Chapitre 36: Adaptation

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Salut mes cœurs, 

j'espère que vous allez bien, et que tout se passe bien pour vous

Bon, je n'ai rien d'intéressant à dire... hehe, passez un bon moment. 

Bisous. 

Point de vue Alyssa

Nous arrivâmes dans cette villa japonaise. Le domaine des Suzuki. Nous étions extrêmement bien traités. Moi et Mia. J'étais rassurée d'avoir retrouvée ma sœur mais bien trop en colère contre les Genovese, et contre un Genovese en  particulier. Il s'était évanoui et est parti directement à l'hôpital. Il avait perdu trop de sang lors du match de boxe, lors de la torture de O'Brian... C'était trop douloureux à regarder et je n'arrivais plus à y penser, car dès que je pensais à Pietro... 

Je pensais au baiser échangé. 

Grossière erreur, Alyssa. 

Ma conscience était honnête, elle au moins... 

Je regardais Mia et un sentiment de culpabilité m'assaillit la gorge. Je me sentais mal... Mal de m'être disputée avec elle, d'avoir ressenti un jugement de sa part... Je l'avais ressenti... Oui je croyais qu'elle me voyait comme une meurtrière... 

Car oui, j'en étais une . 

J'avais déjà fait l'erreur de tuer un homme sans défense et ça me hanterait jusqu'à la fin de mes jours. 

Ce n'était pas de la légitime défense comme dans le tunnel... Non, la c'était une réelle volonté de tuer... Et je l'avais accompli sans sourciller... 

C'était dur de l'admettre, mais c'était comme ça. 

Le destin était comme ça... 

Je regardais à travers la fenêtre du van. Antonio était parti avec Pietro, à l'hôpital. Ali était resté heureusement avec moi. Mais je le voyais en colère et triste depuis la la mort de Sergio. 

Quelque chose s'était cassé en lui, comme si sa joie de vivre s'était amoindrit en quelques instant. 

Je le sentais et je le voyais dans ses yeux rouges qui regardaient à travers la fenêtre, le vide sidéral. Il regardait sans rien voir et pensait surement à Marina, la copine de Sergio et Alizée, leur petite fille. 

La malchance frappait trop rapidement et surtout pour des personnes qui ne le méritaient aucunement. 

Cette malchance avait frappé notre famille également, je savais ce qu'ils allaient endurer. Et ce processus de deuil allait être plus que difficile. 

Le van se gara promptement devant un arbre de sakura rose magnifique. J'étais admirative du jardin qui s'offrait devant nous. C'était bien trop beau. Le jardin japonais par excellence. 

La pelouse était tendue au centimètre près et était verte pomme. Une pelouse que mon défunt père aurait largement jalousé. Je vis des fleurs, des fleurs qui étaient surement japonaises. Je demanderai à Haru et Yuichi de me signifier leur noms. Elle était tout simplement magnifique. Il y 'avait toute sorte de couleurs qui arborait le jardin, mais le jaune et le rouge prédominaient largement. J'adorais ce jardin. Plus je le regardais, plus je m'y sentais bien. 

Des fleurs de lotus étaient parsemés dans un petite rivière qui traversé tout ce paradis. Des fleurs de lotus rose et des nénuphars verts, qui étaient posés délicatement sur cette petite rivière. L'écosystème de ce jardin était tout bonnement respecté et plus l'on observait la beauté de ce jardin, plus on s'y perdait dans sa splendeur et sa monotonie. 

La Casa Nostra Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant