twenty-two.

72 3 2
                                    

𝐉𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐋𝐢𝐧𝐠𝐚𝐫𝐝ღ

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐉𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐋𝐢𝐧𝐠𝐚𝐫𝐝













Une respiration forte m'avait pris instantanément lorsque mes paupières s'étaient ouvertes. Mon coeur battait à une allure ingérable, de sorte à sentir mon pouls vibrer dans l'intégralité de mes membres, à peine avais-je le temps de reprendre conscience.

Des lourds battements épuisant ma cage thoracique, dans un noir intense de la pièce où je m'étais tardivement endormi.

- bordel...

Entre rêve et réalité, j'avais cru un instant que tout ce qui s'étaient passés à l'intérieur de mon cauchemar, s'était produit également dans la réalité où elle vivait, elle aussi.

Je n'avais jamais réellement vu de réalité dans la présence essentielle de la blonde. Voir qu'à travers un rêve, tout s'était écroulé m'avait fait sentir un peu plus conscient des propos dégradant que j'avais tenu à son égard.

Mon coeur poussait, comme voulant s'échapper tant mon pouls s'accélérait. Face à la pénombre qui me faisait côtoyer presque le même vide que dans ce cauchemar atroce, je reprenais lentement une respiration stable, difficilement.

Son doux visage, couvert par l'atroce couleur blanchâtre qui avait refroidi ses traits. Allongée, face à moi, dans le cauchemar que j'avais supplié de ne pas être la réalité.

Mon téléphone dans mes mains s'allumait, et je voyais les nouvelles affluant sur mon fil, toute parlant d'April, et moi.

Toute parlant de nous d'eux plus que d'une probable mort.
Elle n'était probablement pas morte.

Elle avait été morte qu'à travers mon rêve, qu'à travers les menaces que je lui avais craché au visage.

L'imaginer ne plus côtoyer ce monde m'aurait heurter plus que de constater qu'elle me détestait.
Elle, me détestait.

- bordel, ai-je répété, croulant de notifications de magazines peoples, de comptes fans ou de tiktok à notre sujet.

Passer outre ces photos serait comme oublier son passage furtif. Je nous regardai quelques dizaines de secondes, sous tous les angles de cette photo intrusive, avant de serrer les dents.

Un verre d'eau,
j'avais besoin d'un verre d'eau.

Alors j'étais descendu à la hâte vers ma cuisine, le regard presque vide. Et lorsque l'eau gelé du bas fond de mon frigidaire, arrivait à me faire sentir toute l'eau passant dans mon corps, j'avais une seconde oublié toute cette déprime, toute cette haine accumulée à moi-même.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant