Classes sociales | Nozel X Oc

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De retour dans ma chambre avec de l'aide, évidemment, je me dirige rapidement vers la porte du fond afin de prendre une douche. Après tout ça, j'en avais besoin.

Je peux enfin enlever tous ses bandages qui me dérangeais. Je commence par ceux de ma tête, puis mon buste et mon ventre. Mon ventre... J'eus un moment de recul. C'est pas beau à voir, on dirait qu'un chat m'a griffé. Comment ça a pu arriver ? il n'y avait pas d'animal...
En regardant bien, la griffure du haut forme une croix qui passe par mon ancienne cicatrice. Le coup de couteau et la seringue me reviennent en tête à chaque fois que je vois cette horrible cicatrice.

Je regarde mon corps meurtri une dernière fois et file à la douche.

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Aujourd'hui c'est un jour de repos alors pas question de rester ici à rien faire. Il faudrait que j'aille remercier le taureau noir de m'avoir sauvé.

Je ne réfléchis pas deux fois et me prépare rapidement en enfilant ma cape à l'égérie de la compagnie. Ça commence à m'agacer de la mettre, elle me rappelle le capitaine. Mais j'en suis bien obligée pour qu'on reconnaisse que je fasse partie d'une compagnie au cas où un problème surviendrait et que j'aurais a user de ma magie. Au moins, ce sera légal.

Je me parfume et regarde mon reflet une dernière fois avant de presser le pas et sortir de ce château qui enferme entre quatre murs les pourris-gâtés.

J'adore regarder les environs. Je passe par quelques villages pauvres et donne quelques pièces à ceux qui en avait besoin. En chemin, j'aperçois des enfants jouer au ballon et un poing dans mon coeur me rappelle mon image de petite fille innocente de l'époque... Juste avant que des personnes immondes viennent me la bousiller.
Je m'arrête et souffle d'agacement en remettant quelques petites mèches rebelles à leur place, je dois me ressaisir, c'est du passé Maya, il faut avancer dans le futur à présent.

Les villages plus riches étaient beaucoup plus calme que ceux des pauvres. J'aime pas l'ambiance, c'est déprimant.

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Enfin arrivée au... manoir ? Ils ont un manoir ? Ils sont vraiment fabuleux jusqu'au bout! Leur manoir était très sombre mais malgré son apparence de terreur, je pouvais sentir brièvement leur convivialité. D'un certain côté, ça fait son charme.

Je me dirige vers la porte d'entrée dans un pas calme. Trop calme pour l'ambiance. J'entends d'énormes bruits venant de l'intérieur mélangé à des cris complices, emplis de joie. Ils ont l'air de bien s'amuser au taureau noir. J'aurais peut-être dû choisir cette compagnie finalement.

Je toque, pas sure de me faire entendre. Je n'ai pas de réponse alors je retoque plus fort. Toujours rien. Je pivote mon corps dans le sens opposé à la porte mais au dernier moment, un Asta épuisé vient à ma rencontre.

Au vu de la tronche qu'il tire, je doute qu'il s'attendait à me voir de sitôt.
- « Maya! Que fais-tu ici ? Tu devrais te reposer, ta blessure est profonde...

- Ravie de te voir aussi Asta, ne t'en fais pas je vais bien. »

Asta m'invite à rentrer et je ne me fais pas prier, sentant qu'il commençait à faire plutôt frisquet dehors.

Je venais à peine de poser un pas à l'intérieur que j'entends un chœur me souhaiter la bienvenue.

Asta me poussa sur l'un des canapés et me regarde les yeux éblouis.
- « Alors qu'est-ce qui t'amène ? C'est pas tout les jours qu'on a de la visite! Me dit-il en criant. Je crois que j'ai même fais une grimace n'étant pas habituée à autant d'énergie.

Je ne répond pas tout de suite à sa question en voyant Noëlle s'asseoir à nos côtés. Toute mon attention se reporte vers elle, je veux d'abord savoir comment elle va après l'évènement du banquet.

Je m'apprêtais à parler lorsque Noëlle prit la parole.
- Je sais que tu vas me demander si je vais bien, pour te répondre oui ça va, c'est juste mes superbes ainés qui me déteste. Ils voulaient simplement que je pars car ils n'ont pas supporté que je sois traitée de la même manière qu'eux en étant invitée à ce banquet, dit-elle ironiquement. La réelle question c'est plutôt toi comment tu vas? » Reprit-elle sérieusement.

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