Chapitre 10, Accablement

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Point de vue de James

La noirceur de la nuit était semblable à l'encre noir, une encre noir infernale qui nous engouffraient un peu plus dans les ténèbres. Mike et moi étions entrain de marcher dans la nuit, dans les rues de Détroit.

Cette ville que l'on appelait La ville fantôme, une ville où régnait une industrie automobile florissante, où il faisait bon d'y vivre, les familles y vivaient paisiblement et après l'arrivée des mafias, de la violence, de la vente d'armes, de drogue et de la traite des blanches, tout est partie en vrille.

L'industrie automobile s'est effondré et les mafias en ont profité pour s'y installer. La mafia italienne, La Casa Nostra, y était très puissante et elle régnait sur toute la cote est des Etats Unis de Détroit, passant par New-York, Washington et même Philadelphie.

Putain de mafia italienne et comme ça suffisait pas les Irlandais s'y sont mis aussi. ils nous avaient attaqué pendant notre altercation dans le bois avec les Hommes de Pietro, le bourreau.

Et on s'est séparés, ce que je redoutais arriva, mes sœurs s'étaient enfuies et je priai Dieu chaque seconde pour qu'elles aillent bien, qu'elles ne se fassent pas attraper, surtout qu'elle ont un gamin avec eux, qu'elles doivent protéger.

Je suis mortifié.

je ne le montre pas, je suis le chef de cette famille, je me dois de rester fort pour eux, pour la promesse que j'ai faite à mon père il y a 7 ans sur son lit de mort. Je repensais à lui, à ma mère qui avait disparu que l'on avait considéré pour morte. et je porte le poids de cette famille depuis qu'ils sont partis.

Un poids, non je ne considère pas ma famille comme un poids mais comme, au contraire, un bonheur. Malgré les disputes quotidiennes, les charges, la maison délabrée, c'était un bonheur de les avoir près de moi.

Je les aime plus que tout et s'il leur arrivait quelque chose, je commettrai l'irréparable contre ceux qui toucherait ne serait ce qu'à un seul de leur cheveux.

Je m'en fais la promesse, mafias ou pas

Ma famille, mon bonheur, ma joie de vivre, je suis certes désemparé et je ne dois pas le montrer, surtout devant Mike, contre qui la colère était toujours présente.

Oui, j'étais en colère contre mon petit frère, contre le problème qu'il nous avait ramené, je le savais qu'il ferait des conneries, je le faisais surveiller, mais peut être pas assez pour qu'une nuit, il commette le vol d'une marchandises, qui vaut 20 putains de millions d'euros.

20 millions d'euros.

Ma colère ne s'en ira pas comme ça et une part de moi, le déteste pour ce qu'il a fait subir à la famille, la traque malheureusement des mafias ne faisait que commencer.

"J'espère qu'ils ont trouvés les armes chez nous" dit Mike.

Je le dévisageai, Mike avait beaucoup maigri, mais il restait toujours l'homme , qui était sorti major de sa promotion à l'université et qui avait reçu un prix pour avoir créer un logiciel de montage vidéos extrêmement sophistiqué, c'était un garnement quand il était petit mais il nous était toujours fidèle.

Oui, toujours fidèle à sa famille, enfin jusqu'à qu'il parte il y a deux ans, se terrer dans les bars, se bourrer la gueule et trainer avec ce batard de Tayron O'Brien.

Putain, mais qu'est qu'il la fait autant changé. Son licenciement était certes douloureux, et il avait fait une dépression suite à ça mais ça n'explique pas son ralliement avec Tayron O'Brien, et la mafia italienne.

La Casa Nostra Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant