Chapitre 50: Le traitre.

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Salut les cœurs, 

j'espère que vous allez toutes bien, 

Je vous poste la suite...

Il reste un chapitre. 

Bonne lecture. 

Missou

Point de vue Alyssa. 

La cellule était vraiment trop petite.... 

Bien trop petite... 

Il n'y avait pas de fenêtres... Aucun signe de vie extérieur... 

Et ma claustrophobie ne m'aidait pas... J'avais peur, j'avais vraiment trop peur... 

Cette peur envahissait mon être... Bien trop rapidement... Était-ce le matin, l'après-midi, le soir... Je ne sais plus... 

Le temps était un concept flou ici.. 

Combien de temps étais-je dans cette cellule ... Cinq... Jours... Une semaine.... Je ne savais plus... La crasse s'emparait de moi... J'avais le droit à un sceau d'eau... Un seul pour me laver et boire... 

Je n'avais le droit à rien d'autres... Le pain rassit et un du pâté pour chat était mon quotidien alimentaire... 

Un quotidien... 

Quel quotidien.

 J'exécrais ce monde plus que tout... Voilà comment il m'avait amené... Je priais Dieu chaque jour... Oui, je le priais chaque jour... 

Pour ma sœur et mes frères... Je priais pour qu'il se soit enfuit... De cette enfer... 

"J'espère que vous allez bien... J'espère vous revoir une dernière fois... J'espère vivre... Oui... Je l'espère..."

Espérer était la seule chose que je pouvais faire... C'était la seule... Et pourtant... Ce n'était pas grand-chose... Non, vraiment pas... Mais j'espérais... 

"Pietro... Je... Je suis tellement désolée pour toi... Pour ce malheur... "

La balle qu'il avait reçu... Un balle fratricide de la part de son frère... Je me suis évanouie... Sous le poids d'une douleur aussi forte...

 Je me suis évanouie... Je n'aurais pas dû... Car ma souffrance était telle, que je n'arrivais plus... 

Oui... Mon corps ne le supportait pas... Ce choc était bien pire que tout... A quoi bon vivre? 

Pourquoi vivre de cette manière... Dans la tristesse 

Et surtout cette solitude... 

Fabrizio m'avait ramené ici... Et je me souvenais de tout ... Absolument tout ce qu'il m'avait fait subir... . 

Les coups... Sur coups... Sur coups... Lorsqu'il me voyait, une violence se déchainait en  lui ... Une violence incomparable... 

Il m'humiliait...Et il aimait ça...

Les coups, les humiliations... J'avais essayé de lui redonner ces coups ... Mais il était bien plus fort, bien trop fort.. Sa force était bien plus imposantes... J'étais sa marionnette sa chose... Et je ne savais plus quoi faire... Je me laissais faire , car mon corps était sans vie... Sans âme... Je pensais à Mia... 

La Casa Nostra Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant