{ 14 }

1.1K 86 9
                                    

Aïe aïe aïe j'ai un mal de tête atroce...

Bip bip bip...

Une machine à ma droite se met à faire du bruit. A l'entente de ces vibrations, j'essaie de me lever mais regrette instantanément ce geste qui m'a produit une douleur vive au niveau du dos, je me fait rabattre violemment en arrière ce qui me fait revenir sur ma position de départ.
Je jette un coup d'œil pour savoir pourquoi j'ai été renvoyée ainsi : je suis attachée. Entièrement ; bras, jambes et tête étaient prisonniers de ces barres de fer froides qui me maintenait en position allongé.

Putain de merde ils ont osé. J'ai la rage et ce sentiment s'aggrave lorsque j'entends des pas rapides près de mon corps.

Un homme prit la parole.
- « Ma petite Naya, ma pierre précieuse en ce bas monde, tu m'a terriblement manqué tu sais ? Je t'ai laissé te reposer paisiblement, te rends-tu compte de ma gentillesse ? Dit celui qui est au centre de cette organisation, le prénommé "boss", un nom venant de ses subordonnés. On n'a jamais su sa réelle identité.
Sûrement un type recherché pour vol et possession de drogue, si l'on peut rajouter ses services douteux et le le kidnapping d'une petite fille. En bref, un parfait danger public.

C'est lui qui est au centre de tout ça, toute cette abomination n'est lié qu'à une seule personne : lui.

- Je- Je ne finis pas pour faute d'une douleur à la hanche causé par une lame. Je te déteste enfoiré tu voulais pas l'entendre celle là hein ?

- Premièrement, on ne parle pas sans mon autorisation.

- Ta g- J'essaie d'articuler du mieux que je peux lorsqu'une autre douleur fait son apparition.

- T'as pas compris petite sotte ? On. ne. parle. pas. sans. mon. autorisation. Il appuie ses propos en le faisant passer sur la lame en contact avec ma peau blanchâtre qui laisse des marques ensanglantées à chaque passage.

Je suis qu'un pantin comme je l'ai toujours été... Je n'ai pas de propre personne, ma parole même est contrôlée. Putain.

- Bien tu as enfin compris à ce que je vois. Deuxièmement, un homme aisé vient de me virer un énorme butin afin que tu travailles à son service pendant quelques jours.

Je ne manque de m'étouffer avec ma propre bave lorsque je prends conscience de cette phrase qui vient tout juste de sortir de la bouche de cette chose posté à ma gauche.

Qu'est-ce qu'il essaie de me faire au juste ?

- Et troisièmement, ton corps m'appartient, il est mien. Mais cela ne change pas de d'habitude, pas vrai ? Dit-il en me caressant le menton de ses doigts sales. Horrible.

Je ne peux ni acquiescer ni refuser. Qui donnerait son corps ? Sa liberté ? Ses droits ?

- Tue-moi. Dis-je déterminée. Mieux vaut mourir que de revivre ce cauchemar sans fin, pas vrai ?

- C'est quoi cette requête idiote ? Je n'oserais faire une chose pareille à ma précieuse protégée. Si tu oses te rouvrir les poignets... Il tape du poing la table à côté de lui. Ne me fais pas jurer.

Garde tes menaces, c'est pas ça qui m'empêchera de garder le peu de droit qu'il me reste.

- Passons maintenant à mon petit bijou. Il pointe la machine. Je te présente Bobby, il à été créé par mon scientifique.
Tu te demandes à quoi sert cette machine pas vrai ? Il prit ma tête afin de me faire faire un signe de la tête qui acquiesce. Elle sert... Roulement de tambours... À t'injecter de nouveaux pouvoirs! Comme ça avait réussi avec la décomposition je me suis dis pourquoi pas tenter de nouvelles choses. C'est excitant!

Par pitié, tuez-moi, je veux que ce cauchemar sans fin cesse. J'envie depuis toujours ceux qui ont une liberté infinie.

- T'aimes ça hein ? De nouveaux pouvoirs c'est fantastique! J'ai déjà essayé sur quelqu'un d'autre avant toi car ce serait malencontreux si quelque chose de tragique venait à se passer pendant l'expérience tu ne penses pas ?

Il a osé utiliser ça sur une autre personne ? Le monstre, il est exécrable même pas digne d'être pointé comme "être humain."

- Passons aux choses sérieuses. » Il avance et allume la machine qui est censé me conférer des pouvoirs.

~~

Classes sociales | Nozel X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant