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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤 one month later ღ
J'effectuais mon travail, à travers un bruit constant construit d'un bip assourdissant. Les uns après les autres, je passais les articles à travers un laser pour les valider dans un panier de course, de neuf heure du matin à vingt et une heure, sans arrêt en ne comptant de pause déjeuner de quelques trentaines de minutes.
Mes yeux luttaient continuellement aux heures tardives à se fermer secrètement, cependant les discussions des clientes me permettaient de tenir une mine éveillée jusqu'à la validation de ma journée.
A travers la nuit qui se discernait aux côtés de ma caisse, près des grandes baies vitrées de l'accueil, je trouvais de l'engouement encore plus impulsif aux caractéristiques de la fin de ma journée.
J'arrivais déjà à sentir un air de liberté frôler mes narines, une brise fraîche creusait mes joues rondes jusqu'à voir une silhouette se rapprocher de moi, jusqu'à la barrière qui séparait l'espace des clients de celui minimaliste des employés.
Tourner ma tête pour y voir mon métisse me craqua un sourire sur mon visage fatigué. Sur sa peau métissé s'était cachée la naissance de deux fossettes lorsqu'il avait rencontré mes yeux.
J'apprenais doucement à connaître la personne qui semblait pour moi, mieux qu'un homme aux traits de Jesse, qui lui, était largement mieux dans un endroit sans un espèce de contact même impudique avec moi. Le sentir loin de moi me faisait revivre à travers des émotions et sentiments que j'aimais nier de sorte à ce que plus les jours passaient, plus je semblais l'oublier du à son absence.
- ça te dit un mcdo... April ? Souriait-il en baladant ses yeux sur mon badge. T'as un badge à toi maintenant ?
J'ai souri à son regard apaisant. Les portes du magasin commençait à bien trop se fermer, les rayons doucement à se vider jusqu'à voir à travers les couloirs de cette grande surface, assez de vide pour en conclure ne plus avoir de clients à travers le magasin.
- viens chez moi, il reste des pokebowl de la veille et tu manques à Amel. Elle serait contente de te voir à la maison, Ayhem.
- ça me va. Approuvait le métisse à mes propos, acquis d'un sourire charmeur.
Un sourire s'étouffait dans mes joues de nouveau, jusqu'à tourner le regard vers d'autre points de repères plus neutre que de pupilles noires et expressives.
- ça me va aussi, alors. J'arrive dans deux minutes.
Après un dernier sourire instinctif, j'avais quitté son regard pour le déverser sur mon ordinateur. En quelques clics, j'arrivais à valider le chiffre d'affaire que j'avais produis à moi seule grâce à mes clients, et fermer ma session. Mon ordinateur s'éteignait dans la foulée, alors je m'étais autorisée à lancer un soupir qui décontractait toutes les parties de mon corps où s'était déversée une pression tout au long de la journée.
