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𝐂𝐡𝐮𝐭𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬ღ

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𝐂𝐡𝐮𝐭𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬






L'air paraissait si frais que je me demandais même si ce que je voyais à peine était reel. Mes yeux s'ouvraient lentement, action qui permettait à ma vue d'assimiler totalement les charges de cette lumière éblouissante dans ma rétine.

Des souffles, si fort, un écho que je sentais si volumineux en moi. Je me sentais extérieure à la scène qui se passait alors devant moi. Moi, et

Lui ?

Sa chambre à peine à quelques centimètres de moi. Comme si cette situation m'échappait, comme si on voulait me démontrer par tous les moyens possibles, mes souvenirs, les temps où j'étais heureuse.

J'étais heureuse.

Cette scène sonnait comme silencieuse, lui était dans son lit défait, assis. Ses bras saillaient sur ses cuisses, de position verticale, ses bras se déposaient délicatement sur la surface de ses genoux. Je sentais son souffle devenir lourd, mes yeux sur sa carrure ne bougeaient pas d'un mouvement.

Il était pourtant devant moi, il paraissait si près, mais ma position était invisible, il semblait ne pas voir que j'étais devant lui.

- Jesse.. Grognait une voix.

À cette entente même, je restais figée. Mon timbre de voix, le mien bordel.

Je sentais mon corps se prendre d'un spasme si long, que mon corps tressaillait au rythme de mes tremblements fragiles.

Mon teint livide révélait d'une nuit encore courte, pourtant mon sourire venait égayer cet état blême.

Mes cheveux bouclaient jusqu'à mes hanches, dans un pyjama assez échancré.

Mon souffle résonnait si fort, que je m'imaginais seulement entendre leurs sons. Entendre le son de mon propre souffle, qui luttait contre la volonté de mon corps entier, de simplement me laisser assouvir à ce désir de rester immobile, peinée.

Je me serais souvenue de ce souvenir entre mille, qui me stagnait en tête comme un virus qui envahissait petit à petit mon être, luttant pour l'envahir encore plus.

- C'est pas.. trop ?

Mon corps assez voyant dans ce pyjama en dentelle. Mes formes s'étaient mises en valeur. Mes formes, mon.. ventre.

Et mes yeux détaillaient ma silhouette comme une œuvre d'art, comme un tableau peint avec tant de grâce. Il m'était si somptueusement donné, que je ne me rendais pas compte de l'influence qu'avait ce corps sur mon mental.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant