Loli Tome 2 : L'effrontée

17

Le jour se couche et la soirée s'annonce très fraîche. La séance photo est terminé et je peut être fière de moi. J'ai regardé les photos et je ne me suis pas reconnue, je me suis vraiment prise pour une de ces mannequin pro qui ne stresse jamais. Sur la vidéo, j'avais l'air d'être au paradis tant je semblait heureuse.

Tout ça c'est grâce à William. Ah William...

Ça fait longtemps que son fantôme ne m'avait pas hanté. Moi qui pensais l'avoir définitivement oublié, son sourire, son regard, son odeur, son touché, j'en frissonne. Quelqu'un me sors de mes pensées en entrant dans le dressing sans cogner. C'est Christopher. Un énorme sourire illumine son visage pendant qu'il s'approche de moi. Il passe sa main autour de ma taille et me colle à lui. Encore ce frisson et cette sensation d'être à lui.

_ Tu nous a tous bluffé. On s'attendait à voir une novice tremblante, mais tu nous a montrer que tu était bien plus expérimenté et plus confiante que certaines professionnelles

_ Moi? Une novice tremblante? Tu oublie qui je suis?

_ Excusez moi madame

Il ricane et plonge son intense regard dans le mien en rapprochant lentement nos lèvres, presque avec hésitation. Il finit par m'embrasser avec une douceur qui m'étonne et me fait fondre. Il tourne sa langue autour de la mienne, comme une invitation à dancer avec le diable. Je me laisse emporter et savoure cette douceur que je ne lui connaissait pas.

Puis il lâche mes lèvres, mais j'en veux tellement plus que je ne ferme pas ma bouche et mes yeux restent fixés sur ses lèvres. Comme s'il avait compris, il me soulève et enroule mes jambes autour de sa taille avant de reprendre possession de mes lèvres. Je passe ma main dans ses cheveux et tient sa nuque pour approfondir le baiser.

Il tire doucement sur ma langue, ce qui me fait gémir dans un soupire, mais revient vite sur mes lèvres. Si doux et si habile, je perd à nouveau le contrôle de moi même. Il descend jusqu'à mon coup qu'il embrasse langoureusement, je gémis encore. Soudain, les images de notre dernière rencontre me reviennent en tête. Je revois les scènes humiliantes sous la douche, ainsi que ma peau rougis par tous ses suçons, et je panique.

_ Christopher non...arrête...han...arrête s'il te plaît...

Il s'arrête et me regarde en souriant.

_ Tu es très drôle, tu me dit d'arrêter, mais tu retient ma tête dans ton coup

Je rougis en me rendant compte qu'il a raison, j'ai encore ma main dans ses cheveux. Au fond, je sais que ce n'est pas bien ce que l'on fait, mais mon corps tout entier le désire et le demande. Il faut se rendre à l'évidence, je ne peut plus essayer de le repousser.

Il se remet à m'embrasser et je n'ai plus la force de me débattre.Il caresse ma langue avec la sienne, tire doucement sur mes lèvres, les mordilles, j'en ai la tête qui tourne. Il éparpille des milliers de petits délicieux baisers le long de mon menton jusqu'à ma clavicule.

Il passe sa main dans ma robe, décale le bout de dentelle qui protégeait mon intimité et y envoie deux doigts en exploration. Je suis déjà si mouillé, et ses mouvements sont si fluides, je ne peut pas empêcher des sons incompréhensibles de sortir de ma bouche. Il entre et sort lentement en fessant des mouvements circulaires sur mon clitoris avec son pouce.

Une douce et alléchante chaleur monte de mon bassin jusqu'à ma gorge, je penche ma tête en arrière pour mieux la savourer. Juste à ce moment, il retire ses doigts et les remplace brusquement par un pénis long et dur à en briser les murs. J'étouffe un cri de douleur mais il n'y prête pas attention et se redresse du mur.

Il empoigne fermement mes fesses et commence de puissants et violents vas et viens. De plus en plus vite, il claque ses bourses contre mes fesses. Il y vas si fort que j'ai l'impression que je vais m'envoler, je m'accroche à sa chemise pour ne pas m'effondrer. Mes gémissements se font de plus en plus forts, mon corps entier se crispe sous la violence de ses coups de reins.

Je peut sentir son membre vibrer en moi et ses grognements se faire plus forts dans mon coups, lui aussi est à bout. Il ne nous faut pas plus de quelques minutes pour jouir en harmonie dans un cri à l'unisson. Après avoir repris son souffle, il me dépose au sol, mais mes muscles sont encores flagellés à cause de la violence de ce qui vient de se passer. Je reste donc adossé au mur.

Il vas s'assoir en enlevant sa chemise, laissant apparaître son imposante musculature humidifié par la sueur. Quelques mèches humides lui collent au visage, il est...aussi sexy que le vieux ! Il lève ses yeux bleus vers moi avant de les rediriger vers la sol en ricanant.

_ Encore ce regard, le même que tu avais devant les caméras. J'ai bien vu que tu pensais à lui

Je le regarde avec incompréhension pendant un moment, mais je finis par comprendre ce qu'il veut dire. Après avoir arrangé ma robe, je vais me poster devant lui.

_ En quoi est ce un problème que je pense à lui, j'ai beaucoup aimé ton père

Il m'empoigne brusquement par la taille et me fait assoir sur ses cuisses. Il plonge un regard dur dans mes yeux, j'en reste perplexe.

_ Tu es à moi, rien qu'à moi. Le vieux fait partie de ton passé, un passé enterré. Maintenant c'est toi et moi, toi et tout ce qu'il laissé êtes à moi

Il essaye de m'embrasser, mais je le repousse et me lève.

_ Je ne t'appartiens pas

Il me regarde avec étonnement.

_ Je ne t'appartiens pas, et rien de ce qui m'appartiens n'est à toi

Il prend conscience de ce qu'il vient de dire et semble confus.

_ Ce que je veux dire...

Je recule et reprend mon regard de supériorité.

_ Pas la peine d'essayer de te justifier, je sais depuis le début que tu es revenu et t'es rapprocher de moi uniquement pour le patrimoine de Wilfried

Il se rapproche, passe une main autour de ma taille et me caresse le visage avec l'autre.

_ Loli, ce que je ressens pour toi n'a rien à voir avec l'argent

Je me détache immédiatement de lui.

_ Tu ne ressens rien pour moi, et moi non plus

Je lui tourne les talons et le laisse se gratter le menton pendant que je retourne fièrement à ma voiture. Je suis outrée mais au fond, ça ne m'étonne pas plus que ça. Je savais que ce type n'était qu'un vicieux opportuniste et je m'engageais dans une voie sans issues.

Heureusement pour moi, je ne ressens vraiment rien pour lui. Au contraire, quand il manque de respect à Wilfried, j'ai envie de le tuer sur le champs. Juste que lorsqu'il me touche, m'embrasse, je ne peut pas résister à l'appel de son corps, même si ça m'énerve.

C'est ce qu'on appel un plan cul très chère! Un plan cul? Notre entente se limite donc au sex? Oui, mais je n'ai pas envie de m'entendre avec quelqu'un qui ne respecte ni la mémoire de Wilfried, ni la personne que je suis.

Je rentre chez moi tard dans la nuit, et m'endors après avoir siroté un verre de vin en réfléchissant à la meilleure option pour moi et pour l'entreprise. Le mieux serai peut être de mettre fin à toute relations entre lui et moi.