El Dragón ( En Correction )

Le moment tant attendu

Pdv d'Angelica :

Il est vingt-trois heures, Lucia et moi attendons encore que nos foutus téléphones sonnent. Puis au moment où nous commençons à perdre espoir, mon téléphone s'illumine et ma sonnerie se fait entendre. Je m'en saisis rapidement et je vois le nom de Carlos qui s'affiche. Je réponds immédiatement :

- Allô ?! Mais putain vous étiez passez où ?

- Angie. Tout va bien d'accord, tout le monde va bien. Calme-toi.

Je prend le temps de respirer et je pose ma main sur la cuisse de Lucia pour lui signifier que ça a l'air d'aller.

- Raconte-moi pourquoi nous sommes rester sans nouvelles si longtemps ?

- Il y a eu un imprévu, Armaàn et moi avons été enlevés...

Je sens le stress remonte en flèche en moi :

- Comment ça enlevés ?! Et pourquoi est-ce que ce n'est pas lui que j'ai au téléphone ?!

- Sympa pour moi, il rit (enflure). Il a été un peu malmené. Il ne peut pas te parler pour le moment mais il va s'en remettre.

- Oh Bon Dieu ! Tu es sûr de toi ?

- Oui oui il va bien.

- Et toi ? Et les autres ?

- Tout le monde va bien, Angelica. Calme-toi. Nous serons bientôt rentrés.

- D'accord, d'accord.

Nous finissons par raccrocher après que Lucia ait pu parler avec Diego et Alec.

Nous montons enfin nous coucher sereinement. Seulement mon sommeil est bien loin d'être reposant :

J'ai beau faire comme si de rien était, en mon for intérieur je sais bien que ses douleurs lancinantes qui prennent vie dans mes reins remontent en intensité. C'est le travail qui commence.

Il est deux heures du matin, Carlos m'a appelé il y a plus de trois heures maintenant. Ils ne devraient plus tarder.

En attendant, je suis dans mon lit patientant nerveusement qu'ils reviennent enfin. Car écoutez moi bien il est hors de question que j'accouche sans Armaàn à mes côtés. Alors j'essaye de gérer la douleur. J'ai lu de nombreux bouquins à ce sujet, ils disent que cela peut prendre plusieurs heures voir plus d'un jour. Mais les contractions sont de plus en plus rapprochées et intenses. Donc je doute.

La vérité c'est que je ne gère plus rien du tout. Ça revient trop fort, trop vite. Je me décide à appeler Lucia. Elle saura quoi faire.

Elle déboule dans ma chambre une petite minute après :

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Je crois que c'est le moment.

- Tu veux dire maintenant, maintenant.

- Oui, j'ai attendu j'espérais que c'était seulement des contractions d'entraînements

- De Braxon Hicks.

- Oui mais ça fait deux heures que ça dure !

- Bon écoute, est-ce que tu me permets de jeter un œil.

- Fais tout ce que tu veux, Lucia. Mais fait que ça s'arrête !

Elle soulève les draps tandis que je me positionne. Elle retire doucement mon sous vêtement puis elle palpe mon vagin et me dis :

- Le travail a effectivement commencer je dirai que tu es à trois centimètres. Ne panique pas, je vais prévenir les garçons, demander aux gardes de préparer la voiture et on va à la maternité. Je vais réveiller Dahlia et la mettre dans la voiture. D'accord ? Tu ne t'inquiètes de rien. Je gère. En attendant tu peux aller te rafraîchir rapidement si tu veux.