Ça commence par un S

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PS : J'ai lu chacun de vos commentaires sur le précédent chapitre, j'ai décidé de continuer au feeling. Mais je suis contente de connaître votre avis et que beaucoup d'entre vous souhaitent que ça continue et même si cette histoire ne s'éternise pas, j'en commencerai une nouvelle je pense dans le même genre.

Ce matin en me réveillant j'ai eu la surprise de découvrir Armaàn, Bastián et mon frère en plein préparatif. Apparemment mon homme s'est décidé à recréer une chambre pour le bébé ici.

Il semblerait en effet que le temps que nous allons passer ici va s'éterniser un peu. Premièrement car on ne sait pas où se trouve mon père enfin tu parles d'un père et deuxièmement car il doit être sur ses gardes en ce moment. Et qu'Armaán sait que cette île est sûre pour nous donc on dirait bien que j'accoucherais ici.

C'est ainsi que j'ai vu des cartons et des pots de peinture remplir le salon. Armaán a opté pour du mobilier blanc, choix qui est en accord avec la chambre de notre maison en Italie. Mais je remarque un pot de peinture à la couleur lilas, un violet assez claire et très doux. Je l'observe et Armaàn se rapproche de moi et me dit étonnamment anxieux :

- Je voulais rajouter un peu de couleur. Une chambre d'enfant ne devrait pas être toute blanche, ça fait hôpital. Je ne savais pas trop laquelle prendre. Tu aimes ?

Je sais qu'il a encore du mal avec le fait d'avoir une fille. Il est un perdu. Il m'a encore confié la nuit dernière le stress que ça lui procurait mais j'ai tenté de le rassurer. Qui ne peut pas voir que ça sera un excellent père ? Personne, sauf lui.

- C'est parfait, j'aime beaucoup. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas pensé avant. C'est une excellente idée.

Il se détend et sourit devant le pot de peinture qu'il tient. Il est trop mignon mais je ne dis rien au risque de le vexer. J'ai tellement peu l'habitude de le voir fébrile.

Il se mettent rapidement tous les trois au boulot, vous pouvez imaginer ma frustration de ne pas pouvoir les aider. En deux jours la chambre de ma fille est terminée et prête à l'accueillir.

Je suis sur mon lit avec Lucia qui vient de me révéler qu'elle avait trouvé un écrin dans les affaires de Diego.

- Je n'ai pas osé l'ouvrir mais et si... c'était pour me demander en mariage.

Un sourire se dessine sur mon visage :

- Tu serais prête à accepter ?

- Je n'y avais pas encore pensé. Enfin le mariage ce n'est quand même pas rien. C'est un grand pas mais depuis que je suis tomber dessus je n'arrête pas d'y penser. Tu t'imagines moi me marier ? C'est fou ! Mais l'idée commence à me séduire. On s'aime alors pourquoi attendre ?

- Je suis heureuse pour toi. J'espère qu'il ne tardera pas trop avant de te faire sa demande.

- Je ne préfère pas trop y penser quand même, imagine que cet écrin n'est rien à voir avec une bague de fiançailles.

- Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que vous filiez le parfait amour et que tu tombes par hasard sur un écrin dans le tiroir de ses sous-vêtements. Je ris, c'est vraiment cliché.

- C'est vrai, j'espère que tu as raison.

Quelques secondes passent et elle me demande :

- Et toi avec Armaàn ?

- On en a encore jamais parlé. Tout s'est enchaîné et c'est vrai qu'il n'a jamais été question de mariage. Pourtant je sais que c'est avec lui que je veux finir ma vie. On s'aime, on se le montre souvent mutuellement, il me fait beaucoup rire et même quand on s'engueule c'est magique de plus le sexe avec lui c'est incroyable. Je n'ai pas d'outil de comparaison mais je sais que je ne pourrais souhaiter de mieux.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant