Beauty in Darkness

Trahison de sang

" Tu m'avais promis qu'il ne nous arriverais rien...fis-je. 

Matty ne savais plus où se mettre. Notre tante avait été cartonnait sur la route du retour, et des témoins avaient parler du gang... Je savais que c'était eux. Ils se vengeaient. 

- Je ne sais pas quoi te dire Dona...fit-il. 

- Dégage Matty, fis-je froidement.

Il sortit sans se défendre, sûrement savait il que rien ne pouvais plus plaider sa cause..."

***************

On m'a toujours dit que la vengeance ne servait à rien...Mais aussi que c'était un plat qui se mangeait froid. Je vais probablement mourir après ça. Mais je ne pense a rien d'autre que me venger en cet instant. 

Hier, après m'être difficilement rendormie, j'ai été réveillée par des cris, plus que stridents. Ce n'est qu'en émergeant que j'ai réalisée. Elle hurlait son prénom. Je ne sais pas qui c'était, si c'était une prostituée ou une nana qui était là comme ça, mais elle à passée la nuit à gémir et hurler son nom. Au plus grand malheur de mon sommeil, qui ne revint pas. Elle a passée une heure à gémir, ou plutôt hurler son prénom, puis les bruit du sommier du lit, de leurs gémissements, m'ont littéralement empêcher de fermer l'œil. Donc ! Je me suis levée au premier rayon du soleil, je suis descendue, et lancer l'enceinte de musique à fond. J'écoute donc du  Chase Atlantic en boucle depuis ce matin. Je me suis fait des crêpes pour le petit déjeuner, ainsi que du café frais, et vit ma meilleure vie, ma musique à fond. Mais comme je m'y attendais, je ne profite pas longtemps, soudain la musique s'éteint. Je suis de dos à l'enceinte donc je me permet un petit sourire en coin avant de me retourner. Connor, encore à moitié endormi et à côté de l'enceinte et me fusille du regard. Ses cheveux en bataille retombent sur son visage. Il est torse nu, me laissant une vue direct sur ses tatouages, et celui qui m'interpellent en premier est une rose, fanée, dans un cœur noir. Il me fusille du regard, j'en fais de même. 

- Je vais te buter, me lâcha t-il. 

- Tant mieux, ça m'évitera de t'entendre baiser toute la nuit, fit-je en croquant dans ma crêpe. 

Il se redressa sans me lâcher du regard. Je m'avança sans le lâcher du regard, le frôlant presque, et ralluma l'enceinte. Je rejoignis l'îlot central de la cuisine où était posé mon petit déjeuner, et ne lui accorda plus aucune attention.  Je l'entendit ricaner, se rapprochant de moi. 

- Si t'a envie d'avoir la même nuit, il suffit de demander tu sais, me chuchota t-il. 

Mon bout de crêpe passa de travers en entendant sa phrase, mais j'essaya de rester aussi stoïque qu'il m'était possible. 

- Non merci ça ira, je n'est pas envie de simuler comme elle, lâchais je sans lui adresser un regard. 

Je le sentit se placer derrière moi, je pouvais sentir son souffle dans ma nuque. 

- Je ferais en sorte que chaque gémissement soit sincère..,chuchota t-il. 

Je me retourne, mais cela lui donne l'occasion de placer ses bras de chaque côté de moi, posant ses mains sur l'îlot, me bloquant contre l'îlot. Il s'approche doucement, me surplombant de toute sa hauteur. Mon souffle se coupe d'un coup, son regard bloqué sur le mien. Je me sens coincée comme si le chat avait enfin attrapé la souris, comme la proie et le prédateur... 

- Je le redis : Non merci, ça ira, tentais-je de dire en gardant un minimum d'assurance. 

C'était peine perdu, je le trouvais en cet instant précis, très intimidant. Il sentais le bois, avec un mélange de whisky et de fleur. Je suppose que la touche floral doit être celui de la nana, mais le reste c'est lui. Il ne s'écarte pas, continuant de me fixer, me dominant de sa hauteur. Je ne fais qu'un petit mètre soixante tout pile, face à lui, je ne suis rien. Il doit faire largement le mètre quatre-vingt dix... Il s'approche un peu plus, ne laissant que quelques centimètres entre nos visages respectifs.