twenty eight

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤















Un lendemain matin de soirée assez similaire aux précédents. Ma respiration fut courte le temps d'une seconde ou deux, et remoduler la silhouette du footballeur dans la pénombre épaisse de ma chambre me faisait qu'un peu plus regretter ces choix pénibles de la nuit dernière.

Je sentais encore quelques fois la pulpe de ses doigts redessiner mes courbes sur ma robe, d'une manière les plus chastes. Ces pensées divagantes me faisait bouillonner cependant, la manière dont ses gestes réussissaient à consumer ma respiration, à nuire à toutes mes manières de fonctionner lorsque ses mains me partageaient sa timidité.

Mes pensées me clouaient quelques minutes de plus dans mon lit, entre les draps qui me procuraient une chaleur superficielle. Face à celle-ci tout compte fait, une autre bouffée de chaleur pouvait être niée.

Mais je n'étais resté longtemps dans cet état. Mes yeux semblaient se froisser par des gestes trop brusques, cependant à l'entente du crissement de ma porte de chambre, voir cette chaleur appuyait une luminosité abondante, les maintenait grincheux.

Aurore me tendait un café latte que j'acceptais avec rapidité.

L'horloge semblait me narguer, persister à ses bruits ponctuels qui me mettait face à l'évidence d'un réveil très, très tardif.

Toutefois, sans le moindre remord, j'allégeais la souffrance de mes maux avec une longue gorgée de ce café, roulant sur mes papilles. Je ne cherchais trop Amel qui semblait s'être calmé de sa crise tardive d'hier soir. Il semblait que par ses mots appuyés d'une angoisse effrayante, se fut calmée avant mon arrivée, et en réalité, je me contentais simplement d'éviter le regard de ma nièce par la confusion de ses dires d'hier soir.

Mon ange semblait s'être souvenu de mon statut après mon arrivée, et ce qui s'était réellement passé après ce qu'Amel m'avait dit me tourmentait bien plus que son simple "maman".

Je sentais encore la protection ressenti au contact de l'étreinte de Jesse. La chaleur entre ses bras était de loin une des sensations qui me manquait cruellement dans notre relation, peut-être même celle qui me manquait le plus.

Et gouter de nouveau à ce plaisir enfoui dans le déni, avait réveillé en moi toutes ces failles de sentiment étant les seuls manquants de ce puzzle.

Comment regoutter à une saveur fade, alors qu'un simple moment sans claire ambiguïté m'avait fait renaitre ce besoin avide de sensations, simplement par son putain de toucher?

Un rire moqueur fusa à travers la pièce, un de ces rires assez faibles qui resonnait tout de même à t'en faire décrocher de tes pensées. Aurore semblait assez attendrie par quelque chose qui m'échappait encore. Et face à ma mine d'incompréhension, ma belle-sœur avait renchérit avec un sourire qui poussait le sorte d'attendrissement perceptible sur son visage.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant