seventeen.

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤



Une vibration intrusive m'avait poussé à ouvrir mes paupières. Comme dans les vapes, je reprenais conscience à l'allure de mon téléphone qui ne faisait que demander mon attention.

Celui-ci m'avait affiché six heure du matin, alors que mes paupières s'alourdissaient encore plus tant cette heure m'avait terrifiée. Je ne m'étais jamais levé si tôt depuis un bout de temps.

Mais au bout du fil se tenait Louie, et cet appel me terrifiait d'autant plus lorsque nous savions qu'il ne m'avait jamais appelé, auparavant. Simplement des messages où quelques signes de vies comme ceci, non un appel auquel j'hésitais clairement à décrocher.

- appel téléphonique -

J'entendais à travers l'appel sa respiration, vibrant à une vitesse affolante.

- allo ? Avais-je lancé au frère de Jesse, tout en frottant mes paupières capricieuses.

- April... Je ne pouvais pas cacher qu'il me faisait très peur. April tu habites encore à Manchester ?

- ou..i ?

- tu peux descendre à Londres ?

- à.. je coupais ma parole avant de regarder clairement l'horloge affichée sur mon téléphone, six heure vingt-trois du matin ?

- je suis désolée April, Jesse a quitté le rassemblement et va bientôt rentrer, je sais pas dans quel état il va être, pas très joyeux je suppose.

Ma mâchoire se serrait, non pas face aux demandes de Louie qui me surpassaient, mais bien à l'entente de son prénom.

Toujours cette haine contre lui me stagnait dans la mémoire, et je n'avais jamais lâché ce sentiment depuis bien trois jours.

- quel est le rapport avec moi ? Demandais-je, plus froidement.

- je me disais que tu pourrais venir chez lui, avec moi, essayer qu'il ne déprime pas, seul.

Mon rire nerveux avait sonné comme faux a mes oreilles en tout cas. J'avais hargneusement regardé mon placard, passant ma langue sur l'intégralité de mes dents blanches.

- sans façon, merci de la proposition. Ai-je décrété, peut-être un peu plus froidement que ce que j'avais imaginé.

- April...

Sans vouloir entendre la suite, j'avais failli raccrocher au nez de l'homme qui voulait simplement le bonheur de son frère. Pourtant, il m'avait coupé dans mon élan, en balançant une phrase qui m'avait fait m'immobiliser, peut-être.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant