Article L.123-1 du Code de la propriété intellectuelle : une œuvre relève du droit public 70 ans après la mort de son auteur. Percy Shelley étant mort en 1822, je me permet de vous livrer l'un de ses poèmes, dans la même ambiance que l'Exode Blanc (bien que j'aie découvert celui-ci bien après).
I met a traveller from an antique land,
Who said—"Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert... Near them, on the sand,
Half sunk, a shattered visage lies, whose frown,And wrinkled lip, and sneer of cold command,
Tell that its sculptor well those passions read
Which yet survive, stamped on these lifeless things,
The hand that mocked them, and the heart that fed;And on the pedestal, these words appear:
My name is Ozymandias, King of Kings;
Look on my Works, ye Mighty, and despair!Nothing beside remains. Round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare,
The lone and level sands stretch far away."Traduction (aidée par Wikipédia):
J'ai rencontré un voyageur de retour d'une terre antique
Qui m'a dit : « Deux immenses jambes de pierre, sans buste,
Se dressent dans le désert. Non loin, sur le sable,
À moitié enfoui, gît un visage brisé dont le sourcil froncé,La lèvre plissée et le rictus de froide autorité
Disent que son sculpteur sut bien lire les passions
Qui, gravées sur ces objets sans vie, survivent encore
À la main qui les imita et au cœur qui les nourrit.Et sur le piédestal apparaissent ces mots :
« Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois.
Contemplez mon œuvre, ô puissants, et désespérez ! »Rien ne demeure aux alentours. Autour des ruines
De cette colossale épave, infinis et nus,
Les sables monotones et solitaires s'étendent au loin. »
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L'Exode Blanc
Fantasy« Régie par la louve cruelle qu'est le Froid, La nuit impose à tous un silence de velours. Sous l'Égide de l'Œil marchent sans fin ses proies, Intouchables en Nadir, comme dans tout le jour. Les couleurs sont absentes, et l'horizon un but Que le do...