Classes sociales | Nozel X Oc

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Merde je crois que je n'ai plus de force.

- « Les médecins arrivent jeune fille. Ne lâche pas. » Entendais-je d'une oreille mi-sourde. J'émets ce qui ressemble à un petit sourire qui a pour message de remercier le capitaine qui venait de me sauver la mise.

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La remontée de la jeune femme fût difficile pour l'équipe en place, au vu de son état pitoyable, il fallait faire attention en la remontant. Les médecins avaient une peur constante concernant son état, une peur fondée.

Je me surprend à détailler les alentours avec une vue trouble mais un détail familier ne m'échappa pas : des cheveux argentés. Fuegoleon était à mes côtés. Il m'a surpris en train d'essayer de me relever de ce qui ressemblait à un "lit" construit à l'arrache par l'équipe et hausse le ton.
- Ne t'obstines pas, ton état ne te le permets pas. Essaie le capitaine en vain en tenant la brune fermement par ses épaules pour éviter qu'elle ne se relève.

Mais je n'écoutais pas, je n'écoutais plus. Je n'avais qu'une seule chose en tête ; celle de confirmer l'identité de l'homme à quelques mètres de moi.

- Ca... Capitaine ? Articulais-je pris de court mais assez fort pour que ce son parvienne jusqu'à lui.

Fuegoleon et les médecins arrêtèrent tout mouvements en voyant maintenant Nozel se relever.

- Arrêtez ça tous les deux, vous êtes blessés à quoi bon jouer les héros maintenant ? Il était tranchant et espérait que cela suffirait pour remettre leurs idées en place.

Ils étaient gravement blessés et c'était un fait, alors pourquoi s'obstiner ? Qu'est-ce qui les pousse à se relever mutuellement malgré cet incident ?
Pourquoi mes yeux semblaient se remplir petit à petit d'eau salé ?

Fuegoleon couru aux côtés de Nozel mais celui ci balaya sa main devant le visage du lion flamboyant.
- Je vais bien. Coupa-t-il court à la future discussion qui se serait mis en place autour de son état.

Nozel regarda la jeune femme et eut un petit sourire au coin en la voyant se débattre afin d'arriver à ses côtés, toujours aussi têtue.
Il se releva entièrement et rencontra Maya, pour la deuxième fois.

- Tu n'es pas devenue poussière, c'est bien. Me dit-il en me caressant le haut de la tête rapidement, soulagé de me voir en assez bon état malgré mon physique qui lui prouvait tout le contraire. C'était en quelque sorte, sa façon à lui de la féliciter.

- On peut en dire autant de vous. » J'étais soulagée, soulagée que celui qui occupe mes pensées aille bien. Je n'ai toujours aucune idée du pourquoi nous sommes ainsi mais ce que je sais à cet instant, c'est que je n'ai plus aucune haine, ni envers lui, ni envers son rang social.

Je surpris Nozel sourire à la suite de mes mots ce qui me réchauffe le coeur avant qu'une substance médicale vienne se loger dans mon avant-bras me faisant sombrer aux pays des merveilles.

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