Il accourt vers moi et rassemble les morceaux de verre avec son t-shirt pour pas que je glisse. Je me baisse pour essayer de réparer mon erreur, mais il attrape ma main pour m'en empêcher. Au contacte de sa main chaude et mouillé, un frisson me traverse le dos. Je me lève alors et attends qu'il finisse son faux ménage.
Il se lève ensuite et passe un appel à la réception pour faire monter la femme de ménage. Il me conduit ensuite dans le deuxième salon de son appartement, qui semble en ordre. Dans le coin du mur de droite, près de la fenêtre, quelques bouteilles de vin sont entreposées dans un placard en verre.
Il y pioche un JB, et revient vers moi avec deux verres. J'essaye de ne pas le dévorer du regard mais c'est tellement dur de détourner mon regard de sa musculature parfaitement sculptée, ses veines visibles à distance, et sa peau reluisante. Il est évident qu'il sait que cette vue sur son corps me perturbe, et que ça lui plaît. Mais il fait comme si de rien n'était.
_ Désolé encore pour tout le désordre, je ne m'attendais pas à avoir de la visite ce soir, et encore moins de ta part
_ Désolé d'avoir cassé ma bouteille dans ton salon
_ Ne t'inquiète pas pour ça
Il s'assoit à côté de moi, sur le sofa, et se remet à me déguster de regard, comme si j'étais le plus appétissant des gâteaux. Je baisse la tête et essaye de ne pas rougir tant son regard est pesant. Il dépose la bouteille et les verres vides sur la table, se retourne et se rapproche de moi, et relève mon menton avec son doigt.
Il plonge ainsi son puissant regard dans le mien. Dans de telles conditions, je ne peut pas m'empêcher de rougir, de me sentir intimidé, de me sentir faible. Mais étrangement, avec lui, cette sensation semble normale.
_ Loli, tu n'imagine pas à quel point ça me fait plaisir de te voir ici, ce soir, et dans cette tenue... Te voir dans une de mes plus belles création... Tu es si belle
Il parle en rapprochant de plus en plus son visage du mien. Il caresse le contour de mon menton avec son doigt, et caresse mon nez et ma joue avec son nez. Je ferme les yeux pour savourer ses caresses alléchantes, qui me font frissonner et palpiter. Et sans même m'en rendre compte, j'essaye de l'embrasser.
Mais il retire son visage du mien, et me regarde en souriant malicieusement. Je rougis encore plus, qu'est ce que je viens de faire!? Qu'est ce qui m'a pris!? T'es devenue folle, c'est tout, moi je m'en vais je ne veux pas voir ça! Je suis vraiment devenue folle, pendant quelques secondes, j'ai totalement perdue le contrôle de ma personne, pour son plus grand plaisir.
Il sourit, heureux de me savoir à sa merci. Il rapproche de nouveau son visage du mien, et je n'arrive même pas à refuser. Il se remet à me caresser, puis, sans m'embrasser, me mordille la lèvre inférieure. Mon coeur s'affole, mais je ne peut pas me détacher. Et alors qu'il allait enfin s'emparer de mes lèvres, quelqu'un cogne à la porte et nous interrompt.
Il pousse un soupire de désespoir et va ouvrir. Je profite de son absence pour prendre ma tête entre mes mains en me demandant ce qui ne va pas chez moi. Je n'arrive même à me concentrer sur la raison de ma venue ici tant il me perturbe. Il revient vers moi avec un t-shirt sec et un bac à glaçons. Il s'assoit et nous sert comme si rien ne s'était passé.
_ Désolé, c'était la femme de chambre
_ Pas de soucis
_ Alors, si tu as fait tout ce chemin jusqu'ici, je suis sûr que ce n'est pas seulement pour boire un verre de vin
_ hum, en fait je voulais que tu m'en dise plus sur ce partenariat
_ Heureux de te savoir intéressée. Que veut tu savoir?
_ Les termes exactes de ce contrat. Je veux dire, parlons franchement, je sais en quoi consiste ta ligne de vêtements. Je sais que les pierres sur cette robe sont fausses et que tu les vends à prix d'or en Afrique, pendant que tes camions qui reviennent "vides", transportent des vraies pierres obtenus à moitié prix
En le regardant, il semble confus et ne sait pas quoi me répondre, il se frotte le menton en cherchant quoi dire. Mais je ne lui laisse pas le temps de répliquer.
_ Après m'être un peu penché sur tes activités, j'ai compris pourquoi mon défunt mari ne te portait pas dans son coeur. Tu as refusé son nom, mais tu as quand même essayer de copier le système sur lequel est basé son entreprise
Il me coupe la parole sur le champ et se lève, je lis la frustration dans son regard, j'ai touché un point sensible. Je me lève aussi pour ne pas me laisser intimider.
_ Je n'ai rien copié
_ Tu utilise cette ligne de vêtement pour cacher tes affaires illégales, tout comme Wilfried et le vin
_ Il n'y a absolument rien de comparable entre moi et ce vieil hypocrite
_ Hypocrite? Ah! Tu ne t'ai jamais regardé dans un miroir? C'est vrai qu'il n'y a rien de comparable entre vous, lui c'était un homme bien
_ Ah! Un homme bien, mon oeil. L'homme le plus arrogant, hypocrite, irresponsable et antipathique que j'ai connus. Un vieux sénile qui ne savait que tuer, draguer et boire la merde qu'il appelle thé
Et deux gifles s'abattent sur ses joues à une vitesse qui m'étonne moi même. Ma main s'en est allé toute seule, je n'en pouvais plus de l'entendre salir le nom de Wilfried. Il me regarde avec colère en frottant ses joues rouges, mais je ne détourner pas le regard et semble même le défier.
En quelques secondes seulement, la situation dégénère brusquement et je me retrouve dos au mur, les mains bloqués au dessus de la tête, et les lèvres emprisonnées dans un baiser d'une violence sans égal. Il me brutalise les lèvres à m'en faire perdre la tête, les suce, les mord, les tire. Il enfonce sa langue dans ma bouche et tire la mienne, c'est tellement bon que j'en bave.
Je me laisse emporté par l'intensité de ses baisers et ne répond plus de rien. Mes muscles sont aussi faibles que du coton, mais à vrai dire je ne pense même pas à me débattre. Rien qu'en m'embrassant, il m'excite à m'en couper le souffle. Il finit par me lâcher les lèvres, mais ne me laisse même pas le temps de respirer, qu'il me soulève comme un sac de patates et me donne une tape à la fesse qui me fait crier.
Il monte à l'étage à grandes enjambées et prends la première porte à droite sans prendre la peine de refermer derrière lui. C'est une chambre. Il me dépose et me plaque à nouveau contre le mur. Il plonge sa tête dans mon coup et me fait d'énormes et délicieux suçons qui me font gémir. Mais au milieu de ce violent plaisir, la raison me revient dans un éclair.
_ Haan...non...non... Haann non s'il te plaît...arrête
Il s'arrête et me regarde avec incompréhension. Je me sens toute étourdie mais j'essaye quand même d'aligner quelques mots.
_ On ne peut pas, on ne doit pas, je ne peut pas
_ Parce que je suis le fils de ton défunt mari? Ou parce que il se pourrait que l'on travaille ensemble dans le futur?
Il ricane et remet à m'embrasser vigoureusement. Il passe sa main à travers la fente de ma robe et essaye de toucher mon intimité mais je le retient. Il décole ses lèvres et me regarde encore avec incompréhension.
_ Je ne suis pas dans une bonne période
Il ricane dans un soupire et regarde le plafond quelques secondes. J'ai pu reprendre mon souffle, et alors que je me disais qu'il allait enfin me laisser, il me soulève à nouveau comme un sac de patates et me tape encore les fesses. Il se déchausse vite fait et retire mes talons qu'il jette dans un coin de la pièce. Nous passons ensuite la porte la plus proche et entrons dans l'immense salle de bain.
VOUS LISEZ
Loli Tome 2 : L'effrontée
RomanceJe suis partie et j'ai refait ma vie Je suis partie et je suis devenue quelqu'un Je suis partie pour te fuir Je suis partie mais je n'ai pas pu t'oublier Je suis partie mais toujours tu viens à mon secours Je te dois tellement mais je ne serai jama...