11. Champignon dans les ténèbres

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Après une longue pause de 32 semaines le temps de poster ma fanfic Jojo, je reviens terminer cette histoire ! J'espère que les 6 mois d'absence n'auront pas fait fuir mes quelques lecteurs, alala, en plus je n'ai pas choisi le meilleur chapitre pour faire une pause et reprendre, je m'en rends compte seulement maintenant, On est en plein milieu d'une action, et en plus on reprends par un chapitre POV Kiwi, qui sont moins dynamiques je trouve.

Enfin... je vous rafraichis la mémoire : 

résumé
S-nin attaque Santorga Franche-Comté, et FdB a fait un remarque déplacée sur le fait que Grenade soit un clone. Kiwi lui fait la gueule, et FdB NE SUPPORTE PAS que le beau Kiwi lui fasse la gueule, alors il a décidé de saboter le plan de S-Nin (ça tombe bien, puisqu'il bosse secrètement pour Santorga de toute façon). Manque de pot, son plan s'est retourné contre lui, puisqu'il se retrouve maintenant enfermé dans la chambre à clone, en tête à tête avec une tourelle auto.

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11. Champignon dans les Ténèbres
(by Kiwi)

J'étais en train de quitter le local poubelle quand j'ai entendu l'alarme. Je suis resté une seconde stupéfait. Ça ne pouvait pas se passer sans souci, rien qu'une fois ? Puis j'ai pensé à FdB et Litchi. Ils devaient être vers la chambre à clones, merde, qu'est‑ce qui s'était passé, est‑ce qu'ils étaient en danger ? J'ai essayé de courir, mais avec mes jambes artificielles trop lourdes et difficiles à coordonner quand ça va vite, c'est loin d'être ma spécialité. Concentre‑toi, Kiwi, dépêche‑toi, évite de tomber ! Et sors ton flingue, cette alarme a bien dû se déclencher pour une raison !

À un croisement, j'ai entendu des bruits de pas. Je me suis collé au mur. Deux gardes arrivaient en courant par la droite, en direction de la chambre à clones où devaient se trouver mes partenaires. Le premier est passé sans me voir. J'espérais que le second le suive pour que je puisse les abattre dans le dos, mais il m'a vu et a stoppé net. Il a eu le temps de lever son fusil d'assaut et d'appeler son pote, avant de tomber en arrière foudroyé par une de mes balles. Pour ce que ça vaut : je suis désolé. Je ne pouvais pas vous laisser atteindre Fraise des Bois et Litchi.

L'autre garde a crié le nom de son collègue et il est revenu sur ses pas. J'étais toujours à couvert dans le couloir adjacent, collé au mur. Impossible de jeter un coup d'œil pour le viser : il me canardait de tirs de suppression. J'ai compté jusqu'à trois, j'ai sorti mon bras et tiré à l'aveugle. Les balles ricochaient sur le métal de ma prothèse. Quand les tirs ont cessé, quand j'ai entendu un cri de douleur suivi du bruit d'un corps qui s'effondre, je suis sorti à découvert. L'agent était au sol, une flaque de sang s'élargissant sous lui. S'était‑il pris une de mes balles ou une des siennes par ricochet ? L'un ou l'autre n'allègerait pas ma conscience. À terre, il a levé son fusil d'assaut en tremblant. Je l'ai écarté d'un coup de pied.

— Me tue pas, a‑t‑il toussé.

Une fois, dans une situation similaire, j'avais laissé un ennemi vivre, en me disant que dans son état il ne pourrait plus blesser personne. Il s'était relevé je ne sais comment et avait tué deux d'entre nous avant de mourir sous nos balles. Nous lui tournions le dos.

C'était il y a longtemps.

J'ai achevé le garde à bout portant. Pardon. Dans une autre vie, pardon. C'est à cause de cette alarme sortie de nulle part. C'est à cause de ce foutu monde qui crée la vie comme si c'était un produit de consommation, qui la stocke, la détruit et la vend aux plus riches. C'est à cause de moi, qu'est‑ce que je peux dire ? A cause d'une série de décisions que j'ai prises dans ma vie et qui ont fait de moi un assassin.

Kiwi ex MachinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant