Chapitre 45: Rancoeur

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Salut mes cœurs, 

j'espère que vous allez toute bien!

Voici la suite comme promis, 

J'ai adoré écrire ce chapitre... Vraiment... 

j'espère que vous allez aimer!!

Dites-moi ce que vous pensez de la fin...

Bisous. 

Point de vue Alyssa. 

Le sommeil ne vint pas... Je regardais cette fenêtre, où la lune grosse et magnifique me regardait, me narguait de cette solitude implacable... Je la ressentais... Elle était en moi. Et ce recueillement fut bénéfique, car il me permettait de réfléchir... Réfléchir à cette vie plus que désastreuse... Je regardais près de moi, et Mia, ronflait bruyamment, en débardeur blanc et bas de pyjama blanc que Giulia lui avait prêté. Je vis Isabelle et Giulia qui dormait profondément... Devant nous, dans un lit deux places. Isabelle était magnifique même quand elle dormait, ses cheveux étaient impeccablement coiffés... 

Comment faisait-elle, c'était un mystère. *

Giulia quant à elle était recroquevillée, comme un petit fœtus, comme si elle voulait se protéger de quelque chose, qui l'attaquait... 

Je me retournais vers cette fenêtre, des petites fleurs ornées, des œillets roses et blancs, le balcon de façon exquise.

 C'était très beau. 

Mais je resserrais mes genoux sur mon torse, et je n'arrivais toujours pas à trouver un semblants de calme, un semblant de paix ... Non, je n'avais rien de tout ça, à part la haine, la colère et la déception en sein de mon cœur... Comment avais-je été aussi stupide... 

Une femme stupide avec un homme abominable... Cette attraction entre nous devait cesser et pour de bon... Il m'avait facilité la tâche... Car oui, aujourd'hui, je pouvais enfin le dire... Je le détestais... Intensément... Profondément... Je le détestais... 

Je l'exécrais... 

Je haïssais , Pietro Genovese... 

Ces mots cruels avaient transpercé, mon esprit d'une manière si brutale, si intense...Ces yeux sombres ne démontraient plus rien à part peut-être le dégout que je lui inspirait... Un dégout qui était réciproque... 

Comment avais-je pu être aussi stupide pour l'avoir touché... 

Pour l'avoir laissé me toucher... 

Pour l'avoir laissé me troubler autant... Pourquoi avais-je eu autant de désir physique pour un homme qui ne le méritait pas... Il n'avait aucune compassion et miséricorde... Et comme l'avait si bien dit Nolan... C'est un meurtrier, un assassin... Qui veut se venger. 

Et je n'aurais jamais ma place au sein de ce monde aussi pourri que lui... Jamais.... 

Jamais... 

Oui, c'était impossible. 

Et je me rappelais de ce jour gris et pluvieux, si particulier, le jour de l'enterrement de Sergio.

Je me rappelais de ces paroles véridiques... 

Les paroles d'une femme meurtris à vie... 

Les paroles d'une femme endeuillée... 

Deux semaines après l'arrivée d'Alyssa et de Mia chez les Suzuki.  Dans le cimetière de New-York, Linden Hill Methodist Cemetery, Enterrement de Sergio.

La Casa Nostra Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant