend une rapide douche, je met un pantalon et une chemise en laissant les trois premiers boutons ouverts. Je sais qu'Angelica préfère que je la porte comme ça.

Je ne suis pas le roi du romantisme mais j'ai préparé une table dans le jardin avec des bougies. Mario nous a préparé des pâtes à sa sauce personnelle. J'ai acheté une bague elle est fine car je sais qu'elle n'aimerait pas quelque chose de clinquant.

C'est simple mais j'ai espoir que ça lui plaise. Moi qui suis d'habitude sur de moi, toujours à être plein de confiance en moi, ce soir je me trouve particulièrement fébrile. Pourtant notre relation est solide, on a deux filles ensemble, elle m'aime, je l'aime. Il n'y a aucune raison qui la pousserai à dire non. Et malgré cela je stresse particulièrement de lui poser la question fatidique.

Je reprend contenance devant ce foutu miroir. Et au même moment j'entend la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Je descend quand je l'entend appeler doucement mon prénom. Je la trouve dans l'entrée en train de poser ses sacs de différentes boutiques. Elle vient vers moi et pousse ses bras autour de ma taille en posant son menton sur mon torse et me dit d'une petite voix qui me fait craquer :

- Désolée du retard, Maria m'a retenue et je n'avais plus de batterie.

- Ne t'inquiètes pas pour ça. En t'attendant j'ai pu préparer le dîner.

On avance dans le salon, elle se tourne vers moi, surprise :

- Tu as cuisiné ?!

- Non mais Mario oui.

Je la guide un bras dans son dos vers le jardin où j'ai installée la table.

- Je me disais aussi.

Elle voit la table que j'ai préparé, elle regarde l'endroit, ébahis.

- Tu as fait ça pour nous ?

- Oui c'est pas grand chose.

Je la fait s'assoir, elle me dit :

- C'est magnifique. J'apprécie beaucoup tu sais.

Je m'assied à mon tour en face d'elle :

- J'espère bien, je me suis brûlé en allumant une foutue bougie.

Elle se moque de moi :

- Oh un grand gaillard comme toi, mis au tapis par une allumette.

- Pire c'était un briquet.

Elle rit de bon cœur et moi aussi :

Je soulève les cloches qui couvre le repas que nous as fait Mario et nous commençons à manger.

- Comment tu as connus Mario d'ailleurs ?

- Il travaillait dans un restaurant où je suis allé quelques fois, c'était délicieux. Mais le patron était détestable. Un connard. J'ai fini par soudoyer Mario de venir chez moi. De plus sa femme était contente car le travail de Mario au restaurant était pénible et occupait une bonne partie de ses journées.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant