twenty seven.

38 2 1
                                    

𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤


La seule façon de me faire perdre ces pensées obscènes était de m'y obliger. Mon cœur s'abattait à faire vibrer mon corps d'une manière flagrante, à la seule manière pour lui de hurler tous les mots qui s'émancipaient à travers mon regard brun, sans réellement savoir à quel point ceci parlaient à ma place.

Jesse reculait de quelques mètres, une culpabilité émergeant à l'intérieur de son corps, pour enfin balancer sa tête de haut en bas. Sa mâchoire crissait presque, et comme certaines fois où la haine et la déception le rongeait, il refaisait ce tique constant de bouger sa mâchoire lentement.

Puis il était parti, sans vouloir articuler un mot de plus, ni avoir eu l'audace de me regarder une seule seconde.

Peut-être était-il vexé des propos que j'avais avancé. Je l'avais pourtant trouvé si superficiel durant la fin de ma relation avec lui, si effacé, et égoïste.

Je ne pouvais penser que l'égoïste dans l'histoire n'était pas lui, je lui en voulais tellement de ce manque, que palier cette tristesse par de la haine me rappelait sans cesse qu'après des hurlements à sens unique, le voir repartir me faisait mal. Et devoir continuer ma vie en acceptant notre séparation me heurtait plus chaque jour.

Cette phase où sortir un « je t'aime » n'était pas si inattendu que ça, me manquait. Il, me manquait.

- Hope va bien ? Lui ai-je timidement demandé.

Peut-être finalement pour ne pas le voir partir, toujours me donner intérêt.

- ouais, elle va bien. Elle me manque, elle aussi.

Elle aussi...

- oh...

Un silence malaisant prenait la pièce. Peut-être que j'avais eu tord de le malmener, tout ce qu'il faisait pour me récupérer me faisait chaque fois penser à quel point j'aimais cet homme.

Puis quelqu'un avait brièvement dit mon nom dans un cri à l'autre bout du couloir, alors nous étions revenus à la réalité, agrémentée d'une gêne palpable à ce contact visuel que quelques secondes plus tôt, nous étions échangé sans gêne.

Mon moment de réalisation avait été au nom d'Ayhem, quand bien même aucun sentiment ne parcourait encore mon corps, j'avais cette affreuse sensation de trahison passant ma colonne vertébrale d'une façon frissonnante.

Comme si le moindre regard avec quelqu'un dont je savais éprouver plus d'un sentiment, me faisait culpabiliser. Pourtant je le voulais, cet homme juste à mes côtés, au final une force intérieure m'avait simplement restreint cette pensée, pour une raison de plus.

Mes émotions passaient du coq à l'âne dans les secondes. Ses yeux arrivaient à me faire sentir comme une déesse tant l'admiration était profonde, je m'étais cru peut-être quelques mois plus tôt, dans une de nos multiples relations assez spéciales à vrai dire.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant