La Casa Nostra Tome 1

Chapitre 38: Désagréments

Saluts mes cœurs, 

en espérant que vous allez toute bien, 

j'espère que la rentrée s'est bien passé (vous avez un bon emploi du temps ? )

on continue toujours notre aventure, 

Bonne lecture mes cœurs, 

Missou

Point de vue Alyssa

Je m'observais sous toute les coutures, ma robe était parfaite... Rose pale et ajustée parfaitement à mon corps, elle m'arrivait au dessus des genoux. Le décolleté était présent sans être extravagant ni vulgaire. 

J'adorais la robe qu'Ali m'avait choisi.

je repassais mes mains sur mes cheveux lisses...Ils étaient devenus plus long. Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais pas apprêtée... Depuis le fameux soir où nous nous sommes introduits chez le gouverneur avec Pietro. 

Une soirée que je n'oublierai jamais. Cette danse, son regard sur moi, Nos conversations sur Gatsby le magnifique, la balle qu'il avait reçu et la façon dont il m'avait porté...

Je soupirai fortement... 

Nos deux mondes s'entrechoquaient et j'étais vraiment trop stupide pour penser faire partie de ce monde... C'était clairement impossible... 

Et d'ailleurs pourquoi penser faire partie de SON monde... Je ne voulais rien de lui... 

J'allais faire ma part du marché et je partirai la tête haute avec ma sœur et mes frères, loin de lui... 

Soudainement, une personne toqua à ma porte. 

J'ouvris et je découvris Ali et Saif. Ils étaient en costume et terriblement séduisants. Saif portait néanmoins malgré son costume, son éternel épée derrière le  dos. C'était une deuxième peau pour lui comme Pietro et son arme. Ou sa cigarette... Ca dépendait de son humeur. 

-Prête, Alyssa, me demanda Saif en entrant et en s'affalant sur mon lit. Ali entra un petit sourire sur les lèvres. 

Je fermai la porte et me dirigeait vers mes escarpins. 

-Oui, je mets mes chaussures et on part. dis-je en les prenant. 

Ali m'observait sous toutes mes coutures et tournait autour de moi. 

- Putain, t'es carrément craquante avec la robe que j'ai acheté,  bella prisoniera. 

Je rougis face à sa remarque, je n'avais pas l'habitude de compliments venant de la gente masculine. 

C'était plutôt Mia qui raflait les compliments, elle était très belle et les hommes, ne voyait que cela. Ce qui l'énervait tellement. 

Quant à moi, j'étais flattée par le compliment d'Ali mais embarrassée. 

J'étais très embarrassée. 

Je pensais à ce qu'allais dire Pietro, allait-il aimer? Lors de notre soirée avec le gouverneur de Détroit, il ne m'avait fait aucun compliments (ou remarque) pour ma robe rouge. 

Je mettais mes escarpins et pensais au stratagème usé ce soir pour amener mes frères et Nolan à la soirée des Suzuki. 

J'ai été faible de céder à Pietro mais le prix de ma liberté et celle de ma sœur était en jeu. Et ce qui était sure, c'est que Nolan allait s'en sortir. Pietro avait dit tuer son connard de père mais il n'allait pas le tuer. Nolan n'a rien fait de mal...