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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤





Le coeur serré, je sentais ma voiture s'arrêter dans la pénombre que détenait le parking sous-terrain. Au fond, j'avais ce courage qui m'avait poussé à me retrouver ici, à mon plus grand regret j'y étais.

Et simplement le seul sentiment dans mon ventre m'accrochait au fait que ces douleurs superficiels étaient autrefois remplacés par des plus douloureuses. Pourtant je les supportais, auparavant. Aujourd'hui mon estomac qui se tortillait dans mon estomac me lançait une douleur immense, comme si je n'étais plus capable de ressentir cette plaisance qui se détenait de mes papillons.

Au loin était perceptible différents chants que je reconnaissais comme les adversaires de Manchester United, des chants qui se faisaient comme un son de crécelles, qui me tressaillit mon corps entier. Une pulsion incontrolable, car si j'étais ici ce n'était que par rapport à lui.

Durant des jours, j'avais senti l'absence de tout son être, et à l'intérieur des murs blancs de l'appartement devenu presque comme l'endroit même de l'horreur, j'entendais encore ces cris, ces pleurs, tous les echos qui avaient été vécu dans cet endroit. Il était devenu presque invivable pour moi, rythmé de toutes ces angoisses constantes qui m'enveloppaient seulement en pensant à tout ce qui c'était passé.

C'était en quelques mots, ce coup de grâce qui m'avait fait décliquer. Je l'avais vu, deux fois d'affilé, il n'était jamais réellement parti, et cette simple reflexion avait fait ressurgir multiples angoisses qui avaient été enfouis en moi. Il était revenu et la seule personne qui avait eu le don de me sauver de lui dans mes peurs superficielles comme dans les réalités qui m'étaient tombés dessus, m'avait laissé, comme toutes les autres.

Et en prenant simplement conscience que j'avais réellement besoin de lui, je m'étais retrouvé dans ce parking souterrains où étaient garés multiples voitures de luxe, toutes aux personnes que je ne connaissais qu'on ne pouvait mieux. J'arrivais à me garer à la place numéroté au nom de Jesse, floqué quatorze à l'encre blanche, mais sa voiture n'était pas là. Il n'était pas là.

Il était venu avec un bus, un avion où je ne savais quel moyen de transport, il était venu avec West Ham, affronter Manchester United dans un duel sanglant.

Honnêtement, ce match m'intriguait particulièrement, car je ne l'y voyais pas participer. Et je sentais ma poitrine se serrer rien que le voir avec un maillot autre que le rouge sang qu'il avait promis d'arborer sa vie entière.

Il faisait parti de la vie londonienne à présent, à mon plus grand regret. Il n'était plus là.

Alors ma porte s'ouvrait sur une vue panoramique, donnant accès à l'intégralité des véhicules des diables rouges. Mon sourire s'agrandissait un peu plus lorsque je constatais la grande voiture qui disposait de deux sièges autos, et de différents foulards disposés sur les sièges. Observer les attentions de Marcus ne me rassasiait jamais, ces deux me laissaient amoureux.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant