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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤



Les jours passaient, s'accumulant à admirer la lueur de soleil à travers les stores. L'obscurité pénétrant ma chambre, les nouveautés s'asséchaient, et les venues de Mya se faisaient bien plus fréquentes que la normale.

M'ayant dit qu'elle ne serait pas de la partie aujourd'hui, je ne m'attendais à rien faire d'autre que de fixer un bout de ma chambre en y sortant des scénarios s'étant déjà tous produit plus ou moins.

Il n'en était ni plus ni moins que l'air me manquait, que l'horizon que je voyais qu'à travers ma fenêtre me ramenait à un goût de routine.

M'étant toujours promise de ne jamais redevenir la personne que j'étais auparavant, quelque chose me faisait replonger dans le bassin auquel j'avais échappée.

Une déchaînée de tocs à la porte me faisait reprendre mes esprits. Et alors que je prenais seulement conscience que personne n'était censé se tenir derrière ma porte d'entrée, mon coeur fit un bond à l'intérieur de ma poitrine.

Mon bras qui immédiatement enroulait mon ventre me fit l'effet d'un nouveau coup de couteau, plus personne n'y résidait à présent.

Il fallait bien l'imprégner un jour.

J'y arriverais sûrement.

Alors je nichais ma tête dans mon oreiller, déniant toute réalité à laquelle je devais faire face. Ma couverture cachant l'entièreté de mon corps grelottant, je n'entendais au bout d'un moment plus aucuns bruits.

Après un déchaînement d'à peu près une minute ou deux, l'individu semblait enfin partir quand j'entendis le bruit d'une clé rentrer dans la serrure.

Ouvrant rapidement les yeux, un milliers de pensées nerveuses inondaient mon cerveau.

J'avais pourtant changée les serrures.

Un énorme calme introduisait les grincements de ma porte qui alors se refermaient.

Des bruits de quelques respirations fortes, un échange de quelques mots dont je n'avais pas la force de comprendre, ainsi que quelques chouinements qui décrivait la présence d'un enfant.

Qu'est ce qu'ils avaient tous à me ramener leurs gosses ? Me disais-je en tête, quelques secondes avant que la porte de ma chambre ne grince.

Les respirations lourdes de quelqu'un s'approchant doucement me fit un effet rassurant, pourtant n'étant pas totalement rassurée, j'essayais doucement de m'endormir, ne révélant pas tellement mon visage qui était toujours bouffi.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant