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Il me dépose à l'intérieure de la douche, tire une dernière fois sur mes lèvres avant de me retourner. Il abaisse la fermeture de ma robe qu'il enlève par la suite sans plus tarder, révélant ainsi ma poitrine dénudée. Puis il se déshabille à une vitesse folle avant de pousser nos habits hors de la douche et de fermer la porte.

Je sent son regard sur moi, je le sent me dévorer du regard, mais je ne me retourne pas. Je reste immobile, attendant qu'il fasse de moi sa chose. Parce que quand il me caresse dans le dos, je frisonne, et quand il m'embrasse, je l'impression de lui appartenir, et c'est une sensation qui devient vite addictive. J'en oublie presque qui je suis.

Il ouvre le robinet, et l'eau froide qui s'en échappe me fait sursauter, ce qui l'amuse. Il mord ensuite mon oreille et tire dessus, et même ça me fait gémir. Puis, il m'empoigne par la taille et m'embrasse dans le cou, y fait d'énormes suçons qui me font gémir encore plus fort. Je me tient au mur pour ne pas m'éfondrer de plaisir. Il fait ensuite tomber le morceau de vêtement qu'il me reste jusqu'à mes pieds, me laissant totalement nue à ses yeux.

Il fait lentement glisser sa main jusqu'à mon entre jambe où il trouve le filet de mon tampon et tire dessus d'un coup sec avant de jetter le tampon au sol. La violence de son geste me fait pousser un petit cri et me cambrer en arrière. Il profite alors de cette ouverture pour me pénétrer brutalement et sans prévenir, me fesant à nouveau crier. Il est si long, épais et dure, si profond et si fort que tout mon corps en tremble. Je dois m'accrocher à son bras au dessus de ma tête, pour ne pas tomber.

Il commence alors de lents vas et viens mais d'une force qui me coupe le souffle. Je vibre au rythme de son corps qui claque contre mes fesses et me tient sur la pointe des pieds pour savourer la profondeur de ses gestes. Mon corps bouillonne sous cette douche froide. Ses coups de reins sont si brutaux que j'en ai mal au bas ventre, et quand je regarde le sol, mon sang l'a déjà rendu rouge.

Je devrais m'en inquiéter, mais je n'arrive pas à me concentrer là dessus. Je ne peut m'empêcher de gémir son nom aussi fort que je peut à chacun de ses coups de reins. Ses mouvements à la fois lents et violents me rendent complètement folle. Je ne contrôle plus mon corps, je sent tous mes muscles se contracter et j'ai l'impression que mes organes se sont emmêlés.

Au bout de quelques minutes, je succombe à un orgasme bien trop violant pour moi. J'enfonce mes ongles dans son bras pour ne pas vaciller, mais il se met à grogner et retire son bras, ne me laissant que le mur pour m'accrocher. Il me tient alors par la taille avec ses deux mains et accélère le mouvement. De plus en plus vite, de plus en plus fort, il me pilonne et grognant de toutes ses forces.

C'est trop intense pour moi, j'ai le souffle coupé et ne sais même pas à quoi m'accrocher. Mon entre jambe est en feu tant il est rapide et brutal. Heureusement pour moi, il ne lui faut que quelques secondes pour jouir en moi dans un gémissement. Il reprend ensuite son souffle en déposant de petits baisers sur mon épaule, pendant que le jet d'eau essaye de nettoyer le désordre causé par nos ébats.

Mais ce n'est que le temps de quelques secondes, il finit par me retourner et me soulever en me tenant par les fesses. Surprise, j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il se déplace ensuite vers la petite étagère où sont entreposés les produits de douche. Il les pousse tous au sol et me dépose sur ces carreaux froids. Il me regarde quelques secondes dans les yeux, comme pour me complimenter silencieusement.

Je baise les yeux, mais il prend ma tête entre ses mains et me viole à nouveau les lèvres. Mon sang se remet à bouillir dans mes veines. Il est si violent que je ne peut même pas répondre à son baiser. Quand il me mord, j'ai juste l'impression que je lui appartient corps et âme. Il descend ensuite jusqu'à mon cou, qu'il martyrise à sa guise, je passe mes doigts dans ses cheveux et retient sa tête pour qu'il y aille encore plus fort.

Il soulève une de mes jambe jusqu'à son épaule, écarte encore plus mes jambes, et me pénètre à nouveau avec force. Il m'attrape par la taille et s'enfonce avec encore plus de force. Les coups de reins s'abattent de plus en plus rapidement sur moi. Je suis tellement emporté par le plaisir, que je n'arrive pas à articuler le moindre mot, je ne fait que gémir de plus en plus fort en me tenant à sa tête dans mon coup.

Il me défonce littéralement le vagin, j'ai mal partout mais je n'ai pas envie qu'il s'arrête. Au contraire, j'en veux plus, beaucoup plus, je le veux. Mais mon corps semble avoir atteint ses limites, je jouis si fort que je crie et je glisse de l'étagère. Heureusement, il me retient en me tenant par les fesses. Il continue à pénétrer pendant encore quelques secondes avant de lui aussi jouir en criant mon prénom.

Il me dépose au sol mais n'ai pas d'équilibre et dois m'accrocher à lui pour ne pas tomber. J'ai les muscles complètement flagellés, j'ai mal partout et surtout au bas ventre, et du sang s'écoule encore abondamment de mon vagin. A ce moment, j'ai l'impression d'être tomber du lit après un rêve bien trop mouvementé. Malheureusement, ce n'était pas un rêve.

Un regard désespéré se dirige vers lui, mais il n'y prête même pas attention et se remet à m'embrasser fougueusement. Je manque de force pour le repousser, mais place mes mains entre nous et essaye tout de même de lui opposer résistance.

_ Non...non...s'il te plaît arrête...non ne fait pas ça...

Mais il n'écoute rien et continue à m'embrasser en désordre. Je persiste à le repousser et me met même à crier. Il s'arrête alors et me regarde avec incompréhension. Voyant mon regard plein de colère, de tristesse et d'indignation, il comprend. Il ricane en se mordant la lèvre et sort de la douche sans dire un mot.

Dites moi que je rêve! Je passe mes doigts sur mon corps enflé et endoloris, je regarde le sol rouge, non ce n'était pas rêve. Je me suis vraiment comporté comme la pire des prostitués. Une chienne en chaleur, voilà ce à quoi j'ai été réduit. Je me suis déshonoré et j'ai par la même occasion salis la mémoire de Wilfried. Carrément son fils...

J'ai tellement honte que je me met à pleurer sous la douche. Je ne peut même pas me regarder dans un miroir. Je suis complètement défiguré avec tous ces suçons sur mon visage et sur mon coup. Il me faut plusieurs minutes pour trouver le courage de sortir de cette douche, après avoir nettoyer mon désordre bien sûr.

Je ne trouve pas mes vêtements au sol, mais sur le lit de la chambre, avec le petit sac à main avec lequel je suis venue. Heureusement, que je me balade toujours avec des tampons de rechange. Après dix minutes, je sors enfin de la chambre. Avant de descendre, j'appelle Munika pour lui dire de me trouver une couverture ou un foulard, ou un gros pull. Je ne veut pas que mes hommes me voient dans un tel état.

Je prends ensuite une grande inspiration et descends dans le salon. Je le trouve assis sur le canapé, sirotant son vin tout seul, perdu dans ses pensées. Je me poste devant lui pour attirer son attention.

_ Je m'en vais

Je me retourne et m'apprête à partir.

_ Loli, attends

Je m'arrête mais ne me retourne pas. Il reste silencieux pendant plusieurs secondes avant d'enfin briser la glace.

_ Dans deux semaines, j'organise le premier shooting photo. J'espère que tu pourra m'honorer de ta présence

Je sens la colère monter. Au lieu de s'excuser, il me parle de shooting photo!? Dans mon état!? Mieux vaut ne pas répondre. Je me remet à marcher vers la sortie sans rien dire. J'ouvre la porte, Munika est là, la tête baissée pour ne pas me regarder et me tend une longue écharpe blanche.

Mon coeur se serre mais je me retient de pleurer, prend l'écharpe et me couvre avec avant de sortir.

Loli Tome 2 : L'effrontéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant