Loli Tome 2 : L'effrontée

19

Deux jours se sont déjà écoulés sans que je n'ai de nouvelles de cet homme. Je devrais peut être m'inquiéter, il doit sûrement préparer quelque chose. Ce soir, je rentre chez moi, épuisé par une longue journée de travail. J'entre dans ma chambre et commence à me déshabiller. Soudain, une main me pousse avec force et j'atterris la tête dans les oreillers.

Je me retourne aussitôt pour regarder de qui il s'agit, et mon regard rencontre les yeux bleus d'un Christopher excité comme jamais. Il retire son t-shirt et s'approche du lit.

_ Je suis venu te faire une surprise, mais je me suis mis à penser à notre dernière dispute

Il monte sur le lit, attrape mes chevilles et me tire vers lui en écartant mes jambes. Puis il me tombe dessus et plonge un regard emplit d'envie dans le mien. Je respire fort, mon coeur bat à cent à l'heure. J'ai peur de ce qu'il veut me faire, mais en même temps je me sens terriblement excité par sa simple présence.

_ Regarde dans quel état je me met quand je pense à toi

Je peut sentir entre mes cuisses une énorme érection qui étouffe dans son jean. Je frissonne en imaginant la suite. Il me mord la lèvre inférieure sans m'embrasser. J'en gémis involontairement, j'en veux tellement plus. Il plonge son nez dans mon coup mais n'y fait rien et se redresse brusquement.

Il m'empoigne le bras et me retourne d'un coup, puis m'attrape par la taille et relève mon bassin, mettant mon postérieure bien en évidence. Il me caresse la fesse, puis la claque d'un coup en grognant. J'étouffe un crie.

_ Tu voulais me neutraliser front contre le sol et mains derrière le dos?

Il retire sa ceinture et me l'enroule autour des poignets derrière mon dos. Il sert la boucle assez fort pour m'empêcher de bouger, je me mord les lèvres d'impatience.

_ Comme ça? Oui comme ça c'est mieux

Il me caresse la fesse puis me donne à nouveau deux claques qui m'arrachent un crie. Il baisse ensuite ma culotte et me pénètre d'un coup sec et brutal. Il tient fermement mes hanches et commence de rapides et profonds vas et viens. Il y va avec force, puissance, presque de la colère. J'enfonce ma tête dans l'oreiller pour étouffer mes gémissements insensés.

Il continue à me pilonner violemment dans une ambiance de domination totale. Mon corps tout entier vibre au rythme de ses coups de reins. J'ai le coeur au bout de la gorge, j'en ai la tête qui tourne. Je sers les poings de plaisir et de colère. À ce moment, je ne sais plus qui je suis ni ce qui m'arrive, si ce n'est qu'un incommensurable plaisir me fait vibrer de la tête aux pieds.

Un plaisir qui se concentre dans mon ventre comme une boule de feu, et qui, très vite, explose comme un volcan qui entre en éruption. Je sens mon liquide chaud couler le long de mes cuisses, je viens de jouir abondamment. Mais Christopher n'en a pas finit, il continue à me pilonner encore plus fort que tout à l'heure, j'en ai les larmes aux yeux. Il lui faut deux minutes de plus, pour enfin jouir en moi dans un grognement satisfait.

Il se retire ensuite, et me détache avant de s'écouler à côté de moi, un bras couvrant ses yeux et le corps reluisant de sueur. Je regarde un moment son air satisfait, mais cette vue m'insupporte. Je finit par me lever et cours vers la salle de bain. J'ouvre le robinet sur de l'eau froide pour me remettre les idées en place. Et quand je me remémore les images de ce qui vient de se passer, je me recroqueville sur moi même en me tenant la tête.

Pourquoi il faut que ça m'arrive à moi? Pourquoi il faut que ça m'arrive maintenant? Pourquoi il faut que ça m'arrive avec lui? Pourquoi je ne peut pas lui résister? Ça devient malsain tout ça. Et jusqu'à quand suis je sensé supporter ça? Il faut absolument que je le démasque, que je le réduise à néant, c'est le seul moyen de m'assurer qu'il ne puisse plus jamais m'approcher.

Je m'accroche à cette idée pour trouver la force de me relever. Je ne laisserais personne salir le nom de celui qui m'a, sans aucun doute, sauve d'une vie de depression. Sur ce, je me redresse et laisse l'eau couler le long de mon corps pour me calmer et me rafraîchir les idées. Après quoi, j'attache un pénoir avant de sortir et de retourner dans la chambre. A ma grande surprise, Christopher est déjà en train de se rhabiller.

_ Je suis désolé, il faut que j'y aille, j'ai une urgence

_ Donc c'est tout? Tu vient, tu me baise et tu t'en vas?

_ Ne le prend pas comme ça. À la base je voulais te faire une surprise, et te dire que dans deux mois exactement, aura lieu le tout premier défilé

_ Le premier défilé?

_ Oui, avec toi en mannequin vedette et ton entreprise en arrière plan qui fournira presque tout

Il s'approche de moi et prend ma main au creux des siennes avec un regard emplit d'enthousiasme et un sourire des plus joyeux.

_ Je suis sur que tout sera parfait. Et je t'imagine déjà dans toutes mes plus belles créations, tu sera encore plus éblouissante que d'habitude

Je me contente de le regarder avec un regard vide, il finit par me lâcher un peu gêné et se dirige vers la sortie. Je le suis loin derrière. Quand il ouvre la porte, il tombe nez à nez avec Munika et quelques gardes. Mes hommes lui tombe dessus et l'immobilise en un éclair au sol pendant que Munika pointe une arme sur lui.

Je m'adosse au mur et contemple la scène. J'ai très envie de dire à Munika de lui mettre une balle entre les deux yeux, mais ce serai trop facile. Après tout ce qu'il a fait, et tout ce qu'il a dit, il faut que je le punisse comme il se doit, il faut qu'il souffre, qu'il se sente plus faible et plus pauvre qu'un rat d'église.

_ Lâchez le

_ Mais madame...

_ Ne t'inquiète pas, je compte en finir avec lui personnellement, le moment venu

Elle le regarde avec dédin pendant quelques secondes, mais finit par m'obéir. Mes hommes le lâche également. Il se lève, s'arrange en fixant Munika avec de grands yeux, avant de s'en aller en lui bousculant l'épaule. Elle sert la machoir pour se retenir de le tuer, je sais qu'elle en a envie tout autant que moi, voir plus. Elle accourt ensuite vers moi avec un air inquiet.

Elle me palpe et touche mon front en me demandant si je vais bien, s'il m'a fait du mal. Pour toute réponse, je me contente de tomber dans ses bras. Cette chaleur, cette douceur, c'est le meilleur réconfort. Et j'en ai besoin, pour me donner la force d'aller jusqu'au bout. Parce qu'en deux mois, je ne peut pas compter le nombre de fois qu'il est venu déchaîner ses coups de reins sur moi, ou le nombre de fois que l'on s'est disputé à propos de Wilfried et je lui en ai collé une.

On a renforcé la sécurité une dizaine de fois, mais il trouve toujours le moyen d'entrer chez moi et s'en est énervant. Mais c'est bon, le grand jour est arrivé, le jour du premier défilé. Et j'ai la sensation que cette soirée sera encore meilleure que ce que j'imagine. Une fois le maquillage terminé, je me met en position tout en haut des marches.

Les lumières s'abaissent, la salle en bas devient silencieuse, une douce mélodie s'élève, c'est le signal. Seule, je descend lentement les marches d'escaliers avec mes sandales dorées. Les pierres aux pieds de ma robe bleue nuit caressent les marches derrière moi. Je sens les regards fixés sur moi, la foule se met à applaudir.

Je lève les yeux pour leur faire honneur, et mon regard rencontre immédiatement des yeux noisettes et un sourire d'enfant qui m'attendent en bas des escaliers avec un bouquet de fleurs des plus artisanal.

C'est pas vrai!...